AFP / DANIEL ROLAND :
« Or,
contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande
continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas
plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.
Ce
sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de
l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe),ignorées délibérément
par le gouvernement (Élaboration selon les principes des ACV des bilans
énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts
environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques
et de véhicules thermiques à l’horizon 2012 et 2020, (novembre 2013).
Sachant
que ces voitures servent essentiellement à des trajets courts, il est probable
que le kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais
atteint.
De
plus, tout le CO² émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère
avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre.
Alors
qu’il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules
fines, comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus,
les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que
le diésel ».
La
voiture électrique émet certes moins de particules que la voiture thermique,
puisqu'elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle possède bien des
freins, des pneus, et roule sur le goudron !
Au
final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture
thermique.
L’argent
public consacré à son développement est donc totalement injustifié.
Or,
il s’agit de sommes astronomiques :
–
Le gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de
rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un coût d’environ 70 milliards
d’euros.
Il
est d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes, croyant faire un
geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir une
borne ;
–
Le bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 € par
véhicule, souvent complété par une prime de la région.
La
quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés, car ces véhicules sont
très chers : une fois de plus, l’argent de tous est offert aux plus
privilégiés.
En
réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la
consommation d’électricité, en baisse continue depuis des années.
Car
la voiture électrique en France peut être considérée comme une « voiture
nucléaire » : la quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont
branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.
Il
ne faut pas se laisser abuser par les certificats mis en avant par M. Bolloré
et ses Autolib (Paris), Bluecub (Bordeaux) et Bluely (Lyon), assurant qu’elles
sont rechargées aux énergies renouvelables : il ne s’agit que de jeux
d’écriture ; l’électricité utilisée est la même qu’ailleurs.
Nous
ne faisons pas ici la promotion de la voiture thermique, elle-même une calamité
environnementale.
Mais,
justement, personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000 euros à l’achat d’une
voiture diesel, de lui réserver des places de stationnement et de remplir son
réservoir à prix cassé…
C'est
une très bonne analyse démontrant que nos politiques (et les verts) nous font
du spectacle:
La
paranoïa du diesel ne concerne que les automobilistes !!!
Les
Poids lourds, Autocars, Navires, sont exclus !
Juste pour situer le degré de paranoïa des
plus virulents détracteurs du véhicule diesel,
il faut leur révéler les données de l’'industrie maritime qui a démontré
qu'en considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les
40 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble des 760
millions d’'automobiles de la planète.
Vous
savez, ces porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait
dans nos usines délocalisées, aujourd’hui, ils brulent chacun 10.000 tonnes de
carburant pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe.
Ces
malheureux 40 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter
les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent
les mers.
Pour
ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance
française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres, et que le plus
moyen de ceux-ci brule environ 900 litres de fuel en seulement une heure,
alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à
remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour
continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute
la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers
la France et les milliers d’avions qui sillonnent le ciel.
Pour
compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole
où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par
hectare. »
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