Écrit le 24 février 2013
Je revois les "formidables" aspects de ma vie passée, mon courage, mon abnégation, dont je n'ai rencontré que peu de copie parmi les gens que j'ai fréquenté. Je me dis que si je n'avais pas les qualité pour "réussir", j'avais au moins celles qui peuvent me rendre fier de ma personne et me permettre de regarder les gens dans les yeux. Bien que je n'aime pas trop regarder les gens dans les yeux de peur de les gêner...
Ma honte d'être devenu inutile et d'être à la charge de la collectivité diminue.
Mon acharnement dans la couture, (dont je ne suis vraiment pas une des recrue les plus douées), me redonne goût à cette vie que j'ai toujours assimilée à l’opiniâtreté, à la volonté, au courage. Cette vie de combat que j'ai eu n'a que peu à voir avec ces misérables travaux de petites mains, mais c'est devenu un travail à mon niveau, ou du moins mes compétences ont diminué à ce niveau.
Je me dis qu'il n'y a pas de honte d'être amoindri. Je ne l'ai certes pas fait exprès.
Il faut m'habituer à ce nouveau corps, à ce nouveau cerveau.
J'en suis là de ma vie, après cette glissade par surprise, je bloque mes mains sur les rebords pour ralentir la vitesse.
Je vais peut-être enfin contrôler le dérapage (comme je savais le faire au volant)..
Je commence à "re-percevoir" le coté positif des retrouvailles de
la promo. C'est bon signe.
Je revois les "formidables" aspects de ma vie passée, mon courage, mon abnégation, dont je n'ai rencontré que peu de copie parmi les gens que j'ai fréquenté. Je me dis que si je n'avais pas les qualité pour "réussir", j'avais au moins celles qui peuvent me rendre fier de ma personne et me permettre de regarder les gens dans les yeux. Bien que je n'aime pas trop regarder les gens dans les yeux de peur de les gêner...
Ma honte d'être devenu inutile et d'être à la charge de la collectivité diminue.
Mon acharnement dans la couture, (dont je ne suis vraiment pas une des recrue les plus douées), me redonne goût à cette vie que j'ai toujours assimilée à l’opiniâtreté, à la volonté, au courage. Cette vie de combat que j'ai eu n'a que peu à voir avec ces misérables travaux de petites mains, mais c'est devenu un travail à mon niveau, ou du moins mes compétences ont diminué à ce niveau.
Je me dis qu'il n'y a pas de honte d'être amoindri. Je ne l'ai certes pas fait exprès.
Il faut m'habituer à ce nouveau corps, à ce nouveau cerveau.
Quand j'étais jeune, je voyais le sommet de la vie et de la réussite à 50
ans, comme on aperçois le haut du toboggan au bas de l'échelle. Je
n'envisageais même pas une possible vie après cet âge ! Cinquante ans ont
sonné, j'ai continué à me hisser sur ce toboggan...
Et alors, je me suis rendu compte qu'il y avait la partie glissante du toboggan et que la dévaler allait très vite sans réclamer nos efforts, indépendamment de notre volonté.
Et alors, je me suis rendu compte qu'il y avait la partie glissante du toboggan et que la dévaler allait très vite sans réclamer nos efforts, indépendamment de notre volonté.
J'en suis là de ma vie, après cette glissade par surprise, je bloque mes mains sur les rebords pour ralentir la vitesse.
Je vais peut-être enfin contrôler le dérapage (comme je savais le faire au volant)..
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