Mais
j’en reviens à l’essentiel, car bien que n'ayant pas voté pour vous, je suis
votre expérience avec intérêt. Vous êtes, Monsieur le Président, très bien
construit sur le plan intellectuel, mais l’intelligence n’est qu'une qualité et
pas une vertu. Pour l’instant vous nous parlez avec intelligence, mais nous
n'en saurons la qualité qu'à ses résultats puisque l’arbre se juge à ses
fruits. Et l'Évangile m'a appris qu'il était des figuiers stériles.
Pardonnez-moi cette référence si peu laïque. Elle contrevient à la morale
républicaine qui faisait dire à Monsieur Pelletant : « Et si les évènements
viennent trop brutalement infirmer nos prévisions, nous nous consolerons en
songeant qu'ils ont tort ! »
Une
opinion populiste mal éclairée vous fait grief d’avoir recruté en dehors des
braves gens qui, écœurés par les partis de gouvernement, vous ont fait
confiance, quelques déjections des anciens régimes. Il est certain que les
Collomb, Lemaire, le Driant, et Castaner entre autres, ne sont pas des
perdreaux de l’année. Mais en ce qui me concerne, je comprends très bien votre
choix. Dans la situation actuelle, un pouvoir directif doit s’imposer. Le
mérite de Monsieur Fillon, d'ailleurs, aura été, outre ses déclarations d'amour
à son épouse, de dire clairement aux Français que nous étions en faillite. Il
est donc certain que des esprits libres et capables d’initiative dans le
gouvernement, pourraient contrarier vos décisions. Il vous fallait donc choisir
des êtres absolument serviles et c'est ce que vous avez su faire. En accordant
à vos ministres du genre une situation inespérée, et étant donné que vous
n’auriez aucune peine à les remplacer, vous vous en êtes assuré une fidélité à
toute épreuve. L’important c’est que vous, vous restiez maître du terrain pour
assurer la rapidité des réformes nécessaires.
Pour avoir succédé à un cloporte
multidimensionnel qui faillit nous faire entrer en guerre avec la Syrie, et qui
contribua à ce que Monsieur Poutine s'allie avec la dangereuse Chine, je mesure
l'effrayant héritage qu'il vous faut assumer. Déjà la Chine s'était intéressée
à nos aérodromes, car elle forme des milliers de pilotes destinés à couvrir les
besoins du monde entier, et voici qu'elle achète, à des prix qui ne peuvent
être concurrencés, des terres qui étaient nécessaires à notre autonomie
alimentaire. Cela certes démontre d’abord, depuis le projet morticole du
Gaullisme, la totale incapacité des ministres de l’agriculture, et surtout la
faillite d’un syndicalisme Agricole soviétisé par le dénommé Chirac qui n'avait
pas attendu le grand âge pour être un imbécile patenté. Mais c’est vrai qu'au
moins aujourd’hui, ce syndicalisme de la FNSEA, devenu une chambre
d'’enregistrement du régime, ne vous causera aucune nuisance pour peu que vous
ne le priviez pas de ses picaillons.
La prévoyance doit être la qualité majeure du
Politique. Or la menace de troubles internationaux qui suspendraient les
échanges est réelle. La prévoyance doit donc, en temps de crise, assurer à un
peuple le minimum nécessaire à sa survie, d’où le rôle vital de l'Agriculture
qui doit être encadrée dans ce but, ce qui requiert la moindre dépendance des
marchés internationaux. Or l’imbécilité moderniste ne pose jamais le problème
en ces termes, et j'insiste sur cette faille de notre régime.
Mais
bien sûr cela ne saurait avoir priorité sur le fait d’un nouveau peuplement du
territoire qui veut faire de l’Hexagone, une Hexocoranie. Dans cette
perspective, le Pape et les Francs-Maçons voient dans la cité future, celle
radieuse de paix et d’Amour, plus idéale que ne l’avait rêvée Le Corbusier.
Cela avec l'assentiment d'une administration formatée par l'ENA. Vos
prédécesseurs sont entrés pleinement dans le projet, de sorte qu’il est
aujourd’hui interdit de penser qu’il pourrait y avoir une relation quelconque, dans
l’Hexagone, entre l'augmentation de la délinquance, et l’augmentation de la
population Coranique. Mais je pense qu'à votre place, vous avez le droit de
penser par vous-même. Il vous faudra donc voir s'il n'y a pas un rapport à
faire entre les zones dites de « Non-droit » ou la « Charia » fait la loi, et
les incidents comme les incendies de poubelles et de voitures, le saccage des
lieux public , le caillassage des pompiers, et le dernier incident qui a vu
deux policiers échapper à la mort de justesse.
Se
sentant quelque peu concernée, la police a demandé le rétablissement des «
peines Plancher », ce que les membres du gouvernement -qui risquent un peu
moins que les policiers -, auraient refusé. Par contre ils ont décidé la prison
pour les joyeusetés de ce genre, comme si auparavant cette sanction n'’existait
pas ! Cependant, comme les prisons sont surpeuplées, on ne pourra y loger les
délinquants du genre, qu'en libérant les condamnés bénins qui n'ont à leur
actif que 20, 30 ou 40 petites condamnations. Je ne suis pas sûr que la
sécurité citoyenne y gagnera !
Un
jour, et malgré les lourdes menaces qui pèsent sur les policiers, auteurs de «
bavures », des policiers malmenés tireront, bien qu'ils sachent qu'en principe
ils n’ont le droit de tuer qu'après s'être fait tuer eux-mêmes, la riposte
devant être proportionnée à l’attaque. Alors, s'il y a fusillade, on ne sait
pas ce qui peut s'ensuivre, à partir de cités qui ressemblent à des poudrières,
et avec un peuple qui s’est résigné à poser des fleurs là où les islamistes
posent des bombes. La république - qui eut des instants de virilité -, est
devenue aujourd’hui une école de lâcheté, sous l'étiquette de l’Humanisme.
Or
l'humanisme dont on veut faire la nouvelle religion ne peut que se référer à la
diversité des hommes, et l’humanisme qui découle de l’homme Staline n’est pas
le même que celui qui découle de l'homme St François d’Assise. C’est donc une
extraordinaire duperie que faire de l’humanisme, une sorte de super-charité
dont devraient bénéficier aussi les chenapans ! La défense nationale, plus que
toute autre, exige la rigueur, et parfois l’extrême rigueur.
Toutes
proportions gardées, Monsieur le Président, je crains que sous le couvert de
cet humanisme imprécis, vous ne deveniez quelque chose, comme un Kerenski
hexagonal, et cela avec des intentions dont je ne mets en doute ni la sincérité
ni la noblesse. Mais la république est aujourd’hui dans l’état des écuries
d’Augias, tellement vos prédécesseurs ont laissé s'accumuler les immondices, et
je préfèrerais que vous fussiez Hercule plutôt que Jupiter pour faire le
ménage. Hercule possédait une massue, et il ne s'en servait pas comme d’un
chasse-mouches.
Un
président Herculéen, Monsieur le président rétablirait la peine de mort. Il
donnerait l’ordre de tirer sur les incendiaires de voitures, sur les
saccageurs, et sur toute manifestation de désordre qui arborerait un drapeau
étranger. Il y aurait certainement un petit bain de sang, mais pas deux ! Et
nous assisterions à un reflux rapide de toute la conjuration, qu'elle soit
religieuse ou politique, car les émeutiers de tout genre ne sont forts que de
notre faiblesse.
Et
si vous assortissiez ces mesures, d'une réduction immédiate de 50% de tous les
salaires des élus politiques et de haute administration, non seulement cela ne
refrénerait pas les véritables vocations, ni n’empêcherait de vivre (un peu
moins fastueusement) les sanctionnés, mais immédiatement vous auriez
l’assentiment populaire nécessaire à l'application des réformes. Car j’avoue n’avoir
pas trouvé dans vos propositions la véritable stratégie qui pourrait éponger
les 20 Milliards des dépenses excessives de l'État. Il faut donc commencer par
le commencement. D’abord supprimer totalement les retraites de préfets «
honoraires » nommés par le favoritisme de Monsieur Hollande, puisqu’ils
n'eurent jamais d’activité préfectorale, et toutes les prébendes et faveurs
républicaines du même genre, c'est-à-dire s’en prendre aux profiteurs tout
azimut, et puis faire répondre les anciens chefs d’Etat de ces complaisances
devant la justice. Et Je ne n'’oublie pas dans ma vision justicière, les évadés
fiscaux, car leur sanction, et celle de leurs complices administratifs pourrait
également boucher quelques trous de notre dette.
Il
n’y aura pas de salut autrement.
Je
connais assez bien l'Histoire Monsieur le Président, et en sus j’ai une riche
expérience de la vie. J'ai toujours la trace d'une balle communiste à deux
doigts du cœur reçue en montant à l’assaut, j'ai encore à mes poignets la
brûlure des menottes Gaullistes pour n'avoir pas accepté le dépeçage des
harkis, j'ai le goût de la pitance des prisons républicaines pour avoir refusé
la Soviétisation du syndicalisme agricole, j'ai dénoncé le fricotages des Fracs
à la tête de la culture du Conseil régional d’Aquitaine et, responsable
national d’un syndicalisme libre, j’ai exigé de n'être rétribué qu'au Smig
désirant, le cas échéant, souffrir comme souffraient tellement de mes
compatriotes. Avec ce bilan, comme le chantaient mes camarades Légionnaires sur
la route de Zéralda, je ne regrette rien, sinon de n’avoir eu qu'une seule vie
à donner à mon Dieu et à mon pays.
C’est
donc en homme tout à fait libre, Monsieur le président, que je vous écris, pour
vous souhaiter une année héroïque, face à la crapule rouge, verte, orange,
noire, ou même tricolore dont vous devriez nous libérer, afin de rallier le
restant des hommes d’honneur de la Nation.
Ce
n’est pas que je pense avoir le talent d'’enrichir votre réflexion monsieur le
Président, mais comme toujours je fais ce que je crois devoir faire, avec de
pauvres moyens, mais cela de tout cœur.
Alexis
Arette
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire