mercredi 29 janvier 2014

Souvenirs enfouis

Écrit le 25 février 2014

Je devais avoir sept ans. Nous étions partis en pique nique, un Dimanche, à la montagne au dessus de Nice avec ma petite sœur qui avait un an environ.
Il faisait beau.

Mais, soudain la température de ma sœur est montée à 41°C (ma mère avait toujours un nécessaire médical dont le thermomètre faisait partie). Ma sœur faisait une convulsion thermique. C’était impressionnant. On ne voyait plus que le blanc de ses yeux. Ses heures étaient comptées.

Nous sommes redescendus à une vitesse incroyable. Les pneus de la voiture crissaient à chaque virage de cette route en lacets. Mon père doublait les gêneurs avec une habileté insoupçonnée.
Nous nous arrêtions dans chaque village. Mon père tambourinait à chaque pharmacie, chez chaque médecin.

Au 4ème ou cinquième arrêt, enfin, un médecin entrouvrit ses volets, en disant que c’était dimanche et qu’il était de repos.
Mon père, fut si convaincant, (et c’est un doux euphémisme), que le Médecin, motivé par la peur, plus que par la conscience professionnelle, s’exécuta promptement, d’autant que mon père entreprenait de défoncer la porte.
Ma sœur fut sauvée…Ma sœur ne peut s’en souvenir, mais moi, je m’en souviens…

Je me souviens surtout de la panique de mes parents, de leur angoisse, de cette course folle, de ces menaces, de ce ton méchant et déterminé de mon père, prêt à tout pour sauver sa fille, à l’encontre de ce médecin sans conscience
        

Souvenirs d'enfance

– 14:18:33

Quand j’étais petit, à Saïgon, où nous étions partis, Sur les vingt mois de présence dans cette Indochine envoûtante, j’ai bien dû passer trois ou quatre mois à l’hosto. J'avais quatre ou cinq ans...

J’y suis allé pour une dysenterie puis retourné pour le ver solitaire (je ne sais plus dans quel ordre).
Je ne me souviens plus du mauvais coté des choses.
Je me souviens des tuyaux qui étaient branchés sur un bras ou une jambe, certainement pour me nourrir.
A l’époque on connaissait la pénicilline, mais pas plus. Et donc les maladies étaient longues à guérir.
Ce que je garde en mémoire, c’est que chaque jour, mon Papa et ma Maman qui travaillaient, venaient chacun deux fois par jour me voir à l’hôpital.
Il paraît que j’étais maigre et qu’ils avaient très peur pour moi, mais ne l’ont jamais laissé paraître… Ils me faisaient pleins de bisous…
En repensant à l’amour de mes parents, mon émotion est encore intense.
Leur amour me manque encore...
       

Souvenirs enfantins

Écrit le 29 janvier 2014

Je devais avoir six ans.

J’étais hospitalisé  à l’hôpital Saint Roch à Nice, pour l’ablation des amygdales et des végétations. Cette opération à la mode à cette époque est depuis tombée en désuétude. Le corps médical pensait que cela prévenait l’apparition des rhumes… De fait il n’en a rien été pour moi, d’autant plus que ces organes repoussent. C’est dire la misère médicale de cette époque pas si lointaine…

Après l’opération, mes parents venaient me voir tous les jours.
Ma maman prenait le trolleybus, mon Papa, sa mobylette…

Je me souviens qu’un matin, ma Maman m’a apporté une maquette de croiseur en plastique (toute montée à l’époque, maintenant il faut les monter soi-même).
Papa, l’après-midi même me fait cadeau d’une maquette de destroyer.

