jeudi 27 août 2015

Le bien et le mal



En écrivant ce titre, j’ai la vague impression d’écrire "Le rouge et le noir"… Mais non, il n’y a pas tant de vanité derrière ce petit titre sans prétention. C’est juste une suite à mes traumatismes racontés auparavant sur ces deux notions fondamentales…

Finalement, cette morale que les gens de ma génération et des précédentes avaient apprise et qui a fait des générations d’honnêtes gens, qu’est-ce que c’était dans le fond ? Un bien ou un mal ?

Lorsque l’on voit le laxisme et la malhonnêteté régnant dans les nouvelles générations, on pense qu’il vaut mieux réintroduire l’enseignement de la morale et de la citoyenneté (EMC), dans la vie scolaire et ce, dès le plus jeune âge. Enfin, les gouvernants commencent à comprendre ce que la permissivité tous azimuts a engendré comme incivilités, délits et crimes. Le phénomène est amplifié par la lâcheté obligée du citoyen qui n’a plus le droit d’intervenir pour empêcher un délit sous peine de commettre un délit plus grave que l’auteur du délit lui-même. Cette politique "Taubiresque" d’inversion des valeurs du bien et du mal est bientôt sur le point de s’achever (en 2017) et la grande majorité des citoyens français n’en sera que soulagée !

Mais beaucoup d’efforts seront encore nécessaires pour que tout un chacun rentre enfin dans les clous du respect de la liberté d’autrui. Tant d’années de laisser-faire ont permis un "sans-gênisme", un nombrilisme et un tel sentiment d’impunité dans l’irrespect, que la remise en ordre ne se fera pas aisément…

De l’autre coté du miroir, (ce coté que l’on ne voit jamais), il est évident que la morale est un levier que les puissants utilisent à leur avantage pour asservir la population. Ce respect de certaines règles par la plèbe est un garant de l’ordre et Dieu sait que les gens de pouvoir aiment l’ordre pour pouvoir accomplir leurs forfaits dans le plus grand calme et dans la sérénité « Faites ce que je dis, pas ce que je fais »…
Car certains qui se prétendent être les élites ne s’appliquent pas les règles qu’ils désirent imposer au bas peuple. Pour eux, tout est bien ! Le mal n’est réservé qu’aux serfs que les classes populaires sont à leurs yeux !

Il est vrai que le dérapage progressif de l’ensemble de la société vers la notion de ‘tout est bien’ nuit à ceux qui veulent s’arroger à eux seuls, ce genre de privilège.

Alors que faire pour que la morale ne soit pas qu’un outil de domination sur le peuple ?

Il faut retourner aux principes fondateurs de notre constitution et aux principes de la charte des droits de l’homme.
Il faut y puiser tous les arguments de ce triptyque « Liberté, égalité, fraternité » inscrit aux frontispices de tous nos édifices publics et l’incorporer dans cet enseignement de l’éducation morale de civique (ou citoyenne) !
Notre république doit se doter surtout de moyens suffisants pour réprimer et punir avec justice les criminels et délinquants.

Faire le bien et s’interdire le mal doivent redevenir les obligations de tous sous peine de sanctions égalitaires sans privilège d’aucune sorte !
C’est à ce prix que la paix sociale et la paix tout court pourront de nouveau être envisagées.

dimanche 23 août 2015

L’attentat foireux du Thalys à Arras



J’avais fait un article (lors de l’attentat d’avril 2015 perpétré par celui qui s’était tiré une balle sur lui-même), dans lequel je parlais des possibilités infinies des formes d’attentats susceptibles de terroriser véritablement la population. Je m’étais cependant interdit d’en donner des exemples, pour ne pas donner d’idées à des êtres malfaisants.

Mais depuis cet attentat de vendredi 21 août 2015 dans le Thalys et celui en Isère le 26 juin, je peux révéler, puisqu’ils ont eu lieu, que dans ma liste étaient les sites sensibles ainsi que les transports autres qu’aériens.

Fort heureusement, dans les deux tentatives qui ont été faites, les résultats ont été piètres, parce que perpétrés par des gens mal organisés, avec des objectifs mal ciblés, des moyens insuffisants, inappropriés, ou dont la malchance a fort opportunément joué contre leur projet terroriste.

