mercredi 31 juillet 2013

La subjectivité est plus dangereuse que les "parties prenantes"



Il est très "mode" et de bon ton de fustiger l'avis de ceux qui sont "partie prenante" dans une affaire ou même dans l'exposé d'une opinion.

Mais où s'arrête la "partie prenante" ?

Une partie prenante désigne tout acteur (individu, organisation, groupe) concerné par un projet, une décision ou action, c’est-à-dire dont les intérêts sont affectés d’une façon ou d’une autre par sa mise en place. C'est dire que dans tous projets, entreprises, ou politique d'un pays, tous les avis les plus divergents peuvent exister ! 

Le supporteur d'un camp qui se prononcerait toujours pour ce camp, n'est-il pas suspect lui aussi ?

Que ce soit par intérêt personnel, par idéologie, par fanatisme ou même par passion, l'avis de quelqu'un ne peut être qu'entaché de favoritisme.

Seuls des gens objectifs peuvent donner des avis non préorientés, non prédéfinis.

Des antimilitaristes condamneront à chaque fois le militaire, même si celui-ci est innocent. Des anarchistes condamneront à chaque fois le chef. Des gauchistes condamneront à chaque fois les innocents parce qu'ils sont de droite. Des capitalistes condamneront toujours le salarié parce qu'il est réputé de gauche.

Voila ce que des bonnes âmes, se croyant bien-pensantes, commettent dans leurs préjugés d'exclusion des "parties prenantes". Ils sont partie prenante eux-mêmes en se croyant les seuls aptes à l'objectivité, ce qui est en soi également un "parti pris". En pensant cela, ils ne sont déjà plus impartiaux, car leur préjugé les empêche d'être justes.

L'ensemble des parties prenantes, dans un ensemble participant au même projet, entreprise ou politique d'un pays est finalement un mélange d'opinion divergentes et donc à ce titre est moins subjectif que la subjectivité d'un seul individu (ce qui justifie le titre de mon texte.

Mais il faut beaucoup d'intelligence pour comprendre cette notion. Nous voyons bien que c'est une denrée de plus en plus rare dans ce pays voué à la décadence, que tout le monde quitte avant le naufrage final.
        

Pourquoi ma vie est si inutile ?

Ecrit le 31 juillet 2013

Je ressens cette vie comme inutile, parce que je ne suis plus dans l'action.

La vraie vie, c'était cela. Se battre, pour parvenir à remplir les objectifs que l'on me fixait, ou bien, beaucoup plus souvent, les objectifs que je me fixais à moi-même.
Il me fallait me faire violence pour rassembler toute ma pugnacité, mon énergie, pour remporter de petites victoires, ou pour rebondir après de grandes défaites.

La vie pour moi, c'était cela : se battre au quotidien. Les petites victoires étaient ce qui m'aidait à tenir, contre vents et marées. Ne pas accepter l'injustice ou l'iniquité, ne pas être terrassé par la défaite, ne pas être le jouet des évènements. Ne pas se laisser piétiner par les prédateurs et pourris de tous poils. Sauver sa vie et parfois celle des autres.

Et puis sont arrivés mes fils, petits bouts de choux qu'il fallait protéger, loger, nourrir, éduquer, et que je me suis mis à aimer passionnément... Cela a décuplé ma volonté et mon obstination... Je me suis cassé le dos, mais j'étais heureux pour mes petits qui m'aimaient et cela rechargeait mes batteries pour repartir à l'assaut...

C'était beaucoup d'énergie. Avec de la satisfaction au bout.

Maintenant, il n'y a plus d'énergie, il n'y a plus de satisfaction, il n'y a plus de motivation à la vie.
C'est dans le souvenir que se trouve l'espoir. Étrange réflexion due à un présent qui semble bien vide et si inutile.

J'oserais une comparaison entre un passé "guerre de mouvement" et un présent "guerre de tranchée" sans aucune sortie de la tranchée... Il faut tenir, tenir, tenir... Pourquoi ???
   

Je sais encore tester les gens...



Il y a cinq ans, j'avais appelé Gland, on avait bouffé ensemble.
Je m'étais en quelque sorte imposé. Il n'avait pas osé refuser.

