dimanche 3 novembre 2024

Mémoires et radotages (590) – Un dimanche avant l’extinction

 


Écrit le 03 novembre 2024

Vendredi dernier 1er novembre… C’était l’anniversaire, si je puis dire, du décès de ma Maman… J’ai beaucoup pensé à elle, à cette fin qui s’est prolongée si longtemps… Et puis aussi à mon Papa… Quels bons parents j’ai eu ! Dire, que dix pour cents des enfants ont des parents de merde, qui les brutalisent, les violent, ne les aiment pas…

Oui, j’ai eu beaucoup de chance…

Alors j’ai versé ma larmichette et j’ai prié pour eux… Comme eux avaient prié pour moi et ma fratrie, autrefois…

Et de fil en aiguille, j’ai prié pour mes enfants… J’ai toujours ce sentiment de culpabilité de les avoir fait naître dans cet enfer… Je sais, je suis théoriquement responsable mais pas coupable, je sais, je ne pouvais pas savoir à l’époque… Je sais tout cela… Mais c’est plus fort que moi… Alors je prie pour eux et j’implore le tout-puissant qu’il les protège de ces carnassiers qui mènent le monde, de ces racailles armées qui fleurissent partout, de ces envahisseurs barbares auto-endoctrinés, de ces imbéciles moutonniers qui inversent les valeurs de la morale et de la république, parce qu’ils ont des cerveaux malades, incapables de reprendre pied avec la réalité et parce que le Régalien ne sait plus être régalien

Oui, je prie, parce que je ne peux les protéger comme quand ils étaient petits…

Aujourd’hui, c’est dimanche… Alors je suis allé chez Aldi, acheter pain et croissants à prix 3 fois moins cher que chez le boulanger…

A la caisse, toujours pas de tablette pour poser mon sac… alors c’est en me baissant jusqu’au sol que je le remplis… Quel mal de dos à chaque article mis dans le sac !

Je le dis à la caissière que je connais bien et qui est très sympathique :

Moi : Aldi veut perdre tous ses clients en leur faisant mal au dos ? Faut-il que j’amène un tabouret pour y poser mon sac ?

Elle : Vous savez j’y peux rien, la direction ne veut rien savoir ! Vous n’avez qu’à amener votre femme, elle vous aidera !

Moi : C’est déjà ma femme qui charge la remorque, et qui se baisse, et moi je la décharge à la déchetterie : c’est à ma hauteur sans me baisser… Elle charge et je décharge !

La caissière me regarde et me lance un regard désapprobateur : Ohhhh, voyons !

Moi : Oh zut, excusez-moi, celle-là, je ne l’avais pas fait exprès !!!

J’ai les mains gelées… Je suis habillé comme pour une expédition polaire… ou presque…

Vite à la maison ! Quand je pense que mon frangin me conseille, avec raison, de faire de la marche à pied !... Il est fou ! Trop froid pour moi !