Ceci dit, bien d’autres attentats sur ces mêmes types d’objectifs peuvent un jour « réussir » et constituer de véritables carnages.

Je m’étais demandé à l’époque si l’état avait bien pris la mesure du phénomène et surtout les mesures appropriées pour contrer ces agressions barbares… Il semblerait qu’il n’en soit rien, nous en avons encore une fois la preuve : Les exemples de l’Angleterre et de l’Espagne ne nous ont visiblement pas inspirés !
Nos politiciens ne doivent vraisemblablement pas regarder les infos internationales ! Pourquoi des terroristes attaqueraient des Trains en France, alors qu’ils l’ont fait en Angleterre et en Espagne ?
Nous avons l’état le plus con du monde ! Ce qui implique que nous ayons les présidents, les ministres, les politiciens les plus nuls du monde ! Des militaires qui patrouillent avec des armes non chargées, alors qu’à coté d’eux pourraient passer des djihadistes avec une bombe atomique dans leur sac, n’est-ce pas se foutre de la figure des citoyens Français ?

La France est derechef en retard d’une guerre. Et ne parlons pas de la Belgique qui est comme nous en dessous de tout !

Au passage, bravo à la suppression des frontières : Schengen, c’est aussi la libre circulation des terroristes !

Heureusement, cette fois-ci, comme en 44, c’est l’Amérique et l’Angleterre qui viennent nous sauver physiquement, ainsi que moralement de la honte de notre incurie, par l’intermédiaire de trois GI’s en perm’ et d’un sexagénaire so British !
Vive nos alliés ! Mais nous… quelle nullité !

Alors, faut-il demander à Obama d’envoyer tous leurs soldats en permission, sur notre vieux continent pour nous protéger, parce que nous-mêmes en sommes totalement incapables ?

Il est maintenant certain que nous ne pouvons avoir aucune confiance dans les dirigeants de notre pays, qu’ils soient ‘républicains’ (UMP) ou ‘socialopes’ !
Il est acquis que le ‘machin’ mis en place et qu’on nomme ‘UE’ ne sert à rien, est totalement néfaste en matière de sécurité, comme dans tous les autres domaines, d’ailleurs !

samedi 15 août 2015

Mémoires de mon père (7)