Cette année, ils étaient une ribambelle invités par Nène. Je ne me suis pas manifesté, d'ailleurs je n'avais pas leurs numéros de téléphone.
J'ai attendu qu'on m'appelle. On ne m'a pas appelé. Et pourtant j'avais écrit dans un mail à en réponse à Gigi que je serai là-bas le vendredi 21 juin... J'avais indiqué mon numéro de tél...

Ce petit test a fonctionné. Je n'ai jamais été intégré à cette promo. Je les aime, mais ce n'est visiblement pas partagé. Je n'ai pas voulu m'imposer, j'ai eu raison. Mais je suis si triste, d'être si peu de chose pour certains...

Même en amitié, aimer sans être aimé est douloureux.

Qui m'a félicité pour mon commentaire sur la soirée ? Mouche, le Pégo, Nène, Guimé, le Major, Raso, Eugène, Twain, Etienne.
Qui m'a félicité pour mon mariage il y a deux ans ? Jerph, Gland, Twain, Eugène, Gaga, Guimé, Jean-Louis M.
Qui m'a fait l'accolade la plus apparemment sincère ? Bacchus.

mardi 30 juillet 2013

Retrouvailles de la 121ème

Écrit le 30 juillet 2013

Je tiens à exprimer mes remerciements les plus sincères à tous pour cette magnifique soirée, qui n'eut pas été possible sans le dévouement des G.O. (Gentils organisateurs) à qui j'adresse de plus, mes plus vives félicitations.

Certains diraient que cette action était inutile au sens "A quoi ça sert ? Combien ça coûte ?" du cursus EMAyen. Il n'y a pas de réponse à cette question, sauf à dire que l'inutile est parfois l'essentiel. Pour autant, je suis très content d'être venu et je le referais s'il fallait le refaire.

Après une vie de course après la lune, ou dans les mirages désertiques, dans lesquels nous cherchions qui nous étions, cet évènement nous a permis de nous retrouver avec nos rires de vingt ans, mais avec l'âme polie comme des diamants que la sagesse fait briller.

Oui, j'ai été profondément heureux, mais frustré de nous quitter après si peu de temps passés ensemble et ému pour nos chers disparus.

Nous n'avons pu parler à tous, car il aurait fallu compte tenu du nombre de combinaisons de 2 dans 20 = 190 combinaisons... des dizaines de fois plus de temps que nous n'en avons eu à notre disposition. Je tiens à m'en faire excuser  : J'aurais voulu communiquer avec vous tous.
Tant il est vrai que " le bonheur ne se perçoit que dans la douleur de la nostalgie " (JPT, philosophe de bistrot 1950-20??), nous nous en sommes retournés dans notre quotidien, le coeur au bord de nos yeux qui pourtant pétillaient d'étoiles.

Oui, merci à tous, de montrer que l'essentiel, c'est cette réunion inutile au sens cartésien, mais ô combien nécessaire à la manifestation de notre amitié.

En Quarante ans, nous avons enfin appris qu'il y avait dans "amitié" le mot "amour", même si la pudeur doit en pâtir. Nous avons fait la preuve que le temps n'avait pas rompu les liens que nous avions tissés dans la déconnade et la bonne humeur de notre jeunesse...
Merci, merci, merci !

Mon monde merveilleux des souvenirs

Écrit le 16 juin 2013

J'aime me retrouver dans le monde merveilleux des souvenirs. C'est un petit carré de souvenirs concernant essentiellement mes enfants. Que de pensées agréables, que de bons moments passés, si fugacement et dont je voudrais retrouver la réalité pendant quelques minutes encore.
Hélas le temps qui passe ne ressert pas les plats une seconde fois.
Mais j'ai le droit d'aller dans mon carré magique autant de fois que j'ai envie, autant de fois que nécessaire pour remonter mon moral pendant un temps, comme un plein de carburant fournit une certaine autonomie, un certain rayon d'action...
Je sais bien que le trajet restant diminue chaque jour et que bientôt je quitterai le monde merveilleux des souvenirs.
  

Cognitivité

Chronique de nos retrouvailles 2013. 