Il faut expliquer qu’un destroyer est beaucoup plus petit qu’un croiseur…

J’ai éclaté en sanglots. Mon Père ne comprenait pas. Malgré les câlins qu’il me prodiguait, je ne cessais de pleurer, pendant de longues minutes, à chaudes larmes…

J’ai fini par expliquer, que j’avais de la peine parce que Papa était beaucoup plus pauvre que Maman…
La taille de la maquette était la cause de la peine que j’avais pour la condition de mon Papa…

Je ne réalisais pas encore que c’était le même porte-monnaie qui avait payé ces deux maquettes…

Mes parents en ont été fort émus. Ma Maman en a pleuré devant moi.

Mon Papa, l’a fait, mais réfugié sur son chantier, à l’abri des regards (Il me l’a dit bien des années plus tard)…
    

Le blog est parfois thérapeutique



Le blog, c’est parfois thérapeutique.
Mais le blog, c’est souvent pathogène.
On s’accroche « aux nuages », donc à rien.
On dit des banalités et on peut être encensé.
Les gens peuvent s'engueuler par blogs interposés. Certains cherchent à semer la zizanie, à provoquer, cachés derrière le bouclier de l'anonymat. C'est comme la vraie vie, mais en pire...
Inversement on peut dire des choses pertinentes et sérieuses et tout le monde passe son chemin.
Parfois on a la bonne surprise, de bien rigoler, on fait des surenchères et au moment où on se sent en pleine forme, l’autre abandonne. On éprouve en permanence des déceptions. On est alors frustré.
On peut être intoxiqué comme par une drogue, dans une sorte de dépendance, parce que l'on imagine que le bon moment est pour tout de suite, ou pour très bientôt.
On est encensé, parfois sincèrement, parfois par intérêt, souvent par flatterie.
Si l’on y prend garde, on « prend la grosse tête ». Et on se croît arrivé, alors qu’on est au bout de nulle part en vérité.
On attrape tous les défauts de la terre : flagornerie, vanité. On croît en l’amitié de la part de certains, qui n’éprouvent en fait rien.
C’est aussi le royaume des pilleurs, des tricheurs, des voyeurs. On y rencontre les éternelles mouches à merde, parce que sur le blog, elles ne risquent pas les coups de tapettes, ni le fly-tox...
Avec certains, il y a une empathie bien sincère, mais si chimérique !
Mais à part ces exceptions que nous rencontrons par ci par là, il y a la déception qu'éprouve le drogué qui sort de son trip. Pour certains finalement, bloguer, au lieu d’être une thérapie, amplifie plutôt les problèmes.
Plus les problèmes s’intensifient, plus on blogue. Ce qui est le propre d’une dépendance.

Pour arrêter, c'est comme pour arrêter de fumer, comme pour faire le régime, comme pour sauter par la portière du Transall, il ne faut pas regarder en arrière ni en bas, mais simplement faire le pas en avant, en prenant du recul, en se restreignant, en se mettant en retrait, en se protégeant, afin de garder le plaisir sans les inconvénients.

lundi 27 janvier 2014

L'habit fait le moine



Hélas ! Anouilh avait amplement raison... Combien de fois expliqué-je à mes fistons que l'habit fait le moine ? Même moi, qui sais cela, je refuserais d'embaucher quelqu'un qui aurait la dégaine d'un d'jeun habillé en voyou du 9-3...

Il y a des codes vestimentaires dans la société, et il faut les respecter, au moins pendant l'embauche et jusqu'à ce que nos vraies qualités et compétences soient révélées à nos supérieurs... Après, on peut se prendre des libertés...

C'est ce que je fis dans ce qui fut mon dernier emploi. Je lançai donc le Friday wear... Au grand dam de la direction... Mais j'aime le risque... Et je fus heureusement bientôt suivi par mon ami et mes copains, puis par un certain nombre de collègues...

Ensuite je continuai, seul, à aller plus loin : Je faisais le Friday wear tous les jours (le week wear en quelque sorte)... J'étais en treillis camouflé et ne remettais le costard cravate, que pour ne pas heurter quelques clients ou entrepreneurs nouveaux que le premier contact aurait choqué... Ainsi que pour des évènements tels les cocktails dinatoires, les réceptions entre gens qui se croient d'un monde différent et supérieur...