On a quitté l’appartement de la rue de Lourmel, quoi ! On était en location… Pour aller sur la tombe de mes deux frères, hein ! J’avais… J’avais encore mon frère Léon qu’était là-bas. Il m’a accueilli, quoi !... Et on y a travaillé jusqu’en… J’ai trouvé du boulot à l’arsenal et chez Denis Frères. Ma femme aussi elle travaillait un peu chez Denis Frères, pour se faire un p’tit pécule… pour notre retour en France.
Et puis comme ça, on a habité Nice, hein ! On avait plus rien à Paris. On voulait habiter dans un pays de soleil… et… et de vacances, si on veut ! Beau pays, hein !
Et voilà ! Bon !
Aujourd’hui, on est à la retraite, ma p’tite mère, ma p’tite bonne femme… Ouais ! On passe une retraite (Enregistrement coupé et écrasé par le suivant)
………………….
J’écoute quoi, j’récoute quoi ! Je ré-écoute la… la cassette, là ! On est le 7 mai 92, hein ! (Six années se sont écoulées depuis l’enregistrement précédent)… Et je vais sur 74 ans… Le dix septembre, je les aurai. Et bien ça m’a fait quelque chose quand-même, hein ! Ca fait déjà presque 4 ans que j’avais enregistré ça (erreur : presque 6 ans). Ca passe tellement vite les années… Ouais ! Ca ne nous rajeunit pas, hein !
Moi, j’ai été opéré des yeux depuis. Ma p’tite bonne femme, elle a été opérée aussi. Ecoutez voir ça (bruits d’éternuement en fond sonore)… Ma ptite poule, elle m’a apporté à manger un pamplemousse, là, dans la caravane. Tu l’entends, vous l’entendez éternuer ?
Voix de ma mère : « Ah bon, parce que tu m’as enregistré ? »
Hum !...(Bruit de déglutition concernant le pamplemousse)…
La bouche pleine : Puisque tu arrives et bien je t’ai enregistré !
Je t’enregistre, hein ! Hum ! Et c’est pas fini du tout, hum ! T’as qu’à parler là, tiens, tu vas être enregistrée !
« Ah bon ? Et ben, et ça tourne alors ? »
Ben oui, c’est normal, hein !
«  Ah bon ? »
D’puis l’temps que j’essaye de t’avoir avec moi dans mes
« Ha, ha »
… J’parle tout le temps tout seul
« ha, ha ! »
… comme un pauv’vieux.
« Oh la la la la ! »
Ben t’avais voulu que j’te raconte un peu ma vie d’étant gosse. Tu l’as, tu as écouté l’enregistrement ?
« Moi c’que j’aurais voulu écouter, c’est ce dont tu parles avant. Tu dis : je viens d… je réécoute, mais je sais pas ce que tu as ré-écouté ! »
Ben, c’est, c’est l’enregistrement, tu m’avais dit un jour : Et ben enregistre donc un petit peu, raconter… Tu veux toujours que j’te raconte mon enfance, ma vie. Et bien je l’ai raconté, sur la moitié de la cassette, jusqu’à… ça s’est arrêté jusqu’à, jusqu’à notre retour de Saïgon, p’t’être, hein ?
Enfin j’ai… j’en ai dit jusqu’à là et puis tac, ça a coupé parce que… Alors d’l’autre coté, l’aut morceau, j’avais enregistré des p’tites chansonnettes que j’avais appris à l’école… Et puis des p’tites récitations, des p’tits trucs, des comptines, des machins que… j’savais pas quoi mettre, alors, j’ai fait ça, avant ! Et j’suis en train d’effacer ça… les chansonnettes
« En ce moment ? »
Oui ! Pour nous enregistrer, puisque tu arrives
«  Allons bon ! »
J’allais dire autre chose tout seul… Dire heu… Ben oui…
« N’importe quoi ! »
On a vécu, Non ! J’aurai raconté un peu notre vie depuis heu depuis notre mar…
« Oui, ben moi j’aimerais bien, j’aimerais bien écouter le début de ta cassette ! »
Ah ben faudrait que tu, faudrait que j’la retourne
« Et bien arrête-la ! »
Hein ! Que j’la retourne et que j’te la… Mais tu l’as déjà entendue !
« Mais non, j’men rappelle pas ! »
Mais si, quand j’étais môme là !
« Bon raconte, écoute, mets-là »

C’est ainsi que l’enregistrement des mémoires de mon père se termine par l’intervention de ma mère. Ensuite, on entend mon père chanter…

…est reverdie,
Quand l’hirondelle est de retour,
J’aime à revoir ma Normandie,
C’est le pays qui m’a donné le jour.

Refrain à l’hamonica…

J'ai vu les champs de l'Helvétie,
Et ses chalets et ses glaciers ;
J'ai vu le ciel de l'Italie,
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie,
Je me disais : aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.

Refrain à l’hamonica…

Il est un âge dans la vie,
Où chaque rêve doit finir,
Un âge où l'âme recueillie
A besoin de se souvenir.
Lorsque ma muse refroidie
Aura fini ses chants d'amour,

TAC !
Fin de la cassette

mercredi 12 août 2015

Mémoires de mon père (6)



C’est pas pour ça que… C’était vraiment quand même une injustice, parce que les vœux de c’temps-là, mon vieux, c’était l’grand honneur, hein ! L’enfant qui récitait ça, mon vieux, c’est qu’ça comptait à la campagne de c’temps-là ! Les gens étaient tellement croyants… et puis tout quoi !

