mardi 28 février 2017

Mémoires et radotages (93) - Suite de la suite des souvenirs violents - Pfffff ! Ben, dis donc !

Ecrit le 28 février 2017

J'avais cinquante sept ans...
Je ferme mon blog et vais faire ma petite marche à pied, profitant d’un « presque soleil ». Disons que ça fait des jours que le ciel est gris, au point de ne pas pouvoir localiser le soleil. Là, on le devinait à travers les nuages blancs.

Je m’équipe et me voilà parti. Je termine la descente, je tourne à gauche. Au bout de quelques pas, je vois sur le trottoir en face, à cent mètres devant moi, deux chiens vagabondant, un « je n’sais pas quoi » noir et un chien loup couleur chien loup.

Un coureur à pied arrive dans l’autre sens à la hauteur des chiens. Le « je n’sais pas quoi » ne dit rien, mais le chien loup lui aboie dessus et lui court après. Celui-ci qui joggait, enclenche la sur-multipliée et le voilà qui s’enfuit comme un dératé. Le chien revient à sa position initiale, fier de sa victoire…

Oui, mais moi, pendant ce temps là, sur le trottoir d’en face, je me rapproche, en me disant qu’à la place du type j’aurais changé de trottoir et que moi, au moins je ne risquais rien. Quelle erreur ! Le chien loup m’aperçoit et lance ses aboiements à mon encontre avec une virulence croissante à mon approche…
Je crie « C’est à qui les clebs qui vagabondent dans la rue, là ? », certain que leur maître est derrière la haie de la propriété dont ils défendent le portail grand ouvert. J’entends pour toute réponse « Vèèèèèèèèèè ! » d’une voix qui tient plus de la marchande de poiscaille que du mannequin de chez Dior ! Mais je n’ai pas le temps de philosopher sur les méfaits du Calva sur la population Normande et en particulier sur la si honorable profession de poissonnier.

Le chien loup aboie furieusement, puis prend son élan et traverse la rue droit vers moi.
Je plonge ma main droite dans ma poche, en arrachant au passage le bouton qui tenait le rabat, en sort mon couteau automatique, en fait jaillir la lame, tout en pivotant pour lui faire face, jambes ployées, les deux mains en avant. Le chien en était à son dernier bond quand il stoppa net. Je visais son nez avec ma lame. Je crois qu’il a réalisé que moi aussi j’avais un croc qui pouvait faire mal. Mon cœur battait la chamade.

C’est à ce moment que sort par le portail, une grosse dame qui rappelle son chien.
Je reprend mon souffle, range mon surin, me redresse et l’interpelle « Vous n’savez pas que c’est interdit de laisser vagabonder des clébards qui en plus attaquent les passants ? ».
M’attendant de sa part, car c’est ce que j’aurais fait à sa place, à une confusion, mêlée des plus plates excuses que j’aurai bien évidemment acceptées, je reçois « Et alors, Y vous a pas mordu ? ». Puisqu'elle avait donné le coup d'envoi du match, je lui donnais donc du « Espèce de vieille pute ! ». Le tournoi se poursuivit par un revers lifté « Connard ! », auquel je smatchais le long de la ligne par « Vas te faire enculer grosse salope ! ». Fin du match.
Elle referma le portail pour cacher ses formes avachies, avinées et ravinées. Je résolu de rentrer car cette mésaventure m’avait coupé l’envie de marcher. C’est alors que  je vis trois griffures sanguinolentes sur ma main gauche. Je revins à la maison, pris ma tension qui était à 12, mais les pulsations encore à 108 et j’entrepris de désinfecter mes blessures, éventuellement contre  le Tétanos, n’étant pas à jour de mes vaccinations.