Ainsi, je pouvais leur démontrer que je savais donner le change, "paraître" comme eux et le lendemain être comme je suis, avec les mêmes compétences et les mêmes lacunes...

Ainsi, il faut parfois montrer au bon moment qu'on est comme les autres...

Nota bene : Anouilh, n'aimait pas le fenouil, mais adorait les nouilles... Et souvent, il se tripotait la nouille...

J'aurais voulu dire, mais je ne le dirai pas





J'aurais voulu dire, qu'une société qui ne tolère pas la plaisanterie est une société sclérosée.

J'aurais voulu dire qu'une société mouton de Panurge est une société morte.

J'aurais voulu dire que les handicapés se foutent de la pitié et de la fausse compassion dont ils font l'objet de la part du défilé des donneurs de condoléances, yeux bas, mine triste de circonstance.

La société se chie sur elle même. Elle a un ostracisme contre, les jeunes, les vieux, les handi, les noirs, les juifs, les... Il y en a tellement que la liste est interminable.

Le devoir de la société c'est de s'occuper de son propre bien. Et la société, et bien, elle comprend toutes les catégories que je viens de citer.
Mais la société, c'est nous tous, et il ne suffit pas de temps en temps de présenter ses condoléance à telle ou telle catégorie, comme le Pape qui s'excuse pour la Shoah... A quoi ça sert ?

Prenons les handi. Ce sont des gens comme nous. Tout comme nous, sauf qu'ils ont 2 problêmes de plus que nous.
1°) D'abord leur handicap,
2°) Et surtout leur problème c'est qu'ils voudraient enfin voir leur image dans vos yeux. Mais c'est impossible, vous détournez toujours la tête. C'est bizarre, torti-coli foudroyant ? Est-ce plus joli de l'autre coté ?
Tant que nous serons comme ça et bien les lois, les décrets, pour l'emploi, pour les rampes, pour les commodités adaptées, ça ne sera que du pipeau...

Alors arrêtons notre hypocrisie, notre fausse pitié et notre fausse compassion. Les Handi, ils s'en beurrent la raie... Mais surtout ils en souffrent... Mais là, c'est nous qui nous en beurrons la raie, sans le dire en détournant le visage...

Mais la quasi-totalité du troupeau bèlant détourne le regard et marmonne des condoléances et des indignations de bon aloi...

Mes pauvres handi, mes pauvre noirs, jaunes, pauvres tout court, SDF, vous n'êtes pas sortis d'affaire avec cette société qui fait semblant... Hypocrisie collective, qui n'arrangera aucun problème...

Il y a 2000 ans un couillon a été crucifié, parce que la foule ne voulait pas entendre ce qu'il disait...

Le monde n'a pas changé... Nous sommes toujours pareils...

Vous supprimez ou êtes complice de la suppression de la liberté d'expression.
Votre mimétisme, loin d'être du courage, comme vous le pensez, est de la lâcheté...

Le dialogue est la seule arme qui peut enrayer les conflits...
La tyrannie est l'arme qui va nous pêter à la gueule, à cause de notre couardise...

Ce n'est pas en tournant le dos qu'on écarte le danger, mais en y faisant face...

J'aurais voulu dire, mais je ne le dirai pas...

dimanche 26 janvier 2014

Quelles sont les vraies valeurs ?

Plus le temps passe et moins je sais ce que sont les vraies valeurs. Il fut un temps où j'ai cru en l'amour entre un homme et une femme. J'ai découvert, en en faisant l'amère expérience, que ce concept inventé au moyen âge (l'amour courtois), n'est que pure invention par définition et qu'il est impossible qu'il y ait symbiose entre l'eau et le feu.
 