Hé bien voilà ! Voilà ma vie de môme ! Enfin voilà, y’a tellement trop de détails que j’donne pas, ça serait trop long… Je disais à maman, à ma femme là, à votre mère, que, mais c’est par bribes… des jours ça me revient, des trucs, des machins, mais… tu vois c’est fini. J’ai soixante huit ans bientôt… Mais enfin, ça fait plaisir, quand je rappuie sur l’bouton, pour entendre tout c’que j’viens d’vous dire… Et pourtant, quand je parle de la Normandie, du pays, d’Heugueville, du marais, du pont de la Roque, enfin, la rivière, tout ça… Hagon-Coutainville, hein !... De la pêche au lançons, tout c’que, tout c’que j’ai pu faire… Hé bien des fois, des fois… j’en ai les larmes aux yeux, hein ?

J’aurais tellement voulu repartir habiter là-bas. Ma femme n’a pas voulu. J’crois que, malgré tout, j’aime ce pays, hein !
Comme j’ai dit, j’ai pas tellement été heureux, mais enfin, pendant la guerre quand-même, j’y suis retourné, quand j’ai été démobilisé en 41, j’ai revécu pendant quelques années, jusqu’en quaran… jusqu’à fin 44, fin décembre 44.
Parfois j’ai bien vécu. J’ai bien… J’ai revécu avec tous les gens de là-bas, que j’avais connus étant gosse… (Rémunéré par la mairie, afin d’échapper au STO, mon père a gardé le pont de la Roque, jusqu’avant sa destruction par l’aviation Anglaise en juin 44).

Mais, après, ben je suis r’parti début 45 et c’est là que j’ai eu mon plus grand bonheur de ma vie : C’est d’avoir rencontré une jeune fille… hein ! Fin… fin janvier 45. Une demoiselle, heu… qui travaillait dans un bureau, chez un marchand de charbon. Ils étaient plusieurs secrétaires. Moi, j’habitais rue Edgar Dupont (Edgar Poe en fait), juste à coté. Mon plus grand bonheur de ma vie, j’crois que c’est d’l’avoir rencontrée !

Ca fait 40 ans ! Je l’ai draguée ! Hé hé hé, On s’est connus bien… Je m’suis fiancé… Je suis retourné sous les drapeaux pendant huit mois… Et en rentrant, ma foi, on s’est fiancé. On s’est marié en 46, février… Hé bé, le mariage a bien tenu, parce que… c’était… c’était c’qu’on appelait l’grand amour, quoi !... Hein ! Quand on… L’honnêteté même, quoi, hein, tous les deux ! On s’est aimé vraiment honnêtement. Et, voilà, ça fait bientôt quarante ans que ça dure !

On a eu toutes les péripéties de la vie… J’vous redirai ça un autre jour, hein ! Notre mariage à Paris.
Habiter rue de Lourmel, c’est là qu’est né mon premier fils.
Quand j’ai retrouvé mon frère Jean et ah, François qu’était parti là-bas à Saïgon et Léon.
Notre départ pour Saïgon.
Après, au retour, en France on a habité à Nice… 25 ans. C’est là qu’est né ma fille et mon dernier fils : A Nice.
Et depuis, on habite à… depuis 80, on habite à Granges sur Lot. C’est là qu’on finira nos jours, certainement ! Et on ira faire un p’tit tour de temps en temps à Nice et à Heugueville en Normandie, pour se promener et revoir un petit peu de toute notre vie passée, quoi ! La nôtre et la mienne… de pauvre type, hein !

J’ai oublié de vous dire que quand nous sommes partis à Saïgon en cinquan… en 1953, j’ai oublié de vous dire que, mes deux frères Jean et François, ils étaient décédés en 1948.
Ils ont été accidentés à Saïgon ; tous les deux d’un coup, ils ont été écrasés par un camion.
C’est c’qui m’a poussé le plus fort, pour abandonner notre… notre pays (Pour retrouver l'assassin).