Je suis écœuré par ces gens, qui non seulement sont en tort, ne s’excusent pas et se croient tout permis. Je crois que si j’avais eu une grenade à ce moment précis, j’aurai débarrassé le monde d’une saloperie en trop. Tant pis pour la barbaque et la graisse qui auraient maculé le quartier…

Je reviens sur mon blog en me disant que je voudrais bien être sur une île déserte, mais avec, disons, internet et un supermarché…
          

lundi 27 février 2017

Mémoires et radotages (92) – souvenirs violents divers suite



J’avais 28 ans, en Angola, infiltré avec plusieurs rombiers dans le quatrième camp des rebelles Katangais, (lesquels sont endoctrinés, financés et armés par les Cubains)…
Un coup d'œil à l'angle : Merde ! Un Tigre (un Katangais) avec une kalach ! S’il me voit le premier, je suis mort ! Sil tire ou que je tire, tous le camp va nous tomber dessus à bras raccourcis. Plaqué au mur, je sors mon poignard… Mon cœur accélère… Je force ma colère à monter d'un coup. C’est ça ou la peur panique, je n’ai pas le choix… Il est en train d'allumer une cigarette lorsqu'il arrive à ma hauteur… Je m'élance, avant que, surpris, il n’ait le temps de réagir… Je l’empêche de crier, jusqu'à ce que ses muscles se relâchent…
Je commence à trembler… La colère ! Il faut que je garde la colère. C'est ma seule arme contre ces assassins et contre ma propre peur !...
Je récupère et j'essuie ma lame poisseuse sur les pans de sa chemise.
Ce n’est qu’au retour de cette mission achevée, que je ressens le contrecoup de cette peur rétroactive et que je m’écroule épuisé.

Je devais avoir une quinzaine d’année. Un solex avec deux types frôla le trottoir et le passager à l’arrière me donna une tape en passant. « Ca va pas, non ! », m’exprimai-je. Ils firent instantanément demi-tour alors que j’avais déjà repris ma discussion avec mon copain Barberis… Bien évidemment comme on peut le deviner, c’était de la provocation. Le conducteur du Vélosolex me demande si je veux me battre… Pendant que mon futur ex-« copain » le fameux Barberis, dont je n’hésite pas à répéter le nom qui rime avec lâche, couard, empaffé… faisait une prudente retraite dans l’immeuble qu’il habitait juste à coté… Moi, comme un con j’acceptais… Oui mais voilà… Ce n’était pas à la loyale ! Ils étaient à deux ! Au cours de la bagarre, où j’avais réussi à cogner le petit, le grand avait réussi à me prendre les bras par derrière, pendant que le petit se mit à me lyncher littéralement le visage… Je tombais groggy sur le dos ! Je ne voyais plus rien. Je ne pouvais ni parler ni bouger… Mais par contre, j’entendais… Le bruit du cran d’arrêt… Le grand demanda au petit « On le finit ? »… J’ai eu une grande trouille, cette fois là : Me faire planter sans pouvoir me défendre… C’était foutu !
L’autre, le petit, répondit « Ca va ! Il a son compte ! »… Puis, pendant qu’ils s’éloignaient j’entendis : « L’enculé, il m’a déchiré ma veste en cuir ! » Il me fallut plusieurs minutes avant de récupérer mes facultés…
J’appris par la suite, que le grand avait 20 ans et le petit était majeur (la majorité était à 21 ans à l’époque)…

Un an plus tard, j’allais croiser un type dans une ruelle déserte. C’était le petit… Il stoppa net et s’enfuit à toutes jambes…

dimanche 19 février 2017

Mémoires et radotages (90) – Courage ou solidarité



Le courage… C’est bien de cela que je parlais à propos de ce jeune… C’est un vaste sujet… Je ne sais plus si j’en ai déjà parlé…
Le courage ce n’est pas une constante de l’être humain… Souvent la lâcheté est la plus forte…
NDLA : GRRR ce qui m’énerve c’est que la touche du « p » fonctionne mal… Il va manquer des « p » dans mon texte…
Nous sommes tous partagé entre courage et lâcheté… Et souvent c’est la peur qui l’emporte ! Cela varie avec les individus, tout le monde n’a pas forcément assez de force de caractère ou de force physique. Cela varie avec la santé ou même la fatigue, qui modifient ces mêmes forces. Et donc, cela varie aussi avec l’âge…

