vendredi 31 mai 2019

Les Européennes dans mon village

Vive mon village ! (Pour une fois)...





Abstentions
44,65%
Votants (570 personnes)
55,35%
Blancs
2,98%
Nuls
1,16%
Exprimés
95,87%

jeudi 30 mai 2019

Aigri, méprisable, dépression



Je suis dans un corps qui n'est pas le mien. Je suis dans un cerveau qui n'était pas le mien. Je suis un être aigri, amer, inutile, nul à chier.

Comment ai-je pu vivre, travailler toute une vie, avec une obstination, une détermination, une pugnacité aussi grande ? Comment ai-je pu globalement être aussi "content de moi" ?

Tous mes échecs me reviennent à la gueule, bien plus puissants que mes petites victoires éphémères et puériles.

Et je subis de ma conjointe non seulement la haine, mais depuis samedi son mépris...

Si je suis méprisé, c'est probablement que je le mérite. Après tout on ne peut avoir raison contre le monde entier.

Mais, si je suis méprisable (encore faudrait-il le prouver), je ne suis pas obligé de subir ce mépris.

Vas me mépriser ailleurs !!! Casse-toi !

En fait, comment juger de ma vie, de mon existence ?

Je crois que le point positif est que je suis aimé par mes trois fils. J'ai été aimé par mes parents, qui doivent continuer de le faire de là-haut, probablement; en tout cas je préfère le croire.
Par contre, mes trois amis se sont détachés de moi et j'ai beau leur courir après, rien n'y fait.

Finalement, c'est peu ! Hitler aussi était aimé par trois personnes ou plus mais ce n'est pas cela qui fait de lui quelqu'un de bien...

Cette dépression du retraité me marque autant ou même davantage que mon père. Je voudrais pouvoir croire que c'est cette affection qui altère mon jugement sur moi-même, mais je n'y parviens pas.

mercredi 29 mai 2019

Mémoires et radotages (210) – Le sourire mitigé du jour


Écrit le 23 mai 2019

Tout à l’heure, je sortais de la pharmacie, quand un jeune dégingandé, tend la main et demande « SVP, c’est pour manger ».
Je lui répond « Moi aussi, c’est pour manger » et je continue de marcher.
Je l’entends dire « Hé, con, vas ! »
Je me suis mis à rire carrément et cela m’a mis de bonne humeur…
Je me suis quand même fait la réflexion que ce n’était pas en draguant les gens comme cela qu’il risquait d’engranger de la tune !

Ceci dit, pendant que mes pas me ramenaient au parking, je me suis demandé si j’avais bien fait… Parce que très souvent, on tombe sur des jeunes qui n’ont pas d’argent de poche et qui font la manche pour s’acheter des conneries. Une fois même, un gus m’avait dit « c’est pour m’acheter du Whisky »… Je lui avais alors fait un bras d’honneur en lui disant qu’il ne manquait pas de culot !

Je me souviens, quand je travaillais en région Parisienne, parfois des femmes enceintes avec des lardons sur les bras assises sur les marches des couloirs de métro, avec une sébile. Souvent des gosses.
A certains feux rouges il y avait des mendiants qui de la même façon tendaient la main.
Je me souviens d’un gamin blond, pendant que j'attendais le feu vert dans ma bagnole. La première fois, je lui avais donné des sous… Mais la fois suivante, je l’ai fait parler « Je suis Roumain », m'avait-il dit avec un accent à couper au couteau…
Il faisait donc partie d’un réseau de maquereaux des pays de l'est qui exploite les gamins, les estropiés, les femmes, les vieux, pour se remplir les fouilles ! Du proxénétisme sans sexe, en fait !

Et que dire des duos de gamins Rom qui vidaient les parcmètres et d’autres qui cassaient les vitres des voitures des conductrices pour s’emparer de leur sac à mains ? Enfin, c’est une autre histoire sans rapport et hors sujet !


Mais soudain, j’ai pensé « Et si ce jeune disait vraiment la vérité ?  Et s’il n’avait pas de quoi manger ?»
Car, je donne parfois à des gens qui ont une sébile et dont j’estime qu’ils sont des vrais mendiants. Je dis bien parfois, pas à chaque coup !