L'espoir n'est plus




Il n’est plus d’espoir au pays de Danton. Le Roi n’est plus mort, il est ressuscité. L’histoire repasse les plats de ces noirs horizons, où le pauvre et le riche, humaine condition, effacent les envies de lendemains qui chantent, pour écrire la douleur de survivre et la haine de posséder…

Demain n’est pas, demain n’est plus, remplacé par l’ambition et la soumission. Les mots trompeurs qui font croire aux miracles, guident des peuples naïfs vers les précipices du néant. Le flutiau des dresseurs de bestiaux, fidèle valetaille du souverain mépris, sera sacrifié dès qu’il aura servi…

L’humain n’est plus une société, il n’est que vile marchandise et les chantres du faux, lui chantent des louanges, pour distraire son esprit du funeste destin.
L’humain fut, il n’est plus rien. Les puissants le préparent à cette apocalypse, hourdissant un complot contre leurs vassaux. Ils n’imaginent guère, dans leur soif inextinguible, que le déluge emportera marins, capitaines et vaisseaux…

Réflexion du soir


On ne peut pas plaisanter de tout avec tout le monde... Surtout avec des cons !

Réflexion du matin



L'intelligence et la culture ne font pas progresser le monde, mais la connerie et le dogmatisme le font régresser à coup sur !

Certains ont la clairvoyance du dinosaure et dans leur enveloppe humaine, cachent des millénaires de non-évolution...

Fin des lectures, fin des écrits ou fin de communication ?



Il était une fois un mec que j'ai connu. Le mec écrivait des textes qu'il avait la faiblesse de penser chiadés, des réflexions sorties du plus profond de lui-même… Personne n’en discutait avec lui.
Le mec écrivait aussi des grosses boutades (de Dijon), fines comme du gros sel et alors là… Que de concours, que d’empressement, que de popularité…
Le mec ne se sentait considéré, que finalement lorsqu’il disait de grosses conneries… Alors que pour lui, ce n’était que des bouées de sauvetage qu’il se lançait à lui-même pour ne pas couler… Non, lui, ce qui l’intéressait, c’était ce qu’il écrivait sous le coup de l’inspiration sur les sujets graves, sérieux, importants !

Alors il comprit à la dimension du silence, qu’il n’avait aucun talent, aucun savoir, aucune profondeur, qu’il était inconsistant, sans signifiance et que ses propos n’avaient d’importance que pour lui, donc, aucune valeur réelle.

Il se mit à avoir honte de sa nullité et résolu de ne plus afficher les preuves de la médiocrité de sa pensée… Il ne voulait plus faire rire des conneries qu’il proférait, car s’il n’était pas pris au sérieux, il conclut que l’on riait à ses dépends de sa bêtise sur tout ce qui émanait de lui. Ce qu’il prenait pour des mots d’esprit, n’étaient que des âneries, comme tout ce qu’il écrivait d’ailleurs, bien que poliment on ne le lui fit pas savoir…

Il n’était pas trop tard pour bien faire… Le mec résolu de ne plus montrer ni sa pensée, si peu intéressante, ni ses saillies qui le rabaissaient encore plus.

Publiera-t-il les écrits des autres, tellement plus intéressants ?… Ce n’est pas certain, car il ne partage pas la pensée des autres, idiot comme il est ! Quand il aura envie d’écrire et bien, il le fera sans possibilité de communication, puisque celle-ci lui a fait cruellement défaut, afin de garder sa honte pour lui-même et ne plus entendre le rire moqueur ou le silence embarrassé… Il écrira un jour : 

THE END

Agression en Réunion (de malfaiteurs)



-Achtung ! Gestapo ! Ouffrez la borte !
-Ouais… Qu’est-ce qu’il y a encore ???
-Vous êtes goubable d’écrire ze que fous bensez ! Il est interdit de benser, Ja !
-Je dis ce que je veux et je ferais les commentaires que je veux pour soutenir qui je veux quand je veux !
-Nous zallons fous bourrir la vie ainsi qu’à tous fos amis, Ja !
-Ben comme ça je verrais bien qui il me restera ! Vos cris de boches hystériques ne m’impressionnent nullement… poils aux dents !
-On fa foir ce qu’on fa foir !
-C’est tout vu… Poil au cul !

© zalandeau, les Français parlent aux Français, le mercredi 12 août 2015

Toute ressemblance avec des braiements d'endoctriné extrémiste, n'est que purement fortuite et pour tout dire inespérée...

