Écrit le 5 juin 2017
C’est
reparti, pour un tour… Je vais publier ce que j’écris ci-dessous, demain et je vais y
parler d’hier…
Hier,
dimanche 4 juin 2017… (Oui je précise l’année, parce que, au train où vont les
choses j’ai peur de ne bientôt plus pouvoir reconstituer les années où les
événements se déroulent)…
Cher
Jean-Louis, nous revenions sur cette autoroute du soleil, pleins d’étoiles dans
nos souvenirs récents… Oui, c’est vrai, cela s’est passé très, très bien,
fantastiquement bien !
Pour
ma part (je vais encore pour la énième fois parler de moi), j’ai pu constater
en ces deux jours deux aspects de décrépitude de mon cerveau bien plus avancés
que je ne le soupçonnais)…
Premièrement,
pendant ces deux jours de réunion, à de nombreuses reprises mes larmes ont
jailli, ma gorge s’est nouée… Pourquoi ? Probablement, parce que je n’ai
plus la force mentale pour maîtriser mes émotions… Les émotions ? Des
souvenirs et des photos, réminiscences de ‘nos’ disparus, Joël et puis Marc et puis James,
plus présents cette fois-ci que les fois passées… Et puis l’un d’entre nous
dont l’état visible m’inquiète (Mickey)… Et tous ces gars que j’aime d’amitié et que
j’ai peur de ne pas revoir… à la vitesse ou le bateau coule… Ils ont du se dire
que j’étais devenu une femmelette ! Peut-être aussi, ma dépression du retraité encore présente ? Tant pis ! Je ne suis plus ce que
j’étais, peut être le comprendront-ils et seront-ils indulgents ?
Deuxièmement…
Hier donc, on revenait… Et je ne sais pourquoi on a abordé les faits et gestes
de certaines périodes de ma vie… Et, horreur !... Que de noms propres
m’ont échappés… J’en ai éprouvé un grand désarroi, au fur et à mesure que je
racontais…
…
Ensuite,
tandis que je reprenais la route seul jusqu’à chez moi…
Je
repensais à toute cette discussion, dont les lacunes m’avaient tant marqué…
Je
pensais à un moment : « Dire
que je n’ai pu me rappeler du nom de Gunter ! »… Oups ! Quoi ?
Mais oui, c’est Gunter, le prénom du Boche qui faisait binôme avec moi »…
Le nom était réapparu dans une pensée, comme ça, sans crier gare… Parce que nos
pensés sont faites avec nos mots, ne l’oublions pas…
Et
bien plus tard alors que j’étais près d’atteindre la ‘ligne d’arrivée’, En
repensant à ces conneries gouvernementales en Afghanistan, je pense « Mais
quel con ce Morin ! »… Et je réalise que c’était le nom de cet
andouille de ministre de la défense auquel j’avais eu à faire et dont je
n’avais pas réussi à te citer le nom (Hervé pour les intimes)…
Quand
au directeur de la ‘piscine’, dont je cherchais le nom du genre ‘Morand’, ce
matin j’ai regardé, dans mes écrits… C’était c’t’abruti de Brochant (Pierre
pour les intimes)… Que je n’ai pas revu rue Saint Dominique, la dernière fois
que j’y suis allé me faire engueuler pour mon manque de discrétion, remplacé
qu’il était par un certain Mangoux… Voilà, voilà…
Bon !
Ceci dit, Merci pour ce voyage. Je suis très content… Pleins de souvenirs,
peut-être les plus beaux de toutes nos retrouvailles…
A
plus, ‘courrielement’ ou téléphoniquement parlant…
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