Écrit en septembre 2014
Au milieu des années 60, en France métropolitaine,
nous avions de plus en plus d’immigrés Maghrébins, qui venaient faire le
travail que nous avions en trop et comme par hasard le travail le plus pénible
ou le moins valorisant. En général ils étaient manœuvres sur les chantiers.
Quand parfois leurs épouses uniques étaient là, elles étaient habillées un peu
comme les femmes corses, en noir, mais sans aucun signe ostentatoire, les
cheveux au vent, comme tout le monde. Quand elles portaient un fichu, c’était à
la manière des Vamps, c’était aussi comme le portait ma mère pour se protéger
des coups de froid de l’hiver.
Les hommes étaient toujours habillés en costumes
d’occasion, souvent défraichis, usés qui traduisaient leur envie de s’intégrer,
même si leurs conditions de vie étaient très modestes.
Mon père avait des copains harkis, considérés comme traitres par leurs compatriotes et que la France a si peu considérés malgré les immenses services qu’ils lui avaient rendu. Ils aimaient la France, ils se considéraient comme Français d’un département d’outre-mer, ni plus ni moins. La génération de mon père et eux avaient souvent fait ensemble la guerre contre l’Allemagne, un sentiment d’estime mutuel les rapprochait.
Je faisais mes humanités sur les bancs de l’éducation nationale et pétri de Rousseau, Voltaire, Balzac, Zola, je considérais les Maghrébins comme des êtres humains semblables à moi. J’étais révolté lorsque des rapatriés tendance OAS brûlaient les bidonvilles autour de Nice.
Au milieu des années 60 il y avait une émission sur France Inter, le soir. La voix métallique du narrateur nous comptait des récits de voyages dans cette Afrique mystérieuse qui nous faisait rêver. Il rapportait les descriptions d’explorateurs, d’anthropologues, de missionnaires et aussi de romanciers indigènes. Tous décrivaient l’islam comme une culture de paix, d’accueil, d’hospitalité et de tolérance.
J’admirais également des moines du clergé catholique régulier et certains prêtres du clergé séculier, comme l’Abbé Pierre ou l’abbé Ferret de ma paroisse, qui disaient les mêmes choses, proclamaient les mêmes valeurs que l’Islam, sur la charité, sur la fraternité, sur la paix et l’amour de son prochain.
A tel point que je me demandais pourquoi il y avait deux religions, là où il y aurait pu n’y en avoir qu’une seule…
………..
Bien des années ont passé depuis. Les flux migratoires non maitrisés ont multiplié les provenances musulmanes des immigrés, venus pour ne pas faire le travail que nous n'avions plus et qui faute d’intégration, formèrent un communautarisme confessionnel, lequel par définition ne s'intègre pas, parce qu'aucune condition n'est réunie pour ce faire...
L’islam a vu naitre des renégats en son sein, qui prêchent la haine, le génocide, la cruauté, l’intolérance impitoyable, la suppression des libertés… Des gens qui se sont emparés d’une religion comme alibi à leurs mobiles personnels de pouvoir et de conquête…
Les musulmans se réclamant de l’islam ne disaient rien. Peut-être n’en pensaient-ils pas moins en leur fort intérieur ? Nous, indigènes de France, de culture judéo-chrétienne et gréco-latine commencions à nous poser des questions sur la globalité du monde musulman, devant tant d’indifférence apparente, tant de silence…
……….
Et puis, il y a eu en septembre 2014 « PAS EN MON NOM », une levée en masse, une indignation immense qui déchirait le voile de son indifférence apparente, un cri de tout un peuple, musulmans de France, contre les exactions de l’état islamique, contre l’intolérance, contre la barbarie. Ce mouvement exprimait haut et fort par de nombreux écrits dans les journaux, son envie de coexister pacifiquement dans cette nation multiconfessionnelle et surtout LAÏQUE… Ecrit par un collectif dans le Figaro :
Mon père avait des copains harkis, considérés comme traitres par leurs compatriotes et que la France a si peu considérés malgré les immenses services qu’ils lui avaient rendu. Ils aimaient la France, ils se considéraient comme Français d’un département d’outre-mer, ni plus ni moins. La génération de mon père et eux avaient souvent fait ensemble la guerre contre l’Allemagne, un sentiment d’estime mutuel les rapprochait.
Je faisais mes humanités sur les bancs de l’éducation nationale et pétri de Rousseau, Voltaire, Balzac, Zola, je considérais les Maghrébins comme des êtres humains semblables à moi. J’étais révolté lorsque des rapatriés tendance OAS brûlaient les bidonvilles autour de Nice.
Au milieu des années 60 il y avait une émission sur France Inter, le soir. La voix métallique du narrateur nous comptait des récits de voyages dans cette Afrique mystérieuse qui nous faisait rêver. Il rapportait les descriptions d’explorateurs, d’anthropologues, de missionnaires et aussi de romanciers indigènes. Tous décrivaient l’islam comme une culture de paix, d’accueil, d’hospitalité et de tolérance.