Si aujourd’hui je me trouvais seul dans un RER avec une bande de jeunes agressant un (ou une) passager (gère)… que ferais-je ? D’abord aurais-je la force de maîtriser ma peur ? Ensuite, considérant mon bras gauche défaillant et que mes forces ont décliné (mon Nono m’a ouvert une bouteille d’eau il y a peu de temps avec une facilité déconcertante alors que je n’y parvenais pas et que je maudissais les producteurs d’eau de leur vissage plus serré qu’avant)… Que pourrais-je faire, seul ? Je tirerais la sonnette d’alarme, mais c’est tout…

S’il y avait foule, est-ce que j’alerterais les autres ? Probablement ! Mais est-ce que cela ferait réagir les gens ? Je n’en suis pas certain…

Dans ma vie, finalement je n’ai jamais été mis devant un cas de secours à personne agressée… Alors, il est facile de dire « j’aurais fait ceci, j’aurais fait cela »… On ne sait jamais ce qu’on aurait fait !

Ma participation personnelle envers autrui a été somme toute bien modeste, car il n'y avait pas d'agresseur. Pas de quoi fouetter un chat

Sinon, je n’ai jamais eu d’autres occasions que celles assez fréquentes de porter secours à moi-même, dans des circonstances très difficiles et des lieux infréquentables, mais c’est une autre histoire totalement hors sujet…

Mais comment réagit-on devant une agression d’autrui dans laquelle on n'est pas impliquée ? Comment, actuellement, une foule entière, paralysée par la peur, peut-elle faire semblant d’ignorer un viol ou une agression ?

Il y a un phénomène qui se produit dans la tête des gens. Outre ceux qui tremblent ou ceux qui pensent « Ce n’est pas mon problème », il y a ceux qui se disent « J’y vais si quelqu’un d’autre y va en premier »… Or comme tout le monde pense cela, et bien, personne n’y va…

J’ai été gamin (C’est difficile à croire, mais c’est vrai) ! Je me souviens avoir plusieurs fois assisté à des débuts de bagarres. Immanquablement de nombreux hommes adultes venaient séparer les protagonistes !
Les gens parfois couraient après les pickpockets, lorsque la victime demandait de l’aide…

Ce n’est plus le cas aujourd’hui…
Alors pourquoi cette différence ?

Les hommes faisaient presque tous leur service militaire et souvent avaient fait la guerre, peu importe laquelle ! C’est dans cette occasion que la solidarité virile s’apprend ! Et il suffisait que quelqu’un dise « On y va, les gars ! », pour qu’un vieux réflexe d’équipe, un "esprit de corps", se réveille et précipite les gens dans l’action commune, pour sauver quelqu’un… Enfin pas à tous les coups, bien sur, mais très souvent !

Cela n’apprend pas le courage, mais la solidarité et je crois que rien que pour cela, il faudrait rétablir le service militaire…

mercredi 15 février 2017

Mémoires et radotages (89) - Héros du quotidien






Emmanuel Toula, 16 ans et demi

Il était allé ce samedi 11 février à la manif de soutien à "Théo", qui se déroulait à Bobigny...

Bon, je sais on peut se poser des questions sur l'affaire Théo, sur l'opportunité de telles manifestations de soutiens qui tournent au carnage du fait de l'apparition de casseurs et autres autonomes prompts à mettre en danger la république sur n'importe quelle bavure...

Mais mon propos n'est pas là. Emmanuel, puisqu'il s'agit de lui, a perçu la dégénérescence de la manif et s'en est écarté. Dans une rue, des casseurs ont mis une poubelle en feu près d'une voiture. La conductrice a fuit emportant son petit bébé... Mais elle avait laissé sa fillette terrorisée dans la voiture...

Emmanuel avait peur, très peur, du feu et de ses conséquences... Cependant, il a extirpé la fillette...

Je félicite cet adolescent. C'est un héros du quotidien. Bravo ! Tu es un homme, un vrai ! Et j'aurais aimé te connaitre et te féliciter en personne !
Nota : La seule chose qui me gêne : Fais-toi une coiffure symétrique... Je suis comme Monk... Je déteste la dissymétrie...

Bien qu'ils soient peu nombreux, il y en a tant d'autres, de ces courageux dont on ne parle jamais, qui n'hésitent pas à passer outre leur peur, parfois au péril de leur vie, à porter secours à leur prochain... Ce n'est pas banal. C'est exceptionnel, c'est beau !

mardi 14 février 2017

Mémoires et radotages (88) – Un certain monde médiatique à mettre à la poubelle !

Écrit le 14 février 2017...

Depuis les aventures des candidats aux primaires dégagés les uns après les autres, nous assistons aux nouvelles aventures de Fillon glissant sur des peaux de bananes, qu’il a bien méritées, d’ailleurs…
C’est bizarre ! Dans notre microcosme Français, à travers nos écrans plats, le monde entier à disparu… A croire que le monde entier s’est arrêté pour observer, écouter et décortiquer les mésaventures de Pénélope, de François et de leurs enfants… Et parfois aussi pour critiquer un peu Trump, le trublion de la politique américaine, qui déplait tant aux médias…

En Syrie, les combats ont cessé. En Irak, les combats ont cessé. En Libye, les combats ont cessé. Au nord du Nigéria, les combats ont cessé… Le monde entier haletant a fait la paix uni par la compassion des déboires de François et sa famille… Fantastique ! Seuls les médias audiovisuels Français étaient capables d’un tel exploit : Établir la paix universelle !

Vive la France !

Et bien non, je n’approuve pas ! Je m’insurge contre le fait qu’une anecdote insignifiante monopolise le petit écran en France, au point de ne plus parler des combats contre Daesh, de la situation mondiale, de ce monde lancé dans une guerre dont l’issue est d’une importance capitale pour l’avenir de la planète !

Nos médias tentent réellement de façonner notre pensée en y introduisant de force les seules notions qu’ils jugent bon pour le bas peuple que nous sommes et en nous cachant tout autre environnement d’information qui pourrait influencer nos choix électifs !

Le seul objectif d’une grande partie des médias, est de faire élire Macron, leur candidat !

Pour faire élire un candidat soucieux de perpétuer la globalisation et l’UE tels qu’ils sont actuellement, ils n’ont qu’une recette : Effacer toute information concernant les événements sécuritaires, menaçants, dangereux, afin de rallier les électeurs qui auraient l’audace de prendre parti pour un candidat promettant plus de sûreté !

Mais je tiens à dire que la poudrière internationale est toujours là, la menace intérieure aussi, la jungle de Calais, même si elle a changé de nom, pareillement, le retour des terroristes de Syrie est de plus en plus inquiétant, l’incurie de l’Union Européenne toujours aussi mortelle pour nos emplois, sur notre niveau de productivité et sur la perméabilité excessive de nos frontières, l’aggravation de notre dette de plus en plus préoccupante…

Peu nombreux sont les chroniqueurs osant s’élever contre leurs collègues du politiquement correct !

Pour ces élections présidentielles, nous aurons atteint un niveau de sabotage de la part des institutions politiques, judiciaire et médiatiques jamais égalé ! Ils ont leur candidat et essayeront à toute force de l’imposer, fut-ce au prix des manipulations les plus machiavéliques !
Dans le cas des médias, qui devraient être un instrument de contre-pouvoir en dénonçant les iniquités d’où qu’elles viennent, ils deviennent carrément un instrument de propagande engagé, en modifiant la perception du réel au profit de leurs propres aspirations politiciennes… Ils ne sont plus objectifs !

La France est en train de pourrir, par ses politiciens, par ses juges et maintenant par ses médias télévisuels…

Alors le « Vive la France », que j’écrivais précédemment… Je le range dans ma poche en attendant le jour improbable de la libération…
    

samedi 11 février 2017

Un thriller du 16ème siècle - Les savants Tome 2

Uraniborg, 1594, la bête de l'île

Avec un thriller, dont le scénario se passe au 16ème siècle sur une petite île du Danemark et qui met en scène Keppler et Galilée, excusez du peu, voici une bande dessinée qui promet son lot de suspense. Une histoire menée tambour battant, des dessins précis et des couleurs appropriées au drame qui se joue, je ne regrette pas les 14,20 €uros qui m'ont permis d'être captivé pendant une soirée de mornes programmes télévisuels... Aux éditions chez Quadrants, édition Soleil, par Blengino, Carloni et Isambert. Disponible actuellement.