Ce mini évènement me donne un petit souci… J’ai réfléchi et je vais adopter une stratégie pour la prochaine fois… Je dirais à l’éventuel quémandeur « Vous avez vraiment pas de ressource pour manger ? Et bien je vous conduis à la banque alimentaire (ou bien au secours catholique)… S’il refuse, tant pis qu’il aille se faire tâter ! S’il dit oui, je suis encore capable de lui payer un casse-dalle…

Bref, ça me ferait vachement c…., si je refusais d’aider quelqu’un qui n’a vraiment pas de quoi manger, c’est certain…

mardi 28 mai 2019

Elle était pourtant si...



Une femme qui me harcèle en moyenne deux fois par jour.
Une femme qui a transformé la maison en dépotoir, en taudis.
Une femme qui pue la transpiration et change de vêtement la semaine des quatre jeudis.
Une femme qui ne s'aime pas mais a de l'amour propre mal placé.
Une femme qui est masochiste et qui aime me faire du mal verbalement.
Une femme bourrée de tocs.
Une femme jalouse et haineuse de tout.
Une femme qui ne se soigne pas, ni médicalement, ni corporellement et qui va habillée comme une SDF.
Une femme qui fait une scène si on a l'audace de faire le ménage ou la vaisselle.
Une femme aux délires paranoïaques permanents.

Tout ça dans la même personne.

.........

Je crois que mon mal-être n'est pas seulement lié à ma perception de ma personne au passé et au présent, mais aussi beaucoup à cette femme que j'aime, mais qui est insupportable, stressante et probablement fait naitre en moi des pensées morbides.

Je crois qu'elle est maniaco-dépressive ? Et peut-être contribue-t-elle à me rendre dépressif. Elle "déteindrait" sur moi en quelque sorte...
Le futur avec elle est horrifiant et c'est peut-être cela que je fuis en regardant passé et présent...

Elle était pourtant si belle, si mignonne, si charmante, quand je l'ai connue !
Elle était un peu trop effacée cependant...

De quoi vient son basculement vers son état actuel ?
Je vais y réfléchir.

lundi 27 mai 2019

Mémoires et radotages (209) – Retrouvailles or not retrouvailles ?


Écrit le 21 mai 2019

Les retrouvailles… C’est bientôt ! Enfin… Peut-être…
Content de les revoir cette année, il se souvient toutefois de l’amertume qu’il avait éprouvée lors des retrouvailles de 2017, parce que cela était si fugace, trop fugace…

Mais en deux ans son mental a régressé en terme de volonté, de courage, de force mentale… 800 bornes, rien qu’à l’aller, à se taper et en plus le week-end de la pentecôte ! Il trouve cela très éprouvant… Il est vrai qu’en 2017 Jielleaime l’avait si gentiment véhiculé (à cause de sa capsulite à l’épaule) et ainsi il n’avait pas eu d’appréhension…
Et puis, il y a ses vertiges, comme en 2007, 2008 et 2009… Dans ces moments-là, il est dans un autre monde : Il perd beaucoup en cognitivité et en réactivité, ce qui est très peu recommandable quand on conduit un véhicule…

S’il est dans ces dispositions à l’approche du départ, il jettera l’éponge.

Il y a un sentiment d’interrogation quand on se voit décliner ainsi… Cela est si rapide et on ne peut rien y faire, seulement constater...
Tout cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant…

Il est possible que la fin de la route soit proche, au propre comme au figuré, se dit-il… Les mêmes symptômes, qu’il y a une douzaine d’années… On sait que la répétition n’est pas infinie !

Alors, à mes collègues de promo, je leur dis « A bientôt », ou pas ?

Le mieux c’est de ne rien dire, pour le moment… Il y aura peut-être une accalmie… Qui sait ?


Qu'elle crève !



-Ma chérie, regarde ce que tu veux.

-Non non. Continue à regarder ton émission de merde. J'ai le droit de rien regarder ici. Je suis pas chez moi.

-Mais si ! Tiens, la télécommande ! Choisis ce - que - tu - veux !

-Garde-là ta télécommande.

.....

Je fis défiler toutes les chaines en commençant par TF1 et je lui citai les titres :

-TF1 Patati, A2 patata, FR3 Patal'autre, Canal on l'a pas, etc, etc, etc... On est au bout. Qu'est-ce que tu veux ?

