jeudi 18 janvier 2018

Mémoires et radotages (156) – L’emploi non pourvu– Macron et la formation



Ces recherches que je fais pour aider mes fils, sont des présomptions basées sur des faits… (Parce que beaucoup de gens parlent sans savoir, par ouï-dire accompagné bien souvent de beaucoup de fatuité)…

Mettons les choses au point :

-Beaucoup d’offres d’emplois à des niveaux très élevés, ont du mal à trouver preneur, parce que nos effectifs diplômés ou encore étudiants sont inférieurs à la masse de l’offre.
Dans ce cas précis, le sieur Macron peut agir sur les capacités de formation et favoriser la croissance des embauches insatisfaites dans ce domaine.

-Les petits boulots, sont souvent du genre « 1h de ménage à 10 km de ton domicile ». Et même si tu essayes de cumuler plusieurs de ces petits boulots, tu ne t’en sors pas à case des frais de transports qui te bouffent toute ta paye et de la difficulté financière d’avoir un moyen de transport et de l’entretenir avec un revenu au ras des pâquerettes.
Comment demander à un individu lambda d’accepter un job où il aura du travail pour ne rien gagner ? L’envie de Macron de développer la formation ne servirait à rien en ce cas !
De plus, beaucoup de ces petits jobs sont occupés par des travailleurs au black, qui n’ont pas le choix, sont exploités et ferment leur gueule, faute de mieux ou bien parce qu’ils sont en situation irrégulière…

-Les boulots « normaux », classiques, apparaissent peu, parce qu’ils sont souvent attribués par « réseaux » et souvent il s’agit de réseaux familiaux. Un employeur recrutera ainsi, le fils ou le copain d’un de ses employés. Et ce n’est qu’en désespoir de cause, qu’il mettra une annonce, sur laquelle une foule de demandeurs d’emplois se jettera ! Ce sont souvent donc des emplois cachés.
Il faut donc que les jeunes mais aussi les moins jeunes, fassent des candidatures spontanées. Ils peuvent ainsi éventuellement répondre à un besoin non encore formulé de l’entreprise. Bien qu’un patron préfère traditionnellement embaucher par réseau… Il peut penser qu’un plus grand choix est une bonne chose !

Quant à la formation de ces boulots dits « normaux », le locataire de l’Élysée va avoir beaucoup de mal avec le pôle emploi. Je prends un exemple : Bien qu’il y ait beaucoup d’appelés et peu d’élus, (je veux dire peu d’emploi) les conseillers de cet organisme proposent à un jeune qui a un diplôme dans l’usinage des métaux, une reconversion dans l’infographie et à un jeune qui a une formation infographie, une formation dans l’usinage des métaux… Excellent moyen de dire « j’ai fait mon boulot de conseiller » et tant pis si cela ne donne pas à terme un emploi aux pauvres gens qui se donnent du mal à étudier des trucs qui ne leur serviront pas et souvent en y laissant des plumes financièrement parlant (encore faut-il avoir des parents qui puissent aider)…
Alors tant que la formation sera un semblable jeu de chaises musicales, il n’y a rien à attendre de la puissance publique et des organismes qui la représentent…

Il faut que l’enseignement soit dispensé par des gens qui connaissent le métier parce que ce métier existe et non pas par des gens de cinquante piges recrutés dans les AFPA à la suite de licenciement d’emplois devenus inutiles parce qu’inadaptés…

Où trouver les formateurs idoines ? Mais dans les entreprises pardi : L’apprentissage, qu’il soit sous sa forme classique (école et entreprise alternées) ou sous une forme de formation sur le tas, ou de stage dans une entreprise avec un responsable capable de transmettre le savoir nécessaire est la seule façon de fournir les effectifs qui manquent sur le marché de l’emploi.
Nous avons tous débuté et nous savons tous que l’enseignement scolaire qui nous a été dispensé, même supérieur, était loin de suffire à la compétence recherchée, hormis le fait de savoir lire, écrire, compter et raisonner…

Certes, le rendement de telles formations n’est pas de 100%, loin de là, car dans toute activité humaine, il y a, outre le niveau de compréhension, le caractère qui compte et en particulier le niveau d’implication et de motivation…

Enfin, si le dénommé Macron comprenait tout cela et qu’il fasse en sorte que les lois et dispositions prises par ses sbires, aillent dans ce sens, la société Française avancerait beaucoup dans la satisfaction des offres d’emplois non pourvues…

Maintenant, quant à la création des millions d’emplois qui nous manquent… C’est un autre sujet, mais qui demande simplement le rétablissement d’une certaine souveraineté et d’une certaine protection douanière que notre Damoiseau de l’Élysée est loin d’accepter, car c’est aux antipodes de sa doctrine.

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