Des mêmes auteurs, le Tome 1, "Les Savants - Ferrare, 1512, Du plomb en or" met en scène Copernic et Paracelse, est tout aussi intéressante - A commander

mardi 7 février 2017

1465-3 La bataille de Montlhéry (fin)



Pendant ce temps, les deux centres darmées étoient restés dans leurs positions et se canonnaient gaillardement.

Le comte de Charolais qui commandoit laile droite victorieuse des Bourguignons, poussa si loin sa pointe, quil eust grand peine à rejoindre les siens et faillit estre occis.

Oncques, plus grand fuite ne fust des deux costés, mais par especial destinée demeurent les deux Princes aux champs.
Du costé du Roy fust un homme dEstat qui senfuit jusques à Lusignan, sans repaistre et du costé du Comte, un autre homme de bien, jusques au Quesnoy-le-Comte, tant grande étoit la frayeur des combats. Ces deux navoient garde de se mordre lun lautre !

A laile droite des Bourguignons, les hommes darmes du Roy, ralliés, se divisèrent en deux groupes et, débordant la ligne des archers, voulurent attaquer la cavalerie du comte. Las, icelle, au lieu dattendre, passa tout à travers ses proches archers et prit la cavalerie Françoise en flanc, cependant quelle opéroit son mouvement, la coupa et la mit dans le plus vif désordre, si bien quelle tourna le dos et fust si vivement poussée, quelle ne put se rallier.

Cependant, laile gauche du Comte, étoit si enfoncée, séparée du centre et fust rejetée dans les bois et le long de lOrge.

Le succès de la bataille fust ainsi partagé entre les deux camps, qui ne profitèrent point de pousser leur avantage en défaisant le centre adverse.

Cependant, les conséquences étoient définitivement en faveur du Roy. Les Bourguignons, désormais hors détat de barrer la course Royale vers Paris, passèrent fort mauvaise nuit en leur repli de Longjumeau, pestant destre tourné par la droite Françoise.
Lors il nen fust rien. Le Roy étoit parti avec son armée, à la faveur de la nuit, vers Paris où il arriva le matin du 17, vers dix heures, accueilli par les Parisiens en liesse.

Charles étoit blessé, son armée éclaircie de trois mille hommes, affamée. Ce même matin, il faisoit sonner les trompettes afin de rassembler son armée dispersée...

Le Castel de Montlhéry fut abandonné, pillé, brûlé… Fin du Castel... Début de Montlhéry !

© Zalandeau, le dimanche 1er mars 2009

L'auto satisfaction ( I can't get no, satisfaction )

Journal intime du 2 mai 2008 :



J'en ai marre. Mon patron (ex-fils du patron) est un gros con ! Pourquoi ne s'aperçoit-il pas de la différence entre ces jeunes trouducs et les gens comme moi ? C'est vrai, ça merde !...Je me dis que mes problèmes de mémoire me causent un préjudice dans mon travail, au cours duquel j'exécute moins de tâches qu'avant. C'est vrai ! Mais il faut relativiser... Je vaux quand même un kilomètre de petits merdeux comme ces deux idiots qui n'arrêtent pas de se faire mousser... D'ailleurs, ils ne savent rien faire d'autre que se faire mousser...

Quand je compare, je me dis que je n'ai plus rien à foutre avec ces loquedus...

Par exemple : Mes collègues ne font que des courriers du genre : "veuillez trouver ci-joint..."... Ok ! Ils en font plein, pour ça ils sont hyper-doués...

Perso, je suis (par mon chef et ami), chargé de la partie épistolaire polémiste ( lettres recommandées + AR, mises en demeures, contre-attaques argumentées lorsque nous sommes mis en cause, etc...), que bien entendu, les autres ne savent ni n'osent faire (incultes et couille molle, au singulier car je suppose qu'il n'en ont qu'une, voire pas du tout)...

