© zalandeau, le dimanche 7 mars 2010
Dieu, je sais que je pèche en invoquant mon Père, mon Papa ! Oui mais mon Père, je le connais, alors que vous, pas. Et pourtant, vous avez inventé la vie, le seul secret que l’homme ne connaitra jamais.
L’homme, cet animal si imbu de sa personne, si orgueilleux, qu’il pense être, alors qu’il n’est que peu de chose. Il n’est ni essence, ni conscience… Peut-être une existence passagère, dans une dimension de temps…
Je sais, que je ne suis rien. Je sais que j’ai cherché à légitimer mes actes. Je sais que je suis trop fier. Je sais, je sais… Mais ce n’est pas grand-chose, dans toute une vie, dont on ne sait si elle a eu un signifiant quelconque.
Mon Père, je vais te rejoindre un jour. Demande à Dieu qu’il me pardonne pour ne croire en lui qu’à travers toi.
Dieu n’est-il pas partout ? Dans ce cas, il est en nous, dans le meilleur de nous-mêmes et ne s’offusquera pas de ce blasphème. Le Blasphème n’existe pas, car Dieu ne l’a pas inventé.
Je crois en toi, mon père, car tu es assis à droite du créateur de toutes choses. C’est la seule idée que je veux pour certitude.
C’est le seul réconfort en ce monde de délire qui va vers son anéantissement…
Je crois en toi Papa tout-puissant, créateur de la noblesse de l’âme, soutien des pauvres et des malheureux, guide suprême de l’honnêteté et du travail, exemple de la dignité et du courage, Donne-moi la force d’accomplir ma tâche jusqu’au bout et réserve-moi une place auprès de toi, pour les siècles des siècles… Amen !
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