J’admirais également des moines du clergé catholique régulier et certains prêtres du clergé séculier, comme l’Abbé Pierre ou l’abbé Ferret de ma paroisse, qui disaient les mêmes choses, proclamaient les mêmes valeurs que l’Islam, sur la charité, sur la fraternité, sur la paix et l’amour de son prochain.
A tel point que je me demandais pourquoi il y avait deux religions, là où il y aurait pu n’y en avoir qu’une seule…
………..
Bien des années ont passé depuis. Les flux migratoires non maitrisés ont multiplié les provenances musulmanes des immigrés, venus pour ne pas faire le travail que nous n'avions plus et qui faute d’intégration, formèrent un communautarisme confessionnel, lequel par définition ne s'intègre pas, parce qu'aucune condition n'est réunie pour ce faire...
L’islam a vu naitre des renégats en son sein, qui prêchent la haine, le génocide, la cruauté, l’intolérance impitoyable, la suppression des libertés… Des gens qui se sont emparés d’une religion comme alibi à leurs mobiles personnels de pouvoir et de conquête…
Les musulmans se réclamant de l’islam ne disaient rien. Peut-être n’en pensaient-ils pas moins en leur fort intérieur ? Nous, indigènes de France, de culture judéo-chrétienne et gréco-latine commencions à nous poser des questions sur la globalité du monde musulman, devant tant d’indifférence apparente, tant de silence…
……….
Et puis, il y a eu en septembre 2014 « PAS EN MON NOM », une levée en masse, une indignation immense qui déchirait le voile de son indifférence apparente, un cri de tout un peuple, musulmans de France, contre les exactions de l’état islamique, contre l’intolérance, contre la barbarie. Ce mouvement exprimait haut et fort par de nombreux écrits dans les journaux, son envie de coexister pacifiquement dans cette nation multiconfessionnelle et surtout LAÏQUE… Ecrit par un collectif dans le Figaro :
« Nous, Français de France et de
confession musulmane, tenons à exprimer avec force notre totale
solidarité avec toutes les victimes de cette horde de barbares, soldats
perdus d’un prétendu Etat islamique, et dénonçons avec la dernière
énergie toutes les exactions commises au nom d’une idéologie meurtrière
qui se cache derrière la religion islamique en confisquant son
vocabulaire. »
Mais ce mouvement sera-t-il le plus fort et saura-t-il enrayer l'intégrisme qui continue à progresser inexorablement ?
Si Dieu le veut, Inch Allah… Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
Mais ce mouvement sera-t-il le plus fort et saura-t-il enrayer l'intégrisme qui continue à progresser inexorablement ?
Si Dieu le veut, Inch Allah… Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
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Hélas ! l'année d'après, en 2015, un rassemblement à dominante islamo-gauchiste avec pour nom "PAS EN NOTRE NOM", (un seul mot de différence), vient supplanter le précédent mouvement par un appel à l'immigration incontrôlée sans frontière, une victimisation des immigrés (même de ceux de longue date), affichant une communautarisation débridée qui ne dénonce plus la barbarie islamiste extrémiste, n'ayant plus rien à voir avec les "Français de France de confession musulmane", effaçant ainsi toute tentative d'intégration... Et pourtant, ce mouvement (Pas en notre nom), avait débuté en 2002, par une opposition à la guerre en Irak... Mais en 13 ans, elle avait dégénéré en important en France les problématiques politiques des pays en guerre au moyen orient... Et cela, malgré le fait que nous ayons refusé de participer à la guerre en Irak... La France n'a pas fait la guerre en Irak, mais elle se retrouve en 2015 avec l'importation de cette guerre sur son territoire... L'islamogauchisme commence alors à prospérer...
Écrit en 2015 :
Hélas ! l'année d'après, en 2015, un rassemblement à dominante islamo-gauchiste avec pour nom "PAS EN NOTRE NOM", (un seul mot de différence), vient supplanter le précédent mouvement par un appel à l'immigration incontrôlée sans frontière, une victimisation des immigrés (même de ceux de longue date), affichant une communautarisation débridée qui ne dénonce plus la barbarie islamiste extrémiste, n'ayant plus rien à voir avec les "Français de France de confession musulmane", effaçant ainsi toute tentative d'intégration... Et pourtant, ce mouvement (Pas en notre nom), avait débuté en 2002, par une opposition à la guerre en Irak... Mais en 13 ans, elle avait dégénéré en important en France les problématiques politiques des pays en guerre au moyen orient... Et cela, malgré le fait que nous ayons refusé de participer à la guerre en Irak... La France n'a pas fait la guerre en Irak, mais elle se retrouve en 2015 avec l'importation de cette guerre sur son territoire... L'islamogauchisme commence alors à prospérer...