Quant aux réunions avec  les "JACOBS's boys", au cours desquelles, mes collègues récitent  l'avancement du chantier comme on dit sa prière, aujourd'hui, quand arrive mon tour je dis :

" Je ne vous parlerai pas de l'avancement du chantier, puisque vous le recevrez prochainement par courriel. Je profite du temps de parole que vous m'accordez, pour aborder des sujets autrement plus importants, qu'il vous faut régler rapidement. Je veux parler de quatre points bloquants, qui actuellement obèrent les possibilité d'avancement des Corps d'état Architecturaux et à terme, mettent en péril la tenue du planning général du chantier et les intérêts essentiels du Maître de l'Ouvrage...". Ils en ont tous eu pour leur grade ! Nomdidiou ! J'te les ai matés ! On n'a pas à couvrir les entreprises défaillantes ! C'est nous-mêmes qui devons être "clean". Avec la formalisation écrite que j'ai réalisé ensuite, je suis bordé et mon employeur est couvert... Ce n'est plus un parapluie que j'ai ouvert, c'est un véritable chapiteau !

Ils viennent tous avec leurs questions ineptes et sans saveur, je viens avec mes injonctions impératives, même si cela les dérange...

Alors, même si je ne suis pas reconnu dans mes capacités, j'ai quand même toujours les compétences de mon expérience... Je me demande aussi si mon "chef et ami" parle de mon action auprès de con de patron... C'est pas certain... J'ai des doutes...
Je n'ai plus qu'à être content de moi, à défaut d'autre chose. Et puis merde, je fais mon taf et je les emmerde, ces trous du cul !

Allez, va !... L'auto satisfaction, c'est mieux que rien...

I can't get no satisfaction,
I can't get no satisfaction.
'Cause I try and I try and I try and I try.
I can't get no, I can't get no

When I'm drivin' in my car
and that man comes on the radio
and he's tellin' me more and more
about some useless information
supposed to fire my imagination.
I can't get no, oh no no no.
Hey hey hey, that's what I say

I can't get no satisfaction,
I can't get no satisfaction.
'Cause I try and I try and I try and I try.
I can't get no, I can't get no.

When I'm watchin' my TV
and that man comes on to tell me
how white my shirts can be.
Well he can't be a man 'cause he doesn't smoke
the same cigarrettes as me.
I can't get no, oh no no no.
Hey hey hey, that's what I say.

I can't get no satisfaction,
I can't get no girl with action.
'Cause I try and I try and I try and I try.
I can't get no, I can't get no

When I'm ridin' round the world
and I'm doin' this and I'm signing that
and I'm tryin' to make some girl
who tells me baby better come back later next week
'cause you see I'm on losing streak.
I can't get no, oh no no no.
Hey hey hey, that's what I say

I can't get no, I can't get no,
I can't get no satisfaction,
no satisfaction, no satisfaction, no satisfaction.

samedi 4 février 2017

1465-2 La Bataille de Montlhéry



Larmée Royale se mettoit en route et arrivoit à laube en vue de Montlhéry, le 16 juillet 1465.
Le Roy Louis XI occupoit alors le Castel de Montlhéry à la teste de larmée qui vouloit promptement marcher sur Paris.
Ce que voyant, le Comte de Saint Pol qui commandoit lavant-garde des Bourguignons, fist prestement recul, laissant entre lui et larmée Royale un ruisseau et des haies.
Charles de Bourgogne partit de Longjumeau et se joignit à lavant-garde.
Charles dOrléans ne put réunir les deux cents lances requises par le Roy, qui du haut du donjon, ne voyant rien venir du coté de Paris, eust voulu éviter la bataille.
De son coté le téméraire Comte de Charolais ne paraissoit point soucieux, pour une fois, dengager la bataille et se contentoit de barrer la route du Roy de France

Mais cétoit sans compter sur les chefs des avant-gardes qui, pressés den découdre, en décidèrent tout autrement
Le décousu et limprévu de la bataille qui suivoit, fust annonciatrice dune nouvelle manière de mener combat

Postés sur deux plateaux se faisant face, ils nétoient séparés que par un ruisseau. Ils dévalèrent les coteaux, se précipitèrent donc et en vinrent aux mains.
Les Bourguignons étoient déjà massés, alors que les François arrivoient à la file pour soutenir leur premier corps.

