Écrit le 21 juin 2019
Le 17 avril je croyais Nono enfin dans un emploi… mais
cela n’avait duré que la journée… Le petit chef sadique l’avait emporté sur mon
fils, dos bloqué par un travail totalement inadapté…
Ensuite il y a eu cette annonce "M..... recrute
et forme" avec une liste de postes à pourvoir.
Bien que mon fils eut plus qu'il ne fallait de qualité
requises, "on" exigeait de l'expérience (le mot "forme"
était un leurre), et "on" savait plus que mon fils que ce travail ne
lui plairait pas et qu'il s'en irait.
L'histoire se répète à l'infini... "On" m'avait
fait le coup à moi aussi quand j'étais jeune : On savait mieux que moi que cela
ne me plairait pas (alors que j'étais le meilleur et que le salaire était très
attractif)...
Depuis, l’inquiétude régnait encore dans mon crâne…
Mon pauvre Nono était au fond du trou, moralement parlant…
Et le 12 juin, mon fils commence dans un emploi de
surveillant…
En fait, c’est par son réseau de fêtards qu’il a eu ce
poste : Un copain prof de maths, qui l’a pistonné pour cette place qui
était vacante…
Comme quoi j’avais raison : L’emploi dans notre
petite région abandonnée de Dieu, c’est une affaire de réseau familial ou
autre…
Peu importe ! Le voilà assistant d’éducation, ou
bien surveillant des collèges, pion, comme on disait de mon temps, sous contrat
renouvelable…
L’industrie n’a pas voulu de lui, malgré tout le
tapage fait sur la reprise économique. Mon benjamin a su s’asseoir sur sa
fierté… Et je suis très fier de lui, parce qu’il a tout fait pour pouvoir
travailler et gagner sa vie…
Le problème, c’est que ce genre d’emploi ne peut être
que temporaire.
Quand, après ce poste, il présentera son CV, qui
voudra d’un pion dans l’industrie ? Il lui faut donc préparer une
reconversion dès maintenant…
Enfin je me contente de cette victoire et de ce répit…
Mais pas pour longtemps… Je viens d’apprendre que mon
ainé Kikson après plusieurs années de mission d’intérim d’une semaine à temps
partiel dans la même boite est sur le départ… On fait de moins en moins appel à
lui… A cause des menaces sur l’abus des contrats courts par trop renouvelés…
Merci Macron ! Tes menaces sur les contrats courts
font perdre le taf de mon fils aîné ! Il n'avait que cela. Il n'a plus rien !
Tu ne pourrais pas t’occuper de tes fesses !
Quand à Toto… Il est devenu responsable de
l’entretien, mais comme un gland il n’a pas négocié son augmentation de salaire
ni de grille… Je l’avais pourtant bien prévenu… Petit bonhomme…
Que de stress, pour l’avenir de mes garçons !