Écrit le 13 novembre 2022
Quand on aime, on souffre pour l'être aimé, à son moindre écart de santé... L'amour est-il un bien ou un mal ? Cette question, je me la ressasse de plus en plus, sans trouver de réponse... Cela fait tellement de bien, mais aussi tellement de mal… Sommes-nous à ce point masochistes que, pour nous faire du bien, on accepte tout ce mal…
Dans le fond, j’ai toujours critiqué les psychopathes, mais finalement, ne serait-ce pas eux qui auraient raison ? Les pervers narcissiques cherchent à se faire du bien, sans empathie pour leurs prochains… De plus, ce sont ceux qui « arrivent » le mieux dans la société, à preuve le taux beaucoup plus élevé de ce type de personnes dans les hautes fonctions et dans les hauts salaires…
L’amour nous rend faibles, dépendants, otages… C’est ce sentiment si Chrétien, qui, s’il a fondé en partie notre civilisation, sera également le générateur de notre décadence et de notre disparition… Les cultures de la haine et de la violence, que nous importons à bras grands ouverts nous domineront et domineront le monde…
L’islam que nous connaissions jadis était celui du Coran avant l’hégire. Ce livre prêchait la tolérance, l’hospitalité et les bons sentiments… Mais vinrent un jour, ceux qui par désir de conquête prônèrent la seconde partie du Coran : Celle où Mahomet devient haineux et enseigne de punir les infidèles, l’intolérance, la violence envers ceux qui ne suivent pas des préceptes barbares… C’est hélas, cette tendance qui prospère au dépend de l’autre…
Mais il faut bien avoir en tête, que même si le monde Chrétien obéit aux lois de charité et de bonté, définies principalement par le nouveau testament, il existe cependant dans l’ancien testament, à côté des « commandements » et principes sages, des passages de violences extrêmes attribuées à Dieu… Si demain une tendance dans la chrétienté mettait ces passages en avant pour toute doctrine, là aussi, nous aurions une nouvelle religion barbare qui naîtrait…
Mais les humains ne cherchent pas à comprendre que ce Dieu et cet Allah, imaginés (peut-être par intuition) par l’homme, pour justifier le mystère de sa propre existence, ne sont décrits, écrits, cités, que par des humains du genre prophète, messie, ou apôtres qui n’ont jamais vu, ni de près ni de loin aucune forme de Dieu ou d’Allah et qui ne font que transmettre leur propre amour ou leur propre haine… Ils instrumentalisent la puissance suprême pour servir leurs intérêts ou leurs sentiments… Servent-ils Dieu ? A vrai dire je ne crois pas.
Dans la Genèse il est prêté à Dieu des sentiments peu flatteurs envers les humains :
3 Alors l'Eternel dit : « Mon Esprit ne va pas lutter indéfiniment avec les hommes, à cause de leurs fautes. Ce sont des êtres dominés par leurs faiblesses. Je leur donne encore cent vingt ans à vivre ».
5 L'Eternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre : à longueur de journée, leur coeur ne concevait que le mal.
6 Alors l'Eternel fut peiné d'avoir créé l'homme sur la terre, et il en eut le coeur très affligé.
7 Il dit alors : « Je supprimerai de la surface de la terre les hommes que j'ai créés. Oui, j'exterminerai les hommes et les animaux jusqu'aux bêtes qui se meuvent à ras de terre et aux oiseaux du ciel, car je regrette de les avoir faits ».
Cette dernière phase terrible décrit pourtant bien le caractère horrible de cette création humaine. Est-ce que l’homme a échappé à Dieu comme la créature a échappé à Frankenstein ?
Ensuite vient la fable du déluge, qui permettra de régénérer toutes espèces sur terre…
Bien évidemment, déluge ou pas, il faut constater que rien n’a fonctionné, quand on voit notre inhumanité planétaire…
J’en reviens à cette idée que je crois pouvoir ériger en théorème : « Seul le mal triomphe »… A preuve pour démonstration tous les exemples de réussite par la malhonnêteté, la violence, l’exploitation, l’asservissement, la dictature, la cruauté, etc…
Alors quand je dis « Et nous, dans tout ça »… Cela dépend de quel coté nous sommes le plus présents : Davantage dans le bien, ou davantage dans le mal ?
L’être moyen, normal, si cela a un sens, est sous l’emprise de son affect… Amour et haine. Il est aussi, soit avec son libre-arbitre, soit sous l’emprise de son prochain (dogmes).
Les prédateurs qui nous contrôlent et nous gouvernent, tâchent de nous avoir sous leur emprise en nous endoctrinant, c'est-à-dire en nous faisant réagir sans aucun discernement, de manière moutonnière… Mais, s’ils ont su briser les structures patriotiques, solidaires, sociales, ils n’ont pas encore réussi à briser la structure familiale… Il est possible qu’un jour ils y parviennent…
En attendant, l’amour c’est quoi ? Entre un homme et une femme ? N’importe quoi, je n’y crois plus, cela n’existe pas, ou bien si peu, sous forme d’amitié éventuellement. Car partout où il y a du désir sexuel, il n’y a pas d’amour, seulement de la séduction. L’homme veut apaiser sa pulsion, la femme veut assurer sa sécurité, son confort… Ce n’est hélas que triste réalité pas très belle à voir…
L’amour se décline, selon moi, du plus vers le moins, sous forme d’amour parental, d’amour filial, d’amitié et de sympathie. Le point zéro étant l'indifférence…
Il y a aussi une déclinaison de la haine, mais je ne m’attarderai pas sur ce point.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire