Écrit
le 13 novembre 2017
Macron
n’a pas que des défauts mais il a aussi des qualités… Maintenant, il s’agit de
déterminer lesquelles elles sont et de quelles importances elles sont.
En
politique intérieure :
Il
fallait rénover le code du travail ! Mais si on est d’accord sur le principe,
on l’est beaucoup moins sur les modalités pratiques, qui en fait, ôtent dans
les PME, toutes possibilités d’équilibre entre le salariat et le patronat,
donnant pratiquement un boulevard à ce dernier, (je me suis déjà exprimé sur ce
sujet). Il est allé au-delà de ses promesses électorales, ce qui déjà nos
éclaire sur la considération moyenne qu’il a du monde salarial, contrairement à
Sarko.
Macron
c’est aussi des mesures d'augmentation des minima sociaux. A cet égard on ne
saurait qu’abonder sur les mesures envisagées, lorsqu'elles bénéficient aux
Français… Sauf que les applications en sont différées, alors que les mesures de
"pressuration" des classes moyennes, elles, seront mises en place
très rapidement… Avec les conséquences négatives sur le pouvoir d’achat que
l’on devine. On peut concevoir qu’il faille faire entrer l’argent dans les
caisses de l’état avant d’en faire usage ! Cependant, Macron est très
dogmatique puisque, malgré ses dénégations il est toujours avec la diminution
de l’ISF, dans cette antienne du « ruissellement » des riches vers les pauvres
(l’enrichissement d’aujourd’hui, crée l’investissement de demain et l’emploi
d’après-demain). Ce qui est totalement faux, parce que Sarko l’a essayé, ça n’a
pas marché, Hollande l’a essayé, ça n’a pas marché non plus… Et bien d’autres
avant eux… Ce dogme est complètement désuet parce qu’il n’intègre pas les
données de la globalisation : Le marché ! Macron est dogmatique et en plus,
dans une démarche complètement injuste ! Il aime les riches. Ce qui fait de lui
quelqu'un d'extrêmement partial !
L’alignement
des retraites des élus sur le reste de la fonction publique est à considérer
comme positive (sauf par les élus eux-mêmes, bien entendu)… Bien qu'il faudrait
aller plus loin en alignant la fonction publique sur le privé... Mais sait-on
jamais ?
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le bord auquel ils appartiennent, les électeurs lui attribuent de l’autorité et d’autres de l’autoritarisme
!
Si
l’autorité est une excellente chose, elle l’est d’autant plus, quand il s’agit
d’actions concernant l'intérêt de tous les Français et que l’on approuve. Elle
l'est beaucoup moins lorsque les actions sont subjectives et forment fracture
dans l'électorat. D'autre part, nous l’avons bien vu, les dérapages Macroniens
sont fréquents en terme de management des serviteurs de la république. Il
maîtrise très mal son autorité !
Politique
étrangère :
La
politique étrangère du président Macron est bien plus appropriée que celle,
totalement nulle de Hollande. Elle se rapprocherait de celle de Sarkozy, sauf
que pour le moment on n’a pas encore vu Macron a l’épreuve du feu (Affaire
Géorgienne, par exemple).
Cependant,
il est à noter qu’à l’occasion de toutes ses visites internationales, il ne
peut réprimer son dégoût pour les Français, dont je rappelle qu’il est le
Président ! Quel autre président avant lui, a autant émis de propos aussi
haineux envers le peuple de France ? Aucun ! Ces propos éclairent davantage sa
politique intérieure. D'autre part, quel autre président exprime son soutient à
une idéologie théocratique mortifère, que notre actuel président de la
République ?
Il
se targuait d’obtenir des avancées dans l’Union Européenne ! Pour le moment
dans l’affaire des travailleurs détachés… les résultats sont extrêmement
maigres, ce qui amène à penser que son autorité n’est que de la gonflette et
que ses résultats, il ne peut les obtenir qu’avec ceux qu’il a naturellement
sous son autorité issues d’un système d’élection complètement périmé. Il est
donc autoritariste, mais sans autorité naturelle, ni de volontarisme suffisant
(surtout quand il s'agit de remettre en cause le dogme de la prééminence de
l'UE !
Finalement,
bien que très intelligent, il n’a pas de dons exceptionnels, ou bien s’il en a,
admettons-le, ils sont en grande partie oblitérés par son adhésion à des dogmes
qu’il ne parvient pas à remettre en question, par un autoritarisme non
maîtrisé, par une haine de la France (dogmatique aussi) et par un ego, qui lui,
est par contre (comme Sarkozy), totalement démesuré !
Il
est souvent taxé de Bonapartisme : N'oublions pas que le Bonapartisme a conduit
à Waterloo et à l'occupation momentanée de la France ! Ce n’est donc pas
forcément une bonne chose.
La
dette :
Sarko
avait créé un trou gigantesque dans notre déficit budgétaire, une véritable
hémorragie ! Hollande n’avait pas su clamper toutes les artères atteintes
par Sarko. Macron saura-t-il les suturer ? Si au moins Macron réussit à
juguler le déficit budgétaire, je serais prêt à m’estimer content… Le flot
d’argent rendu aux riches va-t-il s’investir dans notre économie ? Rien
n’est moins sûr ! La baisse de pouvoir d’achat des classes moyennes
actives ou retraitées va-t-elle ne provoquer aucune récession ? Il
faudrait pour cela que la confiance revienne. Macron réussira-t-il cet exploit,
sachant que cela suppose à la fois une reprise de la consommation et une
inversion de notre déficit commercial ?
Comparaison
n’est pas raison. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon…