samedi 1 novembre 2025

Mémoires et radotages (664) – Toussaint... Deuil et remords

 


C'était le 1er novembre 2011. J'étais garé dans ma voiture ,au pied du labo d'analyses et j'attendais ma femme qui était chez la belle-doche, en train de lui administrer ses médocs du matin... J'écoutais la radio.  Puis mon portable sonne...

La suite ci-dessous...

https://zalandeau.blogspot.com/2023/11/maman-est-morte-1er-novembre-2011.html

 

Aujourd'hui, c'est à nouveau la Toussaint... J'ai retrouvé il y a quelques jours une foultitude de lettres de ma mère auxquelles parfois mon père rajoutait quelques mots... Datées des années 70 à 90... Que d'amour dans ces lettres, que d'inquiétude pour moi et aussi pour ma petite famille... Ils aimaient leurs petits enfants ! Sans parler des coups de téléphone pour savoir si  nous étions bien arrivés, alors que j'avais oublié de les rappeler... Quelle inquiétude ils ont vécu, alors que je ne m'en rendais pas bien compte, accaparé par mes petits !

Arrivé à leurs âges, je commence à comprendre tout cela parce que je vis les mêmes choses à mon tour, (sauf que je n'ai pas de petits enfants)... Je commence à comprendre tout cet amour, toute cette attente et toute cette joie de nous serrer dans leurs bras dès que nous arrivions pour quelques jours, toutes ces larmes qu'ils ne parvenaient pas à réprimer quand nous repartions... Toute cette inquiétude pour notre trajet autoroutier...

J'ai eu de formidables parents... J'espère que mes petits pourront dire la même chose de moi et de leur mère... Bien que la normalité soit de nous tourner vers nos enfants et pas vers nos parents... Et quand nous n'avons pas d'enfant, nous avons à nous occuper de nous-mêmes. 

Ils aimaient leur Papy et leur Mamie... Ils nous aiment probablement aussi , mais ils ont leur vie à vivre, une vie difficile où le sentiment n’a pas lieu d’être…

          

2 commentaires:

  1. Comme on dit en souriant, on laisse le mauvais rôle aux parents, et le bon aux grands-parents !
    Ils n' ont plus la responsabilité directe, et peuvent se permettre plus de pardons !

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    1. Je me souviens quand Toto était tout petit nourrisson, mes parents étaient venus nous voir... Des années plus tard mon père a évoqué ce jour-là : il était abasourdi que nous leur ayons mis Toto dans leurs bras... Il était persuadé que jamais nous ne ne ferions... Ils avaient le sourire jusqu'aux oreilles avec nos bébés... Et nos petits avaient confiance aussi...

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