Les séquestrations




Elles sont illégales. Point barre ! Ça, c’est un discours de la pensée unique s’appuyant sur la loi…

Lorsque la résistance Française clandestine descendait un officier Allemand, c’était illégal, de la même façon…
Mais de nos jours on juge favorablement la résistance, car elle a fini dans le camp des vainqueurs finaux, ce qui la légitimait ipso-facto…

Et si les séquestrations de patrons étaient une forme de résistance ?

Et si les salariés en avaient marre de voir leur sort aux mains de gens sans scrupules ? S’ils avaient assez de cette accaparation des ressources par des voyous en cols blancs qui se gobergent sur leur dos, arborant la morgue des inconscients repus et nantis ?
S’ils n’en pouvaient plus de voir que l’état ne viendra plus à leur secours, converti qu’il est, cet état providence, au secours unique des privilégiés, pour qui il déroule les plus beaux tapis ?
Si le désespoir était le dernier ressort de ces gens dans leur dignité humaine ?

Alors ? La résistance fait partie des droits de l’homme. Il est juste et normal de se défendre de cette agression constante de l’ultra-libéralisme et de l’état son allié, qui accumulent les iniquités, les partialités, les injustices envers le peuple de France. Même si la légalité est quelque peu "ébréchée"!...

Louis XVI demandait « C’est une révolte ? »
Il lui fut répondu « Non, Sire, une révolution ! »

Dans notre cas, nous n’en sommes pas encore là !

Mais quand Nikɔla Saʁkɔzi aurait demandé, dans le vocabulaire approximatif qu’on lui connaît si bien, « C’est quoi ces séquestrations ? »
J’espère que quelqu’un aurait osé lui dire « Sire, c’est une révolution ! »

Moi aussi j’attendais de le voir sur la route de Varennes, fonçant droit vers l’est ! Je ne l’aurais pas arrêté…

Mais las,  il ne fut pas destitué, mais seulement non-réélu...

Allez fumer dans vos cabinets !



Je sors en apnée du bistrot, je m’élance pour semer les miasmes fumigènes qui s’accrochent encore à moi… Avec un peu de chance je ne serais pas imprégné de leur nuage tabagique, putride et mortifère… Puis je reprends ma respiration… Ouuuuf… Ouuuuf…

Non seulement il n’a plus mon journal, mais en plus il permet de fumer dans son bouge infâme ! Pouah !...
Mais putain qu’est-ce qui pue comme ça ??? Je snife mes mains, mes manches, je passe la main dans mes cheveux et je sens… Pouah !... Que deux minutes je suis resté !... Je suis pollué des pieds à la tête… L’enculé d’sa race, avec son bistrot de merde !...
J’arrive à la voiture, j’enlève ma veste, mon pantalon, je les fous dans un sac Leclerc dans le coffre et hop ! Au volant, sans mettre la ceinture, j’ai pas envie qu’elle schlingue ! Je fonce à tombeau ouvert.

A peine arrivé, je fonce à la machine à laver, je vide tout, je fous de l’eau de Cologne dans la réserve d’adoucissant et je mets en route…

Merde, la chemise pue aussi le vieux tabac…
J’arrête la machine et je fous la chemise, je remets en marche…
Oh, putain le tee shirt aussi ! Beuark !…
J’arrête la machine et je fous le tee shirt, je remets en marche…
Les chaussettes…
J’arrête la machine et je fous les chausettes, je remets en marche…
Le slip…
J’arrête la machine et je fous le slip, je remets en marche…
Et la tête,
Alouette…

La porte s’ouvre : «  mais qu’est-ce que tu fous à poil ? »
« Ma lessive »
« Tu t’es changé ce matin ! »
« C’est ton bistrot de merde, qui n’empêche pas ces connards de fumer. Demain j’appelle la préfecture pour les dénoncer ! Ou mieux je vais attraper le taulier au colbac !»
« Oh, non, fait pas ça ! Ca pourrait t’attirer des ennuis ! »
« Quoi ? Tu sais à qui tu parles ? Le mec qui me fera peur, tu crois qu’il est né ?
Enfin, ce putassier je crois qu’il va prendre ma main dans sa gueule avant longtemps !
J’ai la loi pour moi ! Donc la loi c’est moi ! »
Bon, je vais faire un deuxième lavage... J'ai oublié la lessive...