-J'en ai rien à foutre.

-Prends la zapette et choisis.

-Tu mets ce que tu veux et j'ai le droit de rien, c'est toujours pareil avec toi.

-Mais non ! Puisque je te dis de choisir ce - que - tu - veux - toi ! Je peux quand même pas savoir ce que tu veux regarder alors que tu n'es pas là ? J'ai quand-même droit de regarder quelque chose pendant que tu es absente ? Maintenant que t'es là tu choisis.

-C'est toujours pareil avec tes émissions de merde, tu es le seigneur et maître. Je suis pas chez moi.

Et tout ça avec un œil mauvais, un rictus de haine aux lèvres et sur un ton d'une méchanceté inouïe...

Ça a continué. Alors la moutarde a monté. J'ai parlé d'un ton sec ! Je lui ai dit :

-Pour qui tu te prends, là ? Tu me fais chier pour le plaisir de me faire chier.

Elle est sortie de la pièce en claquant la porte et en me balançant encore une vacherie. Je ne sais même plus quoi.

J'ai eu alors une envie de la poursuivre de l’attraper, de lui ruiner la gueule, de la zigouiller, dans une mare de sang...

Puis j'ai compris que si elle revenait, je risquais de perdre le contrôle... Ce serait quand même idiot de finir ma vie en taule !!!

Alors je suis descendu au sous-sol et j'écris, pendant que mon cœur reprend petit à petit son rythme normal...

J'en peux plus. L'un de nous deux est de trop. Je regrette d'avoir épousé cette merde ! Et dire que je viens de lui acheter 3 pantalons, 2 impers, 1 duffle-coat... Je suis si con, que c'en est pas possible...

Un enfer que j'ai dit. Un enfer entre maintenant et ma mort. C'est vrai. Il faut qu'elle crève, cette charogne, cette pétasse, cette folle ! Ou que je crève, avant d'être aussi dingue que cette morue ! Je n'en peux plus. Ma tension est très élevée... Elle sait que c'est mon point faible. C'est certainement pour me faire crever qu'elle me provoque...

....

Ça y est, je sombre dans la déprime, la fatigue, le dégoût de tout...


Le petit Julien

Un enseignant a demandé aux élèves de sa classe combien d'entre eux étaient des fans de MACRON .

Ne sachant pas vraiment ce qu'est un fan de MACRON, mais voulant être aimés de l'enseignant, tous les enfants ont levé la main, à l'exception du petit Julien .

L'enseignant a demandé au petit Julien pourquoi as-tu décidé d'être différent ... encore une fois ?
Petit Julien a dit : « Parce que je ne suis pas un fan de MACRON . »
Le professeur a demandé : "Pourquoi n'es-tu pas un fan de MACRON ?"
Julien a dit : Parce que je suis de droite .
Le professeur lui a demandé pourquoi il est de droite .
Le petit Julien répondit: "Eh bien, ma mère est de droite et mon père est également de droite, alors je suis de droite ."

Le professeur, agacé par cette réponse, lui demanda: "Si ta mère était une idiote et ton père, un crétin, tu serais quoi ?


Le petit Julien a répondu: ''Un fan de MACRON !"
 

vendredi 24 mai 2019

La vieillesse est un naufrage



La vieillesse est un naufrage selon Chateaubriand. Lire les mémoires d'outre-tombe me rassérène quelque peu. J'y perçois les affres du grand écrivain. D’ailleurs de Gaulle avait lui-même repris cette citation. Je ne suis plus seul à m’accommoder de la solitude oppressante face à mon passé et à mon présent; solitude que la vieillesse creuse comme un fossé, entre le vieux et la société des vivants. C'est un mur d'incompréhension et d'ignorance. D’ailleurs de Gaulle avait lui-même repris cette citation

Il est vrai que bien vivre sa vieillesse c'est savoir passer un pacte avec cette solitude. Mais saurais-je le faire ?

Tout a été écrit par nos illustres prédécesseurs. Y puiser le réconfort d'une complicité d'outre tombe permet de se sentir moins seul.

