Écrit le lundi 29 avril 2024
Bon ! Cela a bien avancé… Il est vrai que je ne suis pas fâché de ne plus devoir être sur mon échafaudage branlant… J’ai eu à deux reprises des pertes d’équilibres qui m’ont incité à rajouter les lisses des garde-corps… ça y est, plus de plateforme ! Pour les quelques finitions du bord du toit, une échelle double suffira… A part plein de finitions, il me reste un montant à l’intérieur à découper et à poser… Il y a de la brume dehors… Au moins je vais être à l’abri…
Samedi après-midi et les deux heures de bruit autorisé de dimanche j’ai marné comme un malade ! Mais le reste de dimanche, j’ai quand même bossé, mais sans faire de bruit : enlever les films de protections, nettoyer sommairement, démonter et ranger cet échafaudage…
Ce qu’il y a de bon dans cette aventure, c’est que les bastaings que je ne parvenais pas à porter tout seul au début du chantier… et bien là, j’ai réussi à les porter tout seul comme un grand… Enfin, je veux dire comme un adulte pas vieux…
Comme quoi, je devrais toute l’année construire des vérandas, ça me remusclerait… J’ai aussi constaté que j’ai mangé beaucoup plus de glucides pour compenser les efforts physiques intenses… Et que ma glycémie n’a pas beaucoup augmenté… Comme quoi ce que les chercheurs disent à propos du sport et de l’activité intense qui permettrait de compenser les effets du diabète est partiellement vrai… Partiellement… Parce que j’ai quand même pris mes médocs habituels… Alors que eux disent que cela remplacerait les médocs : Mon cul !
Bref, il me reste que peu de
travail, des petites finitions, des trous à calfeutrer, etc… Mais comme par
hasard, moins il en reste, moins j’ai le courage… Et cette brume qui tarde à se dissiper...
À preuve, cet écrit que je prends largement le temps d’écrire, alors qu’il n’en est nul besoin…
Cet ouvrage, certainement le dernier de toute ma vie, sera ma fierté…
Évidemment, qu’il ne sera pas aussi beau que s’il était édifié avec des matériaux adéquats !
Mais j’ai cherché début mars sur Internet, pendant des heures et des heures, et jamais je n’ai trouvé de revendeur de profils alu adaptés, ce qui aurait donné un résultat bien plus beau…
Alors j‘ai fait avec les moyens du bord… Des règles de plâtriers pour les structures, et des grosses cornières pour supporter la porte de service en PVC, des règles de maçons pour les finitions et la fonction de pare close…
J’ai du, outre dévaliser mon Bricomarché, aller chez Bricodépot à 59 km, chez Leroy Merlin à 65 km et chez Leroy Merlin à 114 km…
Bon ! Il me faut finir… à petite vitesse… en dilettante… Pas comme samedi trempé comme une lavette sous cette averse qui m‘a surpris avec mes outils électriques… Ah la course pour débrancher, cacher perceuse, meuleuse, visseuse…
Cela me rappelle le bon vieux temps où j’étais le gérant-contremaître-ouvrier-manœuvre-comptable-commercial de ma boîte…
Enfin, quand je dis bon temps, c’est quand on exclut les mauvais moments des payeurs qui ne me payent pas, les clients qui m’estampent, les bagarres avec d’autres ouvriers pour l’accès aux coffrets électriques de chantiers… Et ces pluies, ces gels…
Je me souviens, l’hiver 96-97… Il s’est mis à geler du 24 décembre jusqu’au 13 janvier… Pendant longtemps nous avions eu -13° à -15°… Et même quand la température est redevenue positive il avait fallu attendre que les supports soient dégelés, avant de pouvoir poser…
Ouais ! Ça y est je repense au mauvais coté de ce passé… Bon je vais aller bosser, ça m’occupera l’esprit à autre chose…
Allez ! Boulot, boulot !