Puis, il y a quelques années j'ai compris à mes dépends que l'amitié, dont je disais qu'elle était choisie et qu'elle était la vraie valeur, pouvait s'évanouir tel un mirage. L'amitié est souvent de circonstance. On est amis comme compagnons de galère, attachés au même banc de nage, mais ce n'est que de la solidarité, de l'alliance de circonstance, de l'esprit de corps. Mais quand la conjoncture change, la synergie disparait et l'amitié avec.
 
Au jour d'aujourd'hui, comme on le dit si improprement, il ne me reste que l'amour filial et l'amour parental. J'y crois dur comme fer. Cette valeur familiale est pour moi la seule qui me motive, me soutient, mais aussi me donne les plus grandes angoisses.
 
Aujourd’hui, je pense encore cela. Quelles désillusions me réservera demain ?

jeudi 23 janvier 2014

La crise, un gigantesque complot criminel



De par les différentes enquêtes menées en 2009, il ressortait que la crise financière que le monde subissait était une gigantesque escroquerie planétaire…
Pour pouvoir s’octroyer des rémunérations de plus en plus inconcevables, les dirigeants de banques avaient inventé des systèmes pour faire plus de profit en camouflant les pertes.
Le système des subprimes, prêts hypothécaires accordés à des emprunteurs impécunieux dans une période d’inflation immobilière, suivi d’une titrisation de ces créances hypothécaires, leur permettait, moyennant la sortie de leur bilan de ces énormes risques, d’encaisser des commissions sur les prêts ainsi que sur la revente des créances y relatives…
Ce faisant ils ont revendu et disséminé le risque sur toute la planète cependant qu’avec les liquidités ainsi récupérées ils pouvaient continuer leur juteux commerce… C’est ainsi, qu’ils ont pu faire travailler plusieurs fois de l’argent qu’ils n’avaient pas. Comme s’ils créaient de la fausse monnaie…
Ils savaient que le risque était hors de proportion pour leurs établissements, mais savaient aussi, qu’ils n’encouraient personnellement que des amendes très inférieures aux montants qu’ils s’attribuaient en toute fausse légalité…
Pour preuve, les organismes de notations avaient été payées grassement par les banques qu’ils devaient noter, ce qui explique les très bonnes notations de Lehman et Brothers jusqu’à la fin, alors qu’il était facile de se rendre compte que cette banque n’avait pas les liquidités pour couvrir ses actifs pourris… Quand un contrôleur se fait payer par celui qu’il contrôle... Vous auriez confiance dans la note ?
Il en est de même des traders, courtiers et autres rabatteurs, qui ont largement profité de la manne au prix de leur silence.
Quand aux hommes politiques ? Non seulement ils étaient au courant, mais couverts d’avantages et de cadeaux sonnants et trébuchants, ils ont fermé les yeux. Ils ont tellement fermés les yeux qu’ils ont fermé aussi les oreilles, malgré les différents rapports alarmistes d’organismes aussi importants que le FBI, qui décrivait ce qui allait se produire s’il n’était rien fait. De même Obama avait déposé en 2006 un projet de loi pour pénaliser lourdement cette pratique des subprimes et des produits dérivés, et Mc Cain avait également tenté de prévenir à la même époque…
Monsieur Greenspan qui dirigeait la réserve fédérale et Monsieur Bush ont fait partie des aveugles et sourds. Le congrès a jeté le projet d’Obama aux orties, les organismes de régulations ont ri au nez de ces gêneurs. Il y a même un PDG de banque qui a été mis en examen pour entrave au commerce, pour avoir refusé de laisser acquérir par sa société des titres pourris adossés à ces prêts vérolés… Edifiant !
Tout ceci, montre à quel point, une loi du silence s’était installée confortée par cette machine à profits fallacieux qui s’emballait, comme une planche à faux billets, soutenue par un taux directeur très bas et une forte inflation de l’immobilier…
L’escroquerie d’abord Etatsunienne, s’est étendue à l’Europe et au monde entier…
Avec l’économie en surchauffe, le taux directeur a monté, le prix de l’immobilier Américain a plongé en même temps que la titrisation, les endettés on vu la valeur de leur hypothèque baisser et ont été mis dans l’obligation de rembourser la différence, ce dont ils étaient parfaitement incapables…
Ce renversement de tendance n’a été pris en compte par personne, parce que tous ceux qui en croquaient, voulaient le faire jusqu’au bout. Après…ce n’était plus leur problème…
Il est maintenant prouvé par différentes enquêtes que politiciens, dirigeants de grands groupes, dirigeants et intermédiaires de banques, organismes de contrôles et de régulation, sociétés Hedge funds et autres porteurs de valises basés dans les paradis fiscaux étaient tous dans la combine (A part quelques dirigeants honnêtes, qui ont souvent eu des problèmes à cause de cela).
On peut citer un ordre de grandeur des subprimes pourries ??? 3.000 à 7.000 milliards de dollars…
Mais avec les dégâts collatéraux (plantage économique qui produit même la baisse des cours des entreprises les plus respectables), l’argent perdu de la planète entière peut s’estimer à 50.000 milliards de dollars ou plus, soit plus cher que toutes les guerres du 20è siècle plus les guerres actuelles d’Iran et d’Irak…
Le plus grave, c’est que nous avons subi le choc des subprimes, mais que l’évaluation des produits titrisés hautement toxiques est en cours et que les pertes s’alourdissent…
Il pourrait y avoir une réplique d’envergure à ce séisme…
..........
De fait, nous sommes maintenant en 2014, en plein dans cette réplique, dont j'aurais bien aimé qu'elle ne se produisit point...
Les états ont casqué, pour renflouer les banques et bien entendu, ce sont les états qui sont impécunieux, car endettés, à la merci des banques, à la merci de la finance internationale et des agences de notations ; lesquelles sont bien décidées à profiter de la faiblesse des états pour prendre une revanche sur la honte qui leur avait été infligée par l'opinion internationale en raison de leur notations aussi farfelues que fallacieuses...
Cependant, leur incurie est toujours d'actualité, tandis que les pratiques spéculatives des banques sont reparties comme en 14...
Mais "heureusement"... Nous sommes là pour payer le prix de la voracité des spéculateurs et de la folie du crédit, en renflouant les états... Alors, quoi, la vie est belle !