Or, pendant que les chefs Bourguignons disputoient sil falloit mieux combattre à pied ou à cheval, larmée Royale avoit eu tout loisir de se mettre en bataille.
Laction sengageoit, non plus comme au temps jadis sur un front étroit, mais sur une ligne longue, si longue, que laile droite Bourguignonne, commandée par le Comte de Charolais enfonçoit laile Gauche Françoise, tandis que laile droite Françoise battoit à fond et mettoit en grande déroute laile gauche Bourguignonne.

(A suivre)

© Zalandeau, le samedi 28 février de l'an de grasce 2009

jeudi 2 février 2017

Mémoires et radotages (87) – Candidats à jeter carrément à la poubelle !

Écrit le 2 février 2017

« Chérie ! Tu peux prendre 100 euros dans la caisse pour aller faire tes courses ! »…
 « D’accord ! », lui répondit-elle… Combien de fois par jour, dans toute la France, un petit commerçant ou un travailleur indépendant procède-t-il de la sorte ? C’est très fréquent ! 

 « Pénélope et les gamins, je vous accorde à chacun un faux emploi »
 « Merci François, Merci Papa ! » répondent-ils en cœur ! Il s’agit de 900.000 euros ou plus ? Et alors ? Il y en a pour qui, un million d’euros, c’est comme 100 euros pour le petit commerçant !
Qu’est-ce que c’est qu’un million d’euros quand on tutoie de semblables sommes au quotidien ? Une broutille, un « détail de l’histoire » comme dirait l’autre, une peccadille sur laquelle il ne convient pas de s’étendre… On a le droit de puiser dans la caisse, c’est prévu, parce que l’on est les chefs ! On est élus, alors quoi de plus normal, puisque la caisse est à nous… Et combien d'élus font cela ? Il est loin d'être le seul ! Les emplois fictifs et en plus en famille, ça court les rues des quartiers riches où nos élus font leurs nids... Mais c'est le coup de se faire dévoiler en pleine campagne qui le fait chier.... 

« Moué, j’suis qu’un pauvre paysan ! Quand je prends 100 euros dans la caisse, alors, après y manque des sous et bobonne, elle me met un coup de rouleau à pâtisserie sur la tête… Comment qu’on va-t-y payer les traites du tracteur ?
Alors comment qu’y fait le gars pour piquer dans la caisse ? Ça va manquer ? » 

« Ben non Mimile, ça marche point comme ça ! Ça va pas manquer parce que les patrons des z'hommes politiques, c'est à dire toué et moué et tous les z'aut', y z’ont pas les clés de la comptabilité ! Y’a abus de biens sociaux, mais les citoyens Français y z’ont l’habitude de se faire plumer sans qu’y disent rin du tout, bondiou ! Y manquera jamais rin dans la caisse, pisqu’on emprunte sur le marché pour finir les fins de mois ! »

« Ben ça par exemple, t’en as d’bonnes ! Moué, quand j’vas su’l’marché y’a point d’gars qui m’prète des sous, vindiou ! Si j’veux des sous, j’ai qu’à vendre des œufs ou un poulet ! »

A force d’avoir l’habitude des privilèges, certains ne savent plus que certaines limites ne doivent pas être franchies ! « L’argent des autres n’est pas le mien et je ne peux pas en faire un usage autre que celui qui est légal et moral » : Voilà ce que devraient se dire les candidats à la présidentielle quand ils se présentent comme étant les derniers des incorruptibles ! Le masque est tombé… Fillon a été le compagnon de route de Sarkozy, et le bon peuple n’ayant pas l’air de s’en souvenir… rappelons que « Qui se ressemblent s’assemblent ! » ou « Qui s’assemblent se ressemblent ! »… C’est comme on veut…

-Nikola 1er était le Robin des bois qui prenait aux pauvres pour donner aux riches.
-Fion est le Thierry la fronde qui prend aux pauvres pour donner à sa famille.

Le despotisme va souvent de pair avec le népotisme ! On n’est plus à ça près… Et bien si, nous sommes à ça près !
Parce que nous, on ferait bien pareil : Tout donner à nos enfants… Tout donner ce qu’on a… Mais pas tout donner ce qu’on n’a pas… Sinon, pour nous, ça s’appelle voler ! Comment cela s’appelle pour ces messieurs pleins d’arrogance et de morgue niaise ?

