Je tombe très souvent du train de
la vie légère et insouciante, de ce train bondé de superficialité. J’oublie
très souvent que ne pas penser, aide à supporter la vie…
Les fêtards de l’absurde, de l’irréel, de la farce créent le monde des possibles, le monde des vivants, le monde où l’on survit…
Parfois, je cours après ce train, me hisse à l’intérieur et pour un temps j’oublie les questions essentielles, les questions sans réponses, les dissertations sans histoires. Je me saoule alors avec des mots plaisants, des traits d’esprit, des propos grivois, des expressions graveleuses, pour oublier que j’existe, pour oublier la solitude, pour avoir chaud.
Mais au matin parfois, lorsque l’âme dégrise, les mièvreries de la veille, me dégoûtent et me semblent si inutiles.
Quand jadis, il m’est arrivé de faire l’amour avec une fille quelque peu gourde, il me venait après, à chaque fois, un profond dégoût de moi-même, comme si je m’étais sali.
Il est difficile de vivre, dans un monde en folie, dans un monde artificiel, dans un monde qui fuit vers un avenir improbable.
Les fêtards de l’absurde, de l’irréel, de la farce créent le monde des possibles, le monde des vivants, le monde où l’on survit…
Parfois, je cours après ce train, me hisse à l’intérieur et pour un temps j’oublie les questions essentielles, les questions sans réponses, les dissertations sans histoires. Je me saoule alors avec des mots plaisants, des traits d’esprit, des propos grivois, des expressions graveleuses, pour oublier que j’existe, pour oublier la solitude, pour avoir chaud.
Mais au matin parfois, lorsque l’âme dégrise, les mièvreries de la veille, me dégoûtent et me semblent si inutiles.
Quand jadis, il m’est arrivé de faire l’amour avec une fille quelque peu gourde, il me venait après, à chaque fois, un profond dégoût de moi-même, comme si je m’étais sali.
Il est difficile de vivre, dans un monde en folie, dans un monde artificiel, dans un monde qui fuit vers un avenir improbable.
Il serait si simple d’exister, si
l’on était pétri d’absolues certitudes.
Exister, c’est quoi ? Je crois bien qu’exister est pour moi, le vécu incessant des émotions et des sentiments les plus forts. De ces émotions et de ces sentiments qui élèvent la nature humaine… Cela exclu bien évidemment la haine, la jalousie, l’envie, l’obséquiosité…
Je crois que j’existais pleinement, dans l’amour vrai, dans la peur, dans le courage, dans le sacrifice, dans les larmes de joie, dans la reconnaissance, dans le pardon, dans le merci, dans la tendresse… Je crois que j’existais pleinement, dans un univers humain réel, à ces seuls moments là…
Ces moments ne durent guère, mais ils remplissent l’âme d’un baume d’une douceur à nulle autre pareille et confèrent une force peu commune à qui a la chance de pouvoir les vivre…
Exister, c’est quoi ? Je crois bien qu’exister est pour moi, le vécu incessant des émotions et des sentiments les plus forts. De ces émotions et de ces sentiments qui élèvent la nature humaine… Cela exclu bien évidemment la haine, la jalousie, l’envie, l’obséquiosité…
Je crois que j’existais pleinement, dans l’amour vrai, dans la peur, dans le courage, dans le sacrifice, dans les larmes de joie, dans la reconnaissance, dans le pardon, dans le merci, dans la tendresse… Je crois que j’existais pleinement, dans un univers humain réel, à ces seuls moments là…
Ces moments ne durent guère, mais ils remplissent l’âme d’un baume d’une douceur à nulle autre pareille et confèrent une force peu commune à qui a la chance de pouvoir les vivre…
Exister, c’est donc bien cela… Quand la société se sépare de vous, quand les traits ont vieilli et que la séduction n’opère plus, il n’est plus d’amour, il n’est plus de héros, il n’est plus d’adrénaline, il n’est plus d’existence. C’est à ce moment que la déprime frappe, que les forces faiblissent rapidement, que la vie semble insipide, que les vieux n’ont plus l’envie de survivre…
© zalandeau mardi 2 décembre 2008
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