Cette solitude me va bien. J'écris ce que j'ai envie d'écrire, lorsque j'en ai envie.
Pour l'instant, je suis dans une superficialité qui me surprend énormément. Que suis-je devenu ?...
Je suis en train de peaufiner une stratégie pour nos retrouvailles de promo la semaine prochaine. La veille, plusieurs de mes collègues et moi-même serons arrivés . J'ai résolu de ne pas appeler ceux qui arrivent la veille, comme moi. S'ils m'appellent (ils savent que je serai là et ont mon numéro), j'irais bouffer avec eux le vendredi soir et(ou) le samedi midi. S'ils ne m'appellent pas, ça sera classé. Cela sera une sorte de test. Je ne veux pas avoir l'air de m'imposer, alors que mon souhait n'est que de les revoir; pas de me faire haïr, pas de gêner, pas d'être envahissant...
Ma deuxième préoccupation c'est mon habillement. Un treillis + un uniforme + une redingote ? Est-ce que j'emporte un ciré blanc en cas de pluie ? Chapeau blanc, ou chapeau de brousse Australien en cas de canicule ? Est-ce que je cherche inconsciemment à les repousser par une sape particulière ? Pourquoi toutes ces questions insignifiantes dans ma tête ?
Je suis devenu comme... Une femme, on dirait ! Pourquoi attaché-je autant d'importance à mon apparence ? Je n'étais pas comme ça, dans le temps. Mais plus ça va, plus je deviens ainsi... Est-ce que le déséquilibre de fonctionnement de mon hémisphère gauche au profit de l'hémisphère droit est de nature à me faire devenir une autre personne dans mes préoccupations et mes comportements ? En tous cas, ma cognitivité (hémisphère gauche) est de plus en plus indigente, je m'en aperçois chaque jour, hélas, mais heureusement (que je m'en aperçois) !... Quoique... Ne pas être conscient de ma décrépitude serait peut-être meilleur pour moi... Seuls les imbéciles sont heureux. Je suis devenu imbécile dans mes comportements, mais pas dans la conscience de ma dégradation...

Alors c'est l'hémisphère droit qui prend le contrôle, le cerveau de l'esthétique, de la forme des choses et qui se refuse à la raison...
Bon, je vais continuer dans ma stratégie et dans la garde-robe... Parce que je ne peux m'en empêcher. C'est plus fort que moi.

NDLA : Finalement, ils ne m'ont pas appelé... Ils se sont appelés entre eux. J'ai su qu'ils étaient huit, Qu'ils se sont contactés, qu'ils ont bouffé ensemble, le vendredi soir et le samedi midi et donc... que je n'avais rien à faire avec eux... Je me demande bien pourquoi les avoir revu le samedi soir ? Il y avait tout le monde, y compris ces huit-là...

dimanche 28 juillet 2013

Quel bonheur de pouvoir à nouveau bricoler

Écrit le 28 juillet 2013

Une bonne nouvelle quand même depuis début Juillet. Mon dos ne se bloque plus comme avant pour le moindre faux mouvement.

J'ai commencé début Juillet à rénover mon escalier qui commençait à devenir une ruine... Mes fils m'ont aidé.
Démolition, terrassement, transport en décharge, maçonnerie...



Puis, constatant que je ne me bloquais plus le dos, je me suis enhardi : J'ai fini le chaînage béton armé, l'enduit...
Et je me suis lancé dans la peinture de la façade...

  
 

Je suis très content  de pouvoir à nouveau bricoler, alors que depuis des années je ne pouvais même pas ramasser quelque chose sur le sol...
J'ai retrouvé ma fierté d'être utile, ma dignité d'homme, mon autonomie. Je sers à quelque chose. Je sais faire et je fais. Je n'ai plus honte et ça c'est un cadeau du ciel. Je remercie la providence de m'avoir rendu ma condition d'homme...












