Soudan, le 28/10/2007.
Nous
nous déployons suivant les ordres reçus, cachés par la poussière que soulèvent
ces grands oiseaux de combats repartant dans de grands feulements de turbines.
Nous
sommes une dizaine de groupes et nous encerclons une troupe de Janjawids.
Ceux-ci ont sauté de leur monture et commencent à nous tirer dessus.
Après
avoir enclenché les chargeurs et mis en joue, l'ordre de feu retentit.
Nous
déclenchons alors un déluge de feu sur les assassins d'en face.
Nous
ne les ménageons pas, car nous avons tous en mémoire le spectacle terrifiant du
dernier village que cette horde a détruit.
Les
corps mutilés hantent nos esprits...
Hélas,
la communauté internationale et l'ONU en particulier a beaucoup trainé et n'a
pas fait ce qui est décrit ci-dessus... Les massacres de civil au Soudan ouest
ont continué de se perpétrer, parce que le président Omar El Bechir voulait
s'emparer des zonnes pétrolifères et que ces populations le gênaient, tout simplement !
……..
« Les
Janjawids sont arrivés dans un grand nuage de poussière. Les femmes et les
enfants poussent des cris de terreurs et se cachent au plus profond de leurs
cases, pleurants et tremblants de peur.
Les villageois
sont traînés et rassemblés sur la place du village. Les mères sanglotent en
serrant leurs petits dans les bras, des grappes d’enfants s’accrochent aux
adultes. Plusieurs vieillards très dignes, sont alors égorgés au seul motif
qu’ils ne baissent pas les yeux. Leurs cadavres sont alors jetés dans le
brasier que les miliciens ont allumé il y a maintenant une heure.
Une jeune
fille est arrachée à sa mère. Plusieurs Janjawids la maintiennent et la
frappent pendant qu’un autre la viole. Les cris de douleur de la fille
provoquent les cris de la mère. Un homme s’approche de la mère, il lui arrache
son bébé et le jette vivant dans les flammes.
La mère qui
s’élance sur le tortionnaire est stoppée net par le poignard d’un autre. Elle
tombe à terre en se tenant le ventre. Pendant son agonie trois hommes la
retournent sur le dos et la violent chacun leur tour. Les gémissements de la
mourante attisent leur violence et leur jouissance.
Un homme
arrache un nourrisson des bras d’une autre mère, le tenant d’une main par les
pieds, il s’approche d’une case.
L’homme recule
son bras et fracasse à la volée, la tête de l’enfant sur le mur. »
Une scène
décrite par un des rares survivants... Honte à la communauté internationale !!!
Je hais la communauté internationale...
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