Il était une fois en 2008




-Croyez-moi, la crise va nous venir des surprimes en Amérique et risque de nous affecter !
-Permettez-moi, Monsieur le Président directeur général, les subprimes et non surprimes, ne sont qu’un aspect secondaire de la crise. La bulle financière établie avec des spéculations sur des produits virtuels est bien plus porteuse d’une crise, qui, n’en doutez pas sera de l’ordre de celle de 29… Ce n’est pas un risque c’est une certitude ! Les subprimes ne sont qu’un détail de plus… Nous n’y échapperons pas… Je vous conseille de rapatrier tous vos placements à promesses de gains mirifiques… Excusez-moi… On m’appelle…

(Je sors dans le couloir)

-Allo ! Oui et toi ?... Un renseignement ?... Si je peux… Oui… OK… Bon je vois ce que c’est… Et bien tu as une solution fastoche… Tu vas dans format, puis style des barres, oui… Puis dans ligne… Il y a le chiffre 1… Et bien mets 2, 3 4, comme tu veux… Mais je te conseille de ne pas dépasser 3… Ben oui : Une barre basse, une moyenne et une haute… C’est tout ?... Mais non je ne te sauve pas la vie… Allez… Tchao ! A plus !

(J’arrive sur le chantier)

-Comment tu vas toi ?
-Salut ! Alors tu viens encore nous casser les couilles ?
-Comment ça ? Quand je t’ai donné le plan qui te manquais l’aut’jour, t’étais bien content que j’te casse les couilles !
-Nonnnn ! J’plaisante ! Y’a qu’à toi que je peux demander des renseignements… Tes collègues ?...
-Attends j’te laisse, on s’voit à 11 heures au burlingue. Et pense à nettoyer OK ?
-Ca boume, chef !