Aide mémoire : dérèglement climatique

Écrit le 28 juillet 2013

N'en déplaise aux climatologues politiquement corrects con-rects, arc-boutés sur la doxa conservatrice du dérèglement climatique à cause entièrement humaine, j'ai fait mienne les conclusions de chercheurs bien plus curieux dont le travail est étayé par des résultats corroborés. Ils sont d'ailleurs ignorés par le reste du monde scientifique. Les humains n'ont pas changés depuis Galilée !!!
J'ai oublié les détails de date, de lieu, d'expériences labos, d'analyses géologiques, mais qu'importe.
Essentiellement :
1- Le rayonnement cosmique de la voie lactée induit par les bombardements incessants sur la terre une ionisation de notre atmosphère propice à la formation des nuages. Plus il y a de bombardements, en fonction de notre position dans cette voie lactée, plus il y a de couverture nuageuse et plus il fait froid sur terre. La périodicité des changements climatiques due à notre position dans la voie lactée est très longue (140 millions d'années). Nous sommes au milieu d'une aire froide de plusieurs millions d'années.
2- Le soleil qui réchauffe notre planète et lui donne l'essentiel de sa chaleur a par contre une activité irrégulière de périodicité bien plus courte (en siècles). Actuellement, son hyperactivité produit une activité magnétique intense qui réduit fortement l'impact des bombardements cosmiques. En conséquence, cela diminue la couverture nuageuse et accélère le réchauffement de la terre plus exposé à la chaleur du soleil. Cela expliquerait cette période de réchauffement climatique beaucoup plus que l'effet de serre du CO2 qui n'est qu'une hypothèse non prouvée.
D'ailleurs, il y a des centaines de millions d'années l'atmosphère contenait 5 fois plus de CO2 alors que la terre était couverte de glace.
Concernant le bombardement (ou rayonnement) cosmique, le seul phénomène à découvrir et qui est en cours d'expérience, c'est comment l'ionisation provoque des aérosols qui aboutissent à la formation des nuages et à vérifier que ce sont les nuages de basse altitude qui sont engendrés par ces aérosols...
Donc, la couverture nuageuse est générée par les rayonnements cosmiques de la voie lactée et par l'activité électromagnétique de notre soleil.
C'est la couverture nuageuse qui détermine le climat de la terre.
Le réchauffement climatique actuel (diminution de la couverture nuageuse) est le fait d'une suractivité du champ magnétique du soleil.
Que pèse l'activité humaine dans tout ça ?
Le secret des nuages

vendredi 26 juillet 2013

1940 - Une défaite programmée



Prologue

C'est l'histoire d'un homme dans la tourmente de la débâcle Française de 1940.

Cet homme aujourd'hui disparu, m'a raconté cette épopée hors du commun.
Il a occulté pendant plus de cinquante ans cette expérience douloureuse.

Un jour de 1994, ses souvenirs refirent surface et il me confia pendant 12 heures d'affilées, l'aventure extraordinaire qu'il vécut à partir du 10 mai 1940. Je n'avais pas de magnétophone.
Je lui ai demandé à plusieurs reprises, par la suite, d'enregistrer ce récit. Il refusa toujours, parce que ce souvenir douloureux, il s'en était déchargé en me le racontant, il ne voulait dès lors plus y revenir.

J'ai oublié les noms, les lieux exacts.
Je me sens le devoir de raconter par écrit cette histoire authentique qui m'a été confiée en tant que dépositaire de ce témoignage poignant.
Petite histoire, qui fait partie de la Grande histoire : l'Histoire de France.

On retient généralement la défaite cinglante de nos forces armées, mais connaît-on la bravoure des hommes qui ont donné leur vie pour défendre notre Patrie ? Non.
Je vais donc essayer de vous raconter les faits, tous véridiques en parlant à la première personne du singulier, comme mon père me les a, à peu près, racontés. Vous voudrez bien excuser toutes les imprécisions temporelles, géographiques, nominatives, l'acteur de ces évènements, mon père, n'étant plus de ce monde... 



................... 

09 mai 1940

Après être passés par Montcornet et Monthermé, nous avons fait mouvement vers la frontière.
Nous étions depuis quelques jours dans les Ardennes.
Nous avons peu progressé car nos ordres nous limitent à faire ce que nous faisons et pas plus.

Nous ne savons pas que nous ne sommes pas concernés par la vraie offensive Franco-anglaise qui se déroulera plus au nord ni que notre état-major ne nous fait avancer que pour assurer une continuité du front.

C’est pour cela que notre dotation de guerre est réduite à sa plus simple expression.
Nous avons peu de munitions en réserve. Une seule batterie d’artillerie assure notre couverture à plusieurs kilomètres derrière nous.
Nous venons cependant de percevoir, des petits canons antichars d’un modèle tout nouveau.
Le problème est qu’on a oublié de nous envoyer des instructeurs pour nous apprendre à nous en servir. De plus, on a également oublié de nous fournir les obus qui iraient sûrement bien avec ces canons.