Alors, puisque nous n’avons pas le droit, pourquoi l’auraient-ils ? Il paraitrait que lui n’aurait pas fait exprès de mettre les doigts dans le pot de confiture… Moi, je veux bien : On verra ! Mais il en restera toujours quelque chose ! « Il n’y a pas de fumée sans feu », dit l’adage populaire… Pauvres déçus du LR : Fion n’était qu’un trou du cul !

Le problème maintenant… C’est le candidat du libéralisme mondial et de la démagogie sociétale : Micron ! Ouille-ouille-ouille !

Qu’est-ce qu’on est mal barrés : Que des nuls à chier, cette année !

mercredi 1 février 2017

Le temps des souvenirs et de la peur



Journal intime du 10 juillet 2008...

Depuis mon retour de Charikar, j'ai pris 10 kg (en deux mois et demi)...

Ensuite, une semaine de vacances, avec tête qui tourne, sans envie, sans volonté, sans sentiment fort... Et un petit voyage à Alès en train aux retrouvailles, parce que je ne me sentais pas capable de tenir le volant... ( Dommage, parce qu'en voiture j'aurais pu faire un détour dans les pyrénées assister aux obsèques de Nonovaky... Je l'aimais bien, bien que lui ne m'aimait pas...)...

Mes fonctions cognitives sont de plus en plus altérées. Mais surtout, ma volonté s'émousse. Pourquoi suis-je allé là-bas, chez ces barbares, dans l'état où je suis ? Pour me prouver quelque chose...
Je disais volontiers que je n'avais pas peur de la mort... Mais ne pas avoir peur est toujours l'effet de la mobilisation de notre volonté... Si ma volonté disparaît, (c'est à dire les facultés de mobiliser cette volonté), je risque bien d'avoir peur, je risque bien de ne plus maîtriser mon destin...

Déjà je ne parviens plus à faire de rangement, je renonce après des heures d'observation...

Il me faut faire des tâches simples, manuelles, comme de la couture... Cet après-midi, j'ai réparé mon épaulette, recousu deux boutons, rafistolé ma fourragère, bouffée par les mites, (surtout l'olive TOE)...
Enfin... C'est un retour sur mon passé, que j'ai méprisé, oublié, lorsque je pouvais aller de l'avant...
Mais maintenant que je sais mon avenir bien mince, je reviens sur ce passé, après tout, c'est un truc de vieux; c'est donc que je le suis devenu...

Même mon inspiration, qui était relativement importante, commence à faiblir...
J'ai de la peine à comprendre comment j'ai pu écrire tous ces poèmes...

Bien. Maintenant, j'écris comme cela vient, le talent en moins...

La dégradation s'accentue...
Je feuillette ces photos d'opérations extérieures et je repense à mon comportement dans la boite où je bosse (il n'y a jamais eu de photo)...

Je repense à ces coups de gueule, fustigeant Sarko devant les officiers et sous-off, traînant plus bas que terre le système de "management" de mon patron et son chien-chien (le directeur d'affaires) en face à face avec eux (je gueulais encore plus fort qu'eux...
Je songe à ce grand malabar que j'ai soulevé de terre, à ce fumeur que j'ai failli trucider dans le train, parce qu'il me fumait sous le pif...

Oui, j'ai été un homme, avec tout ce que cela a comporté de courage, de méchanceté, mais surtout de punition. Car avoir le franc parler et la tête brûlée, ne sont jamais récompensés, mais plutôt sanctionnés (carrière au placard, augmentation bloquée)... C'est bien fait pour ma gueule, après tout !
Oui, je n'avais qu'à me comporter comme les autres. Mais je ne suis pas les autres.
Je sais que mon père, là-haut, est fier de moi, même s'il me reproche certainement d'avoir agi comme lui...

C'est dans le sang, Papa !

La mort aussi est dans le corps. Elle progresse... Jusqu'à quand la mépriserais-je ?

La seule faculté que je voudrais garder, est la maîtrise de ma peur... Mais j'ai bien peur d'avoir peur !