(Mais qu’est-ce qu’il fout l’aut’gland ?)

-Hé, toi… Tu travailles pour qui l’ami ?
-Kéça peut fout’ ?
-Ca peut me foutre que je vais te faire lourder du chantier. Toi et ton collègue.
-Pourquoi ? Ki té toi ?
-Ici, c’est moi qui commande ! Tu passes ton échafaudage dans une porte qui n’est pas assez large… T’es en train d’bouziller l’huisserie du menuisier. Regarde ce que tu as fait ! Ton patron va payer, je vais prendre des photos ! Sur ce chantier on respecte le boulot des autres, sinon c’est la porte et je te fais retirer ta carte d’accès !... J’attends !...
-J’vais Kasser ta gueule !
-Ah oui ? Et ben essaye ! Allez viens ! Toi et ton gugusse ! Allez ! J’vais t’apprendre le respect !...
Et vous-autres, c’est pas salle de spectacle ici… Au boulot !

(Merde qui c’est celui-là ?)

-Bonjour qui êtes-vous ?
-Pas parle…
-Toi pas parler Français ?... Toi travailler pour qui ?... Toi faire quoi travail ?...(Je désigne le plafond, les murs, le sol, pas de réponse)…
Toi papiers ? (Il me sort un bordereau d’intérim)… Ah, bon tu travailles pour Augagneur ?
-Pas parle…
-Bon ! Toi aller là bas, tourner droite, voir homme grand et gros avec lunettes… Lui Chef à toi ! (Moi avoir fait tellement gestes, avoir impression parler sourd muet ou avec sioux… Hugh !)…

C’était le bon temps… Où je m’éclatais, où les jours duraient des minutes, où les minutes n’étaient que des instants… Où le bonheur était dans l’action… Je crois…

mercredi 22 janvier 2014

Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire.



Cette phrase est faussement attribuée à Voltaire. Ce dernier a quand même pris le parti de Helvétius en ces termes : « ...parce qu’il valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. »…

Je la reprends également à mon compte concernant Dieudonné. Car je ne partage pas tous ses excès, mais ses vérités sont à défendre, même si elles sont taboues, dans notre société du mensonge, de la dissimulation et du politiquement correct, qui prévaut aujourd’hui…

Je vois un gouvernement qui utilise les mêmes méthodes visqueuses que celles du Monarque UMP précédent. Intimidations, abus de pouvoir, pressions… Ce sont là les véritables excès d’un pouvoir qui, légalement n’a aucun moyen d’interdire les spectacles du susnommé agitateur, l’issue de procès judiciaires étant incertaine.
Alors ces ministres se permettent les pires atteintes aux droits de Dieudonné, simplement pour « obéir » à un lobby qui est le maitre absolu du monde.

C’est une honte pour un pays qui prétendait être une démocratie garante des droits de l’homme et de la liberté d’opinion.

Il n'y avait pas de "risque de trouble à l'ordre public", mais maintenant, avec cette chasse à l'homme, il y en a un.

Lorsque les pompiers mettent le feu, on appelle cela une dictature.

Le grand déballage



- Je regrette d'avoir eu des enfants !

- Et moi, je regrette de t'avoir fait des enfants ! D'ailleurs t'avais arrêté la pillule pour me mettre la main dessus, hein ?

- J'aurais du me marier avec celui qui me l'avait proposé. Au moins lui, il m'aurait épousée tout de suite. Je ne serais pas sans revenus comme actuellement !

- Je regrette de t'avoir épousée, de m'être amouraché de toi, je regrette de t'avoir draguée, de t'avoir même connue. J'ai fait mon malheur et le malheur de nos enfants !

- Avec lui, je serais heureuse et j'aurais des sous !