Nous pestons contre la mauvaise organisation de notre armée, mais en nous disant que si nous étions « la cinquième roue du carrosse », nos collègues du front nord étaient certainement beaucoup mieux dotés et que c’était cela l’essentiel.

Ce que nous ne comprenons pas, c’est que bien que nous « attaquions » l’ennemi, il y ait si peu d’officiers, présents dans le régiment. Nombre d’entre eux sont en permission, pendant que nous, régiment de 2500 hommes sommes commandés par un lieutenant.

Enfin, puisque ce n’est pas ici que l’histoire s’écrit, c’est moins grave, mais quand même, autant d’officiers en « perm », c’est vraiment déconcertant.


J’ai fait mon service de 1938 à 1939 dans la 36ème compagnie du 8ème RI.
A peine démobilisable, voilà que commence cette « drôle de guerre », où personne ne se bat.
Il a fallu que les Boches attaquent et neutralisent en un temps record la Belgique et la Hollande pour que les alliés envahissent la Belgique sur la demande expresse du gouvernement Belge, qui jusque là nous avait refusé l’accès de son territoire.



Donc me voici enrégimenté dans le 8ème Régiment d’Infanterie Mécanisée (héritier du 8ème Régiment d’Infanterie de Ligne qui s’est couvert de gloire sous Napoléon... Quelle compagnie ? Quelle section ?...
(Mécanisé : Cela veut dire que les autobus Parisiens réquisitionnés nous ont fait l’honneur de nous transporter jusqu’au front Français)… La pénétration en Belgique, nous l’avons faite de nuit et à pieds…

Je suis Caporal-Chef et je commande une section. Je suis tireur d’élite à la mitrailleuse Hotchkiss

Nous sommes dans des positions en hauteur à moitié en tranchée et à moitié derrière un merlon. Nous dominons le paysage devant nous.
Les collines Ardennaises sont très boisées et pourraient offrir une bonne cachette à un adversaire improbable.

mercredi 24 juillet 2013

Nono assassiné dimanche 8 juin 2008 en Algérie.

Écrit en juin 2008,
A l'ami disparu trop vite parti, dans cet attentat abject de Dimanche en Algérie.

Tu étais un compagnon souriant, enjoué, que toute notre promotion appréciait et aimait.
Tu n'avais aucun don pour la méchanceté.
Toujours rieur, toujours de bonne humeur,
tu restes pour nous, cet ami, que l'on aime,
Mais qu'on ignorait, envoûtés par la vie,
qui nous prend dans son tourbillon.
Et c'est cet instant de ta disparition,
où ton manque cruel nous frappe,
où l'on sait impossible l'instant de te revoir,
que nous réalisons combien tu nous manques et combien tu nous manqueras.
   

lundi 22 juillet 2013

" N'ai-je donc tant vécu que pour cette infâmie et ne suis blanchi dans les travaux guerriers, que pour voir en un jour, flétrir tant de lauriers "


Écrit le 10 juin 2013

Il n'y a pas d'armistice pour la défaite. Seule une victoire peut effacer les stigmates d'une semblable honte.
Pour ma part, j'ai rebondi à chaque échec et j'ai eu des petites victoires, pour compenser les déceptions. Je m'étais habitué à cela, jusqu'au jour où...
Jusqu'au jour où j'ai terminé ma vie professionnelle par une défaite définitive, sans rattrapage possible, sans rebondissement possible, sans autre chapitre à construire.

Ce que je ne savais pas, c'est que la vie privée était à ce point liée à la vie professionnelle. Sans avenir professionnel, il n'est nul avenir privé, dans la mesure où le statut de retraité inutile retentit sur l'influence et sur le moral. La perte de revenus ligote également toute initiative pour tenter de bouger encore.

On ne se sent plus rien, ni dans la société, ni dans sa vie privée, ni pour soi-même.

"La vieillesse est un naufrage", comme l'ont dit Châteaubriant et de Gaulle. Ils avaient bien raison. Ils ne parlaient pas seulement des régressions physiques et mentales, mais aussi de cet abominable écrasement de notre fierté et de notre raison d'être.

