Elles sont illégales. Point barre ! Ça, c’est un
discours de la pensée unique s’appuyant sur la loi…
Lorsque la résistance Française clandestine descendait
un officier Allemand, c’était illégal, de la même façon…
Mais de nos jours on juge favorablement la résistance,
car elle a fini dans le camp des vainqueurs finaux, ce qui la légitimait
ipso-facto…
Et si les séquestrations de patrons étaient une forme
de résistance ?
Et si les salariés en avaient marre de voir leur sort
aux mains de gens sans scrupules ? S’ils avaient assez de cette
accaparation des ressources par des voyous en cols blancs qui se gobergent sur
leur dos, arborant la morgue des inconscients repus et nantis ?
S’ils n’en pouvaient plus de voir que l’état ne
viendra plus à leur secours, converti qu’il est, cet état providence, au
secours unique des privilégiés, pour qui il déroule les plus beaux tapis ?
Si le désespoir était le dernier ressort de ces gens dans leur dignité humaine ?
Si le désespoir était le dernier ressort de ces gens dans leur dignité humaine ?
Alors ? La résistance fait partie des droits de
l’homme. Il est juste et normal de se défendre de cette agression constante de
l’ultra-libéralisme et de l’état son allié, qui accumulent les iniquités, les
partialités, les injustices envers le peuple de France. Même si la légalité
est quelque peu "ébréchée"!...
Louis XVI demandait « C’est une
révolte ? »
Il lui fut répondu « Non, Sire, une
révolution ! »
Dans notre cas, nous n’en sommes pas encore là !
Mais quand Nikɔla Saʁkɔzi aurait demandé, dans le
vocabulaire approximatif qu’on lui connaît si bien, « C’est quoi ces
séquestrations ? »
J’espère que quelqu’un aurait osé lui dire « Sire,
c’est une révolution ! »
Moi aussi j’attendais de le voir sur la route de
Varennes, fonçant droit vers l’est ! Je ne l’aurais pas arrêté…
Mais las, il ne fut pas destitué, mais seulement non-réélu...
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