J'aurais du choisir ma compagne comme on choisit un ami. Certes, j'avais déjà formulé cette idée, puisqu'il y a deux ans je l'avais même enseignée à mon fils cadet. Hélas ce n'est pas à soixante piges qu'il m'aurait fallu avoir cette sagesse, mais bien avant...

Faut-il passer par ces tourments, avant de parvenir à la sérénité ?
        

jeudi 16 mai 2019

Je leur pisse à la raie !



J'ai plein le cul de ces feignasses qui font du fric en dormant !
J'ai plein le cul de ces autres feignasses qui font grève pour gagner plus sans travailler !

C'est la même engeance ! C'est à celui qui foutra rien ! Une toute petite différence : Les deuxièmes sont jaloux des premiers et les premiers méprisent les seconds...
Mais sinon, tout ça, c'est feignasses et compagnie...

J'ai passé ma vie à travailler et cela m'a permis de gagner ma vie, comme l'homo-érectus qui ramenait du gibier, ou celui qui fabriquait les vêtements en peaux pour la tribu...

Ah, bien sur, j'ai parfois contesté la valeur du vêtement ou du gibier, car il n'était pas question que je me laisse berner... Mais lâcher mon silex, ou ma massue et manifester ma jalousie du chef de clan qui thésaurise les peaux de bêtes, non !
Le chef est juste ou il n'est pas ! Et s'il n'est pas, on le déboulonne ! On lui dit "T'es plus chef parce que t'es devenu un sale con, qui sert à rien !".
Seule la valeur du travail rend l'homme noble et utile. Le chef assume une fonction charismatique qui fédère, organise et protège. C'est lui qui pérennise la tribu.
Les chasseurs, les cueilleurs, ceux qui produisent, qui transforment, qui instruisent, qui soignent, qui rendent des services nécessaires ou qui règlent les conflits sont les moteurs de l'humanité organisée en tribu sociale.

Alors les dormeurs, les jaloux, les envieux, les ceusses qui veulent rien foutre, les profiteurs par au-dessus ou par dessous, les tondeurs de laine sur le dos, les suceurs de sang, les presseurs de mamelles, les voleurs, les ceusses qui qualifient le travail d'imposture... JE leur dis d'aller se faire foutre. Ils sont vénéneux et toxiques pour la société.

Je leur pisse à la raie !

mardi 14 mai 2019

Mémoires et radotages (208) – Journalistes ignares – Macronistes malfaisants


Écrit le 09 mai 2019

On en entend, on en entend… des conneries ! Je pourrais dire des « bêtises », mais cela est si bas, que cela ne mérite pas de ma part une telle correction de langage.

Il y a plusieurs mois, sur une chaîne d’info (je ne sais plus laquelle), François Langlet était sur le plateau avec la présentatrice…

Celle-ci parlant de la TVA (à cause des Gilets jaunes qui demandaient de baisser la TVA et autres conneries), elle expliquait très savamment, que la TVA de 20 % (Taxe à la Valeur Ajoutée), sur une chemise que vous payez 20 euros, était de 4 euros… N’importe quoi !

Le prix affiché et payé étant de 20 euros TTC, cela signifie que le prix hors taxes est de 16,67 € et donc la TVA de 3,33 €… Et non 4 euros, comme elle l’a mentionné ! Ce qui n’est quand même pas pareil du tout.

Ce qui m’étonne le plus, c’est que François Langlet n’ait rien dit ; pas un mot !

Alors que faut-il penser de cet économiste ? Qu’il dormait ou rêvassait ? Qu’il n’a pas fait attention ? Que par politesse il n’a pas voulu contredire l’animatrice ? Ou bien qu’il soit aussi nul en maths qu’elle ?

En tout cas, ce genre de calcul erroné, qui augmente indûment la TVA, tendait à aller dans le sens des GJ en truquant la réalité… Il n’y a pas besoin de rajouter de l’huile sur le feu, quand on est journaliste !

Le pire c’est que personne n’a rien dit : Pas une lettre de critique, rien !

Les téléspectateurs sont des veaux ! Cela ne m’étonne pas que les diabolisations et autres manipulations fonctionnent si bien sur des veaux qui gobent tout… Société de merde !

….….

Je ne sais plus quel Macroniste… Ah si, cest Macron lui-même !