Avaient-ils dans la tête également, la répercussion sur le couple ? Étant donné leur position privilégiée, je n'en jurerai pas ! Mais de fait, Quand un homme passe dans cette régression qui est aussi financière, beaucoup de compagnes deviennent méprisantes, dévoilant ainsi, la véritable nature de leurs sentiments qui n'étaient qu'intéressés...

Moralité : Si vous n'appartenez pas à une classe aisée, ne vous mariez pas si vous avez l'intention d'aller jusqu'à la retraite !

    

Des parasites humains



Que j'aimerais écraser certains parasites humains, comme on le fait impunément des doryphores ou autres punaises, limaces, chenilles !

Il en est un récemment, pour lequel j'aurais aimé être son patron, rien que pour l'embaucher et pouvoir le licencier pour faute professionnelle. J'aurais même souhaité une guerre pour pouvoir le zigouiller (trucider) tout à loisir.

Mais mes fantasmes ne se réaliseront pas. La société protège les gens nuisibles encore plus que les humains sensibles et sympathiques, hélas !

De plus, quand on est dans un système qui cache l'identité et permet le harcèlement en toute impunité, il n'est d'autre solution que de s'installer ailleurs, puisque la défense de notre territoire est impossible.

dimanche 21 juillet 2013

Nouveau blog : Nouvelle aventure



J’ai créé mon premier blog sur blog.fr, fin janvier 2007.
La liste est longue et je ne m’en souviens plus. Des dizaines. La plupart sur blog.fr.

Mais depuis plus d’une dizaine de jours, je ne parviens plus à créer un autre blog sur blog.fr.

Pourquoi ? Un dysfonctionnement de leur logiciel qu’ils ne parviennent plus à gérer (intentionnellement ou non ???)

De fait j’ai recréé un blog sur skyrock. Mais cela a tant changé que je ne parviens pas à m’orienter dans la recherche des autres.

Alors je viens de créer celui-ci sur blogspot.
J’avoue que je le trouve parfaitement inabouti ! Je pense qu’il me faudra plonger dans google+ pour avoir des fonctions plus complètes. Mais ce faisant, ne prendrais-je pas un risque important en terme d’intrusion du net dans ma sphère (big brother) ???

Alors, j’attends un peu et je regarde (wait and see)…

L'argent n'achète pas l'amour

Écrit le 15 juillet 2013 :

Je me suis saigné non pas aux quatre veines, mais disons, aux 3 veines et j'ai acheté un mobile Nokia fin de série pour chacun de mes enfants pour leur anniversaire (le même modèle pour chacun).
Pourquoi ai-je mis autant de pognon (3x90€, y'en a qui rigolent, mais pour moi c'est beaucoup), hors de mon budget déjà déficitaire ?
Je voulais qu'il n'y ait pas de jalousie (tous le même), mais pourquoi si cher ? Je crois que d'une certaine manière, je cherche à acheter leur amour. Cela est stupide, je sais.
Je me sens si coupable de n'avoir pas su les élever. Je me sens responsable de n'avoir pas su leur donner une bonne orientation scolaire, de n'avoir pas su les faire résider dans une région pleine d'activité et d'embauches, de n'avoir pas su leur communiquer un tempérament d'aventurier et de fonceur, de n'avoir pas eu de réseau de relations pour les faire embaucher, de n'avoir pas su leur donner l'exemple, tout simplement.
Je les ai trop protégés.
Rempli de remords, je veux au moins leur montrer mon amour. Mais est-ce que cette débauche d'argent atteindra son but ? Je ne le crois pas.

Mon cœur saigne d'avoir été si peu leur modèle, d'avoir été si peu présent et si peu disponible
 
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Écrit le 30 juillet 2014 :

Cette année, j'ai serré les boulons. Mais ils m'aiment autant. C'est aussi dans leur intérêt que l'on ménage l'argent. " Qui veut voyager loin, ménage sa monture".