- Moi aussi, je ne serais pas dans la merde avec quatre personnes sur le dos ! Qu'est-ce que t'attends ? Vas le retrouver, il est p't'êt pas encore cané ! Il vas te couvrir d'or avec tout le pognon qu'il a économisé depuis ! 

- Il s'est peut-être marié...

- C'est bien fait pour ta gueule !... Et malheureusement pour la mienne aussi...

mardi 21 janvier 2014

Nuit de mort



L'enfer est dans l'esprit...
Hier soir, mon Amour, attendant ton retour, mais tu ne venais pas. Au fil passé des heures, l'espoir bientôt retombe, mon cœur devient la tombe, de ce qui fut l'amour. Ne peut-on conjuguer, amour et puis toujours ? Je perds une amitié, faut-il perdre l'amour ? Ne pouvant pas dormir, l'amour me fait souffrir, je songe que peut-être, un bel amour nouveau, te retient dans ses bras... Les sanglots m'envahissent, perdre en si peu de jours, l'amitié et l'amour...
Il est déjà très tard, lorsque tu me reviens. Je ne demande pas, je ne demande rien. Tu es nue sur ta couche, je m'approche de toi. Indifférente à tout, je caresse ton doux corps, qui ne frémit même pas. Puis, je te fais l'amour, tu es distante et froide. Ton cœur est bien absent, ton corps ne m'appartient, avec un autre amant, tu vogues déjà très loin.
Alors, je n'ai plus de plaisir, je m'efforce, mais je ne peux jouir. Une nuit sans aucun sommeil, nuit emplie de mille tourments. Je t'observe avant ton éveil, souriante au nouveau galant. Sur toi, j'abaisse le drap, pour pouvoir une dernière fois,  contempler ton corps nu, abandonné comme il le fut, à la caresse de mes doigts.
 
Je m'endors terrassé...
Cauchemars et cris, toutes les morts m'assaillent. Et je finis pendu, vers une mort qui m'aille...
 
Ce matin de glace et de haine, au ton blafard des sanglots, tu es partie sans bien même, me laisser un dernier mot...
Deux amours m'ont quittés. Pourquoi Seigneur m'avoir donné, tant de bonheur pour m'enlever, si peu de temps pour profiter, pourquoi l'amour m'a-t-il quitté ?
 
J'aime deux personnes, qui n'aiment plus. Pourquoi faut-il que j'aime encore ? L'amour existe-t-il ? Les sentiments s'enfuient. L'affection n'est qu'un leurre. L'amour se dissout dans le temps. Mais ma douleur au fil de l'eau, de l'eau qui tue et qui emporte, les pleurs de sang et les sanglots, que je cache derrière ma porte.
 
Vas-tu revenir, petite femme au corps de rêve. Mon cœur est vide et les sanglots, de larmes de sang, qui inondent mes jours, faudra-t-il que j'y mette un terme ? Vivre un tel désert, n'est pas humain. Je souffre de mille morts, cet abandon, de ceux que j'aime. Plus d'amour, plus d'amour, oui j'en crève.

Préambule et déclaration universelle des droits de l'homme

Ci-dessous, copié-collé intégral :

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 Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres qui constituaient alors l'Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme à Paris au Palais de Chaillot.
Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre.


Préambule :
Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.
Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.
L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.


Article premier :
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.


Article 2 :
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.


Article 3 :
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. 


Article 4 :
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.


Article 5 :
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.


Article 6 :
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.


Article 7 :
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.


Article 8 :
Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.


Article 9 :
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.


Article 10 :
Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.


Article 11:
1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.


Article 12 :
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.


Article 13 :
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.


Article 14 :
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.


Article 15 :
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.


Article 16 :
1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat. 


Article 17 :
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété. 


Article 18 :
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.


Article 19 :
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.


Article 20 :
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association. 


Article 21:
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.


Article 22 :
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.


Article 23 :
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.


Article 24 :
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.


Article 25 :
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.


Article 26 :
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. 


Article 27 :
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.


Article 28 :
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.


Article 29 :
1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.


Article 30 :
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.


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