Écrit le mardi 30 avril 2024
80 (piges)...
Ce n'est pas une espérance de vie raisonnablement envisageable pour un
diabétique... Ma sœur en est morte à 61 ans... J'ai fait déjà beaucoup de rab
par rapport à elle...
Le
saut vers le néant se rapproche... Et chaque jour qui passe me laisse dans
l'interrogation de ce qui me reste de bisous à donner à mes enfants... Calcul
de probabilité... ça commence à être un peu loin... L'autre jour j'ai voulu
faire un planning... Plus moyen, je ne savais plus faire... Alors que en 2023 à
même époque j'en avais fait un du premier coup !
On
"désapprend", on perd, on retombe en enfance avec les rides en
plus...
Quelle
est la finalité de cette vie ? Pourquoi vivre, puisqu'il faut mourir ?
Pourquoi
cette comédie hormonale de l'amour qui n'est que du désir et que l'on confond
avec l'amour vrai, sans sexe... C'est pourquoi l'amour filial et l'amour
parental m'apparaissent comme les plus vrais, puisqu'il n'y a pas cette envie
bestiale libidineuse... qui nous ramène à l'animal plus qu'à l'humain...
Oui,
pourquoi tout cela ? Et pour quel résultat ? Un échec, deux échecs, trois
échecs ?
Des
questions qui restent sans réponses, alors que nous ressassons regrets et
remords entre deux tremblements, entre deux malaises, entre deux trous de
mémoires, entre deux souvenirs qui apparaissent maintenant encore plus noirs
qu'à l'époque où ils se sont produits...
Heuuu...
Très bonne journée quand même...
Et
puis la pensée continue, hors commentaires, pour soi-même…
Échec collectif me direz-vous
? Parce que si l'avenir est bouché pour ces enfants chéris dont je porte la
responsabilité de les avoir fait naître dans un enfer, ce n'est pas que de ma
faute, mais celle d'une société d'électeurs soit débiles profonds dont les choix sont impensés et irraisonnés, stimulés par des impressions fausses et proies de toutes sortes de manipulations, soit vénaux pour ces autres gens qui choisissent très rationnellement leur intérêt financier personnel et qui tirent tant la couverture à eux, que les autres Français se retrouvent
démunis, abandonnés, dépouillés, dépersonnalisés, sans espoir, sans avenir...
Oui, mais échec personnel
aussi... Comme je l'avais expliqué il y a quelque temps, on est ce que l'on
est, on a ce que l'on est et l'on est ce que l'on a... Et quand on part de bas,
le temps de l'ascenseur social n'existe plus, on reste en bas, malgré les
efforts désespérés que l'on s'acharne à faire pour remonter à la surface... Oui
mais les Alain Delon qui nous attendent au bord de la piscine, replongent
inlassablement nos têtes de Maurice Ronet... La plage doit rester aux
vainqueurs de la mondialisation, à ceux qui n'ont même pas à traverser la
rue... « Allo, cher Ministre ? Ici c'est Fafa !... Oui... T'aurais une
place pour mon fils ?... Des diplômes ? Heuuu, recalé au bac… Mis en
examen… Je ne vois rien d’autre comme référence… Ca ira ?... Directeur de
Cabinet ? Mais c'est parfait ! A charge de revanche !... C'est ça... Bye
! »…
Échec programmé des petits,
des sans dents, des sans grades, qui plafonnent à des niveaux qui leur sont
dévolus, bardés de diplômes et éditeurs de centaines de candidatures sans
réponse autre que le mépris…
Oui échec personnel, en plus
de l’échec collectif…
Et je ne vois pas ce qui
pourrait bien changer… A part la prise de la Bastille… Enfin, vous me
comprenez… La bastille se situerait plutôt rue du Faubourg Saint-Honoré, rue
Varenne, rue de l’université ou même rue de Vaugirard… avec plein de têtes à
couper… Je crois aussi qu’avenue du Bosquet il y aurait des têtes à recadrer,
pour leur éviter d’être coupées…
Mais la guillotine ne peut pas
régler définitivement les problèmes… Seul, le bon choix des personnes honnêtes,
dévouées à leur patrie (car c’est nous, la Patrie), pour diriger la France,
redonnerait du sang neuf, de l’espoir et de l’envie de vivre…
Ce sera dans une autre vie… Je
vous aime mes bons petits… Je demande votre pardon.