Ils ont compris que je n'étais pas (ou plus) ce Papa aisé qu'ils ont cru avoir. Les parents de leurs copains travaillaient (et travaillent encore) à deux payes par foyer, dépensaient moins mais économisaient beaucoup. J'ai fait ce que j'ai pu pour eux et maintenant, je peux peu, avec une seule retraite. Mais ils l'ont compris. Il a simplement fallu que j'explique. Que je parle de déficit, d'économie, de nécessité qu'ils deviennent autonomes...

Voilà, l'argent n'achète pas l'amour. Heureusement, parce qu'il y a encore l'amour malgré tout... Cela rend mon sentiment de culpabilité plus supportable et cela m'aidera à m'en débarrasser...

Écrit début 2021 :

Pour Noël je leur ai acheté à nouveau 3 mobiles (Blackberry modèles 2013 invendus à 98€/pièce), mais là, question budget ça allait mieux... J'adore mes fistons !!!

  

 

 

L'absence de l'ami

Ses yeux ne brillent plus, son regard est vide... Sa bouche est ouverte mais ne respire plus...

On cherche à recueillir son souffle, mais on ne sent rien contre la joue... L'air qu'il semble appeler ne circule plus... On enserre son poignet, le pouls ne bat plus, le pouls est éteint... On ne sait pas si c'est vrai, ou si l'on s'est trompé... On recommence... On scrute sa poitrine qui ne bouge plus...
Alors, on dit « Il est mort »... On se regarde tous, pour mieux se rassurer de notre propre existence, puis on le regarde lui, comme si, l'on n'y croyait pas... Comme si, ce n'était pas possible...
Cela fait une éternité... Peut-être une minute... On regarde l'heure, pour la consigner... Parce qu'il faut que la mort soit consignée, figée pour l'éternité... On se regarde à nouveau, désemparés. Dans nos yeux, on le voit lui, il y a quelques instants... Ses yeux clignaient, sa bouche cherchait la respiration qui manquait à ses poumons envahis par le sang... Il cherchait à nous dire, il cherchait à nous rassurer... Et maintenant, tout est fini...

Son regard nous fait peur. Alors nous fermons ses paupières, pour nous rassurer, pour feindre de croire qu'il s'est endormi. Alors que nous ne pouvons supporter ces yeux qui nous donnent honte d'être encore vivants...

Alors, nous nous agenouillons autour de lui, pendant que le crépitement du combat continue. Nous récitons le « Notre Père », parce qu'on n'en sais pas d'autre, tête baissée... Fermant les yeux, je le revois, vivant... C'était, il y a quelques minutes, qui semblent déjà si lointaines, comme dans un passé irréel... Il donnait ses ordres sous le feu ennemi, et demandait au radio la liaison avec le PC... J'entends encore sa voix précise et assurée...

« Ainsi soit-il » !... Ami fidèle, tu es parti... Ton ombre est passée au dessus de nous...
Nous nous relevons.

Nos cœurs battent très forts, comme est forte notre émotion. Notre douleur est vive... Elle ne nous lâchera plus, jusqu'au dernier jour d'engagement armé...
Elle déclenchera notre haine et assoiffée de vengeance, elle armera nos bras, pour frapper encore et encore...
     

Mille euros mensuels de plus...

Si j'avais mille euros de plus par mois !
Mille euros ! C'est peu de chose.  C'est la différence entre un budget inextricable et l'aisance, la facilité, l'insouciance.
 
Ce serait la possibilité de partir en vacances, ce serait le restaurant et le cinéma sans compter. Il y aurait de petits séjours à la mer, l'Olympia, la Traviata à l'Opéra Garnier. Il y aurait des visites à la famille dans le midi, aux amis de promo. La vie serait douce et onctueuse...
 
Oui, mais je n'ai pas ces mille euros mensuels qui font la différence. Il me faut me débrouiller avec Leclerc et Aldi, grouper démarches et emplettes dans un même voyage, fermer le chauffage quand j'ai dépassé le budget. Il me faut choisir entre lunettes pour moi, ou lunettes pour ma femme, cette année ou bien l'année prochaine.
Les vacances ? C'est celles des autres que l'on regarde à la télé. Les vacances c'est  "peut-être un jour, quand les enfants ne seront plus à charge", en espérant que nous ne serons pas grabataire et que nous pourrons encore profiter de la vie
 
C'est une situation que l'on n'a pas choisie, mais que l'on subit. C'est la vie !