Écrit le 23 avril 2018
Dans
les années où je travaillais dans la région parisienne, c'est-à-dire la
quasi-totalité de ma carrière, j’empruntais souvent le périphérique, ou bien
ces autoroutes et voie rapides qui rayonnent autour de Paris… Comme j’avais du
temps dans les embouteillages, j’ai essayé de comprendre le mécanisme de
formation de ces « bouchons »… En analysant les phénomènes de
propagation de la formation de ces ralentissements, j’en suis arrivé à des
équations… Je les formais dans ma tête et je les calculais. A l’époque je
possédais encore tout mon bagage mathématique et toute ma puissance de
raisonnement et de calcul…
Hélas,
je n’ai jamais formalisé par écrit le résultat de mes cogitations et donc je
suis incapable de transcrire ces formules et calculs que j’ai oubliés et que je
ne saurais plus réanalyser, synthétiser ni aboutir…
Si
j’en parle, c’est précisément parce que je me souviens simplement que ces
phénomènes de ralentissement et de ‘bouchons’ sont :
-Le
résultat des flux d’entrées et de sorties par les bretelles ainsi que des
incidents ou accidents ou travaux, ou changement du nombre de voies de la
chaussée.
-Ils
obéissent à une loi mathématique dont le minimum peut être nul et le maximum
dépend de la folie des automobilistes, de la puissance de leurs véhicules et du
nombre de radars….
-Ils
se propagent (en fonction des événements cités plus haut) comme une onde et
l’intensité des ralentissements est sensiblement proportionnelle au carré de la
vitesse initiale.
De
sorte que plus la vitesse initiale est élevée, plus le ralentissement qui se
forme sera important, à tel point que le peu de temps gagné avant le
ralentissement est bien inférieur au temps perdu ensuite…
Il
n’en avait pas fallu plus pour conclure avec mes calculs mentaux que baisser la
vitesse autorisée de 90 à 80 sur le périphérique, permettrait de parcourir celui-ci
plus rapidement, de manière plus fluide quand l’une ou l’autre des conditions
créant les ralentissements se produisait… Et pour cela il fallait bien évidemment
que ne prolifèrent pas les excités du champignon pulvérisant la vitesse
autorisée… Cela exigeait bien entendu une augmentation de la peur du gendarme
ou des radars…
De
fait progressivement ce sont les radars qui ont poussé comme des champignons,
modérant ainsi la pression du pied des fadas sur celui de leur voiture…
Puis
j’ai cessé de travailler et d’emprunter le périph…
J’ai
eu l’occasion de revenir sur cette route lorsque la vitesse limitée avait été
baissée à 80 km/h… Et j’ai effectivement pu constater que la circulation était
bien plus fluide, beaucoup moins en « accordéon » et très agréable…
Ensuite
bien plus récemment j’ai appris que la circulation sur ce périph. Passait de 80
à 70… J’avoue que ne sachant plus calculer, je ne sais plus si cette nouvelle
limitation marquerait une nouvelle amélioration du trafic, ou bien rien du
tout, ou bien le contraire…
Parce
qu’il ne faut pas oublier que le trafic ne doit pas être considéré que dans le
périphérique mais également dans les voies qui mènent aux bretelles de
raccordement. C’est un ensemble… Et que par trafic, il faut considérer non
seulement la durée moyenne des parcours et aussi le flux…
Sans
compter que de ces évolutions d’embouteillage découlent des variations
importantes de consommation de carburant et de pollution… Ainsi que la gravité
des accidents dont l’analyse est fort plus complexe, tant que les motos seront
« autorisé » par l’absence de répression à rouler comme des dingues
et à être encore plus dangereux plus la vitesse est basse…
Enfin
bref, je ne suis pas retourné depuis cette nouvelle limitation et je ne sais
pas si les effets en sont bénéfiques. Je pense que cela doit être le cas, mais
n’en suis pas certain…
Car,
autant qu’il me souvienne, en dessous d’une certaine vitesse limite, il faut
bien le dire, le résultat s’inverse : Les effets bénéfiques seraient
effacés par les maux engendrés d’une vitesse limite trop basse…
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