Mémoires et radotages (636) – Mal luné, que je suis !

 

Ecrit le 28 juin 2025

Sur le parking de Leclerc, je sors de ma bagnole et me dirige vers le magasin… Un vioque (environ mon âge, mais pas voûté, pas maigrichon), tourne la tête vers sa gauche et me reluque… Je m’approche because mon chemin passe devant sa position… Il me suit des yeux ! Mézigue, je ne le regarde que du coin de l’œil et ça m’agace ce regard à tête chercheuse ! Je passe devant lui et il continue de me dévisager, je dépasse sa position d’un mètre cinquante tout en pensant « tu veux ma main dans ta gueule ? ». Et sentant que son regard était encore sur moi, sur sa droite cette fois, je me retourne brusquement vers lui (il me regardais effectivement), et ça sort tout seul : « Tu veux ma main dans ta gueule ? ». « De quoi ? » me dit-il. « T’as pas fini de me reluquer grosse tapette ? » rétorquais-je.

Du haut de son surplomb de 30 cm, il baragouine « Je regarde ma femme que j’attends. Connard ! »… Je monte dans les tours « Hé bien regarde ta morue au lieu de baver devant un homme. Gros pédé, Tantouse ! Et va te faire enculer !»

Puis je suis parti, tranquillo…

Et j’ai songé… Que lorsqu’ un homme de 60 kg et un mètre soixante cinq parle, les gus de 95 kg et un mètre quatre-vingt quinze écoutent !

Tiens c’est nouveau… ça vient de sortir !

Je ne le raconterai pas à ma femme, parce qu’elle, trouillarde comme pas deux, me dirait « tu cherches à te faire tabasser, ou quoi ? »… C’est vrai qu’elle aurait raison… Je devrais penser que malgré mon agressivité et la colère qui soi-disant décuple les forces, ma faiblesse actuelle devrait m’inciter à m’écraser ! Un jour il va m'arriver des bricoles ! Mais bon, on se refait pas !

Mais pourquoi la racaille se comporte ainsi et pourquoi j'le ferais pas ?

Quoique, la racaille du 9.3, un seul croisement de regard leur suffit… Faut baisser les yeux devant ces saletés, à moins d’avoir un calibre ! Mais mézigue, j’ai jamais baissé les yeux devant qui que ce soit, mais jamais suivi les gens des yeux non plus… Mais toujours surveillé du coin de l’œil, parce que prudence est mère de sûreté ! Poil au nez !