Il annonce le plein emploi, lors de sa conférence de presse !

Tout de go, la journaliste lui demande ! « Pour vous c’est quoi le plein emploi ? »

Et le président qui benoîtement se met à répondre : « 7% de chômage ! »…

Je ne savais pas que 7 était égal à 0… C’est certainement ce genre de maths modernes qu’on apprend à l’ENA (Ecole Nationale des Ânes) dont il est issu.

……….

Et pendant ce temps là, la Macronie continue de brader les bijoux de familles de la France (ADP, FJ, etc…) sans que l’opposition ne puisse rien faire… Les amendements concernant ces dispositions de la loi pacte, sont tous rejetés…

Tout cela parce qu’avoir 20 % des voix des électeurs français, permet d’obtenir 63 % des députés !!!

Un cinquième des Français les plus dépravés gouverne l’ensemble des Français, imposant ses choix ultra-libéraux et décadents à tous !

La « démocratie », qu’ils appellent ça ! Moi j’appelle cela une dictature non représentative !

 

lundi 6 mai 2019

Pour une fois, nous sommes des libérateurs



C'est bien ! C'est même très bien ! Et j'en suis fier.

Cette actualité révèle l'inutilité passive de presque toute l'Europe. Je vois une Allemagne actuelle devenue aussi munichoise que nos pays de l'entente cordiale représentés par Chamberlain et Daladier en septembre 1938... Un défaitisme béat à toute épreuve, tant pis pour les autres... L'ignorance feinte du danger qui mène à des lendemains qui déchantent... Europe égoïste, divisée, construite à la hâte, uniquement pour satisfaire des intérêts égoïstes et qui fait l'Autruche croyant éviter le danger...

Il y en a tellement qui "sautent comme des cabris en disant : l'Europe, l'Europe, l'Europe". De Gaulle avait déjà et encore raison. Ils me dégoûtent, car ils vivent sur des petits nuages hors des réalités. L’Europe n'existe pas !

Certes, notre intervention au Mali n'a pas que des motivations pures et angéliques. Comme dans le cas de l'opération Bonite à Kolwezi en 78, des intérêts économiques, politiques et stratégiques sont en jeu.

Certes encore, la position de la Grande-Bretagne est différente des autres pays européens. Ses drones nous aident militairement dans le cadre de la mise en commun de ce type de matériel. Il est évident d'autre part qu'une intervention au sol des Anglais (au même titre que celle des Américains), serait très mal perçue par l'Afrique et serait du pain béni pour les islamistes de tous poils.

Nous avons donc fait au Mali (toutes proportions gardées), ce que nous n'avons pas fait il a 75 ans, pour la Tchécoslovaquie ou pour la Pologne...

C'est à dire qu'en aidant le Mali, nous nous aidons, de la même façon que nous aurions remporté la victoire et empêché une guerre mondiale si nous avions porté secours à la Pologne en envahissant l'Allemagne en 1939.

Ceci dit quand nous parviendrons aux frontières du Mali, notre intervention changera de nature et deviendra de type Indochine, Vietnam, ou Afghanistan. Comme dans ces conflits, une épée de Damoclès, mais cette fois sur la tête de tous les pays du Sahel, en provenance de repaires sanctuarisés, nous astreindra à un choix Cornélien : Rester ou partir.

Partir, ce n'est pas véritablement aller bien loin, pour des troupes Françaises bien implantée en Centrafrique et dans pas mal d'autres Pays de notre ex-empire colonial.

Rester, dans un pays où les extrémistes jihadistes sont très détestés et où on a beaucoup de place pour ne pas exaspérer les autochtones est moins problématique pour notre popularité, mais par contre générerait un enlisement et des pertes humaines pour notre armée ainsi qu'une hémorragie financière et un retournement de l'opinion en France.

L’Afrique n'est pas actuellement capable de se défendre militairement (comme l'Europe d'ailleurs). A cause de beaucoup de raisons dont nous portons d'ailleurs une partie de la responsabilité.

Si donc les bandits sont repoussés, ils ne sont pas vaincus. Ils reviendront.
 

samedi 4 mai 2019

La paranoïa (le délire paranoïaque)




Écrit par Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso et Dr Lyonel Rossant


La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente et un sentiment de persécution. Le traitement repose sur une psychothérapie associé à la prise de neuroleptiques. L'hospitalisation est parfois nécessaire. 

