Mémoires et radotages (613) – Quelques citations importantes sur la nation et sur l’UE

 

Ecrit le 06 mars 2025

« Une nation qui ne pense pas à se défendre elle-même, personne ne le fera jamais à sa place » (Charles Pasqua)

«  Le déracinement déracine tout, sauf le besoin d’enracinement » (Christopher Lasch)

« Aujourd’hui l’Union Européenne, c’est une technocratie de marché, selon le mot de Chistophe Baudouin. C'est-à-dire que c’est le renoncement à la politique, ça veut dire qu’à une question technique on cherche une réponse technique. Non ! Il faut une réponse politique. A une question économique, une réponse politique. A une question sociale, seule convient une réponse politique. Une réponse politique, s’établit sur les intérêts vitaux d’une nation » (De Villiers).

« L’union Européenne est un être des abysses, ce qu’elle craint, c’est la lumière ! La décision, c’est un processus mouvant, polycentrique, acéphale (pas de tête) et qui échappe à toute forme de vie civique. C’est la commission qui commande. Et je veux dire quelque chose que beaucoup de gens ne connaissent pas : La commission de Bruxelles composée de gens non-élus, nommés , détient deux pouvoirs, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. N’importe quelle "démocrature", comme on dit aujourd’hui, rêverait de ça. Elle a les deux pouvoirs. Le parlement Européen, en fait, il barbotte des concepts, mais il n’a pas de pouvoir (NDLR : il ne peut amender un texte, et ne peut empêcher un texte de passer qu’en votant contre, à la majorité qualifiée, ce qui a peu de chance de se produire. Le Parlement ne peut pas non plus proposer de lois). Le conseil n’a pas de pouvoir non plus, parce que de toute façon les décisions se font à la majorité qualifiée, pour la plupart d’entre elles. Et donc, c’est la commission qui a le monopole d’initiative, (NDLR :  de proposition de texte, d’amendement et d’exécution).

Mais ce que je veux vous dire, c’est que la pression des intérêts privés normalement dans n’importe quel cas, on s’en préserve ! Là elle est dans les traités. Le lobbying il est dans les traités. Il y a 50.000 lobbyistes. De mon temps on parlait d’une somme de 3 milliards d’euros. C’est beaucoup plus maintenant » (De Villiers).