Mémoires et radotages (656) – Profiteurs compulsifs

 

Ecrit le 29 août 2025

A l’hypermarché, j’avais presque fini mon déballage sur le tapis roulant réservé aux invalides, quand un trou du cul de 40 ans avec 4 articles dans les mains « Je passe devant vous ! ». Je grommelle, puis « Allez-y… Vous m’avez l’air vachement handicapé, vous »… puis haussant la voix « handicapé de la flemme surtout ! »…

Il répondit qu’il était handicapé moteur… Ah oui certainement il trottait comme un lapin et d’ailleurs il n’a sorti aucune carte d’invalidité…

Je vais expliquer ce que je n’aime pas :

Quand j’arrive à ce type de caisse avec une baguette, je ne dis pas à la personne devant moi que je vais lui passer devant… Et même si elle me dit « passez donc devant », je rétorque que je suis à la retraite et que je peux attendre… Il faut vraiment que la personne insiste pour que j’accepte de le faire en la remerciant et en me confondant en excuses…

Et si une vraie personne handicapée ou mal en point arrive derrière moi, je lui cède bien volontiers ma place en reculant mes articles de mon bras musclé… bien moins musclé qu’avant d’ailleurs…

Alors quand un trou du cul de 40 piges agile comme un lapin passe devant… Et bien je regrette de n’avoir pas trente ans de moins pour lui mettre un pain dans sa gueule ! Quoique ce genre de péteux prendrait les gens à témoin, ferait appeler la Police et porterait plainte. Donc, Le mode d’emploi, c’est plutôt une bourrade pour le repousser en arrière comme je le fis il y a quelques moi chez Aldi…

Et comme je l’ai dit à la caissière, brave femme qui s’amusait beaucoup « On devrait partager la France en deux, les gentils d’un coté, et les saloperies de l’autre ! »… Elle me répondit avec sagesse « Mais les méchants n’auraient plus personne à embêter et ils se battraient entre eux ! »… Je rétorquai « Oh non ! les prédateurs ne se bouffent pas entre eux, hélas ! »

C’est sur ces remarques philosophiques que je quittais cet hypermarché ouvert à tous les braves gens comme aux canailles… Ce qui me fit penser « Loin des gens, loin des tracas ! »

Je rentre à la maison… Dans un autre domaine, je constate encore une fois que des gens (A vrai dire un seul) répondent sur des textes dont ils n’ont lu que le titre… Alors si le titre est ironique et parle d’une belle journée et qu’en fait il s’agisse de la description d’une journée catastrophique, le pseudo-lecteur lâche « Je suis content pour ta belle journée »… C’est une autre forme de triche qui tend à récupérer des lecteurs, sans avoir à lire les autres, dans le seul but de faire un bon score… Pour ces oiseaux-là, je vais faire pareil : ne répondre qu’au titre (mais ça ne m'empêchera pas de tout lire, quand on est con, on ne se refait pas) !