Sommaire

1.     Qu'est-ce que c'est ?
2.     Les symptômes de la paranoïa
3.     Causes et facteurs de risque
4.     Traitement de la paranoïa

Qu'est-ce que c'est ?


C'est une psychose caractérisée par un délire systématisé, sans affaiblissement des capacités intellectuelles. Cette psychose débute à l'âge moyen de la vie sur un fond de caractère paranoïaque (méfiance, orgueil, hypertrophie du Moi, susceptibilité, jugement faux, rigidité du psychisme ) à la suite bien souvent d'un conflit psychoaffectif d'importance variable.

Le délire est bien systématisé, interprétatif (dont la principale thématique est la persécution) et les réactions agressives contre autrui sont violentes et fréquentes. Le sujet, comme dans toutes les psychoses, adhère totalement à son délire.

Les symptômes de la paranoïa

  • Méfiance exagérée ;
  • Le doute incessant ;
  • La tendance au secret ;
  • Les interprétations négatives des gestes et des paroles ;
  • La rancœur ;
  • L'agressivité ;
  • Le soupçon ;
  • La psychorigidité
  • Une surestimation de soi ;
  • Une sous-estimation des autres ;
  • Un orgueil démesuré ; 
  • Un autoritarisme tyrannique ;
  • L'absence d'autocritique ;
  • Des troubles dans les relations sociales ;
  • Parfois la personne est hypocondriaque ;
  • Dépression.

Causes et facteurs de risque


La paranoïa touche plus souvent les hommes que les femmes. La maladie est plus importante à partir de 40 ans. Cette pathologie psychologique est exaltée par une consommation excessive l'alcool, de substances toxiques telles que la cocaïne. Certains médecins évoquent également des lésions cérébrales après un traumatisme crânien par exemple ou un manque d'oxygénation du cerveau. 

Plusieurs sortes de délires paranoïaques sont décrits :

  • le délire d'interprétation : C'est un patient chez qui un beau jour tout devient subitement clair, tout s'explique, tout s'illumine.
  • A partir d'une perception ou d'une sensation réelle, le malade construit un délire systématisé, souvent de persécution, dans lequel tout prend une signification personnelle pour lui : il juge intentionnel et souvent malveillant le hasard.Ces déductions sont parfois vraisemblables et le patient peut même présenter des preuves qui provoquent parfois le doute et même l'adhésion de l'entourage.
  • Le délire de jalousie et d'érotomanie est un délire passionnel portant sur l'infidélité supposée du partenaire.
  • Le délire de revendication : l'éclosion du délire est brusque et rapide à l'occasion d'un fait réel et précis : surtout un préjudice, un procès perdu, une injure faible, un avancement retardé, une réforme repoussée...

Dans tous les cas, il s'agit d'une injustice vraie ou fausse dont le malade se considère la victime et entreprend d'obtenir réparation.

L'idée de préjudice devient une idée, fixe, obsédante et dominante.

Le besoin d'obtenir la réparation est impérieux. Il s'accompagne d'un état d'exaltation passionnelle et ces patients sont bien connus des magistrats.

Parmi ces délirants revendicateurs les psychiatres reconnaissent :

  • Les "quérulents processifs" ou procéduriers qui se ruinent en procès ;
  • Les "idéalistes passionnés" qui luttent avec acharnement pour une idéologie politique. Ce sont les fanatiques de la politique et de la religion; ils élaborent un système délirant de réforme sociale, religieuse ou artistique, et ajoutent souvent à des idées généreusement utopiques la cruauté la plus terrible ;
  • Les "inventeurs méconnus" qui doivent s'efforcer de prendre des précautions et de déjouer les complots ;
  • Les "délirants hypochondriaques", etc.

Traitement de la paranoïa


Les neuroleptiques sont souvent associés à la psychothérapie.

L'hospitalisation est parfois nécessaire, parfois même l'internement psychiatrique, quand le paranoïaque accuse un persécuteur précis. De même, l'hospitalisation est envisagée quand le patient devient dangereux pour lui-même (suicide) et/ou pour les autres (agressions).