samedi 25 mars 2017

Mémoires et radotages (97) – Commentaires et politiques suite



Le ministre de l'intérieur vient d’être sacrifié pour : prouver que la gauche sait démissionner dans ce cas (contrairement à...), et que le gouvernement socialiste ayant les mêmes ennuis que les candidats de droite, il ne saurait être instigateur des attaques contre les candidats de droite (pour se dédouaner)...

Mais sacrifier un ministre n'a rien de comparable que de fusiller l'électorat de plusieurs partis... Bien magouillé... Tous les cou^s sont permis, ans une guerre... Donc c'est bien une guerre dans cette course au pouvoir... Que malheureusement tous les exclus de la France 'périphérique' vont perdre, face à toute la machine de guerre du libéralisme financier...

……….

Les primaires sont une erreur ?... Elles seraient bien si tous les Français votaient. Le candidat qui en sortirait serait bien plus légitime... Quoique, il y a le vote par sabotage de certains électeurs adversaires politiques, qui est un vote stratégique pour fausser...

Mais dans le cas présent, ces primaires ont bien été une erreur, par le fait que l'offre politique a été pré-restreinte et que certains électorats se retrouvent prisonniers d'un  candidat dont ils ne veulent plus... ET qui va les faire perdre…

……….

Elle a raison sur beaucoup de points... Mais dans le débat du 20 mars 2017, elle est incomplète dans ses propositions... Elle garde le nucléaire et ne veut pas des éoliennes qui barrent le paysage... Et les autres énergies nouvelles ? Elle n'a rien dit... Il faut avouer que ce genre de propos la dessert... Il faut aller de l'avant... Est-elle contre les énergies nouvelles ? C'est ce que les électeurs penseront... Et dans plusieurs domaines, elle a fait des propositions également incomplètes... Qui la cataloguent dans un registre passéiste et xénophobe...

……….

Elle ne sera mise en oeuvre cette clause, que si un candidat élu dit NON aux directives de l'UE... Et menace de se barrer... Mais pas Macron bien sur...

Heuuuu... On n'est pas la Grèce... Malgré notre mauvaise santé financière, nous pesons très lourd dans l'économie européenne... Si on montre de la fermeté... et de la détermination on obtiendra tout ce qu'on veut (ou du moins, beaucoup de choses)... Mais faut avoir envie de le faire (ne pas être vendu aux intérêts européistes) et avoir quelque chose dans la culotte et avoir une stratégie des petits pas calculés et préparés d’avance...

Mémoires et radotages (96) – Commentaires et politiques



Note de l’auteur : Manquant beaucoup d’inspiration pour créer mes textes, je diffuse des commentaires que j’ai écrits sur des blogs (le mien ou d’autres)… Je pense que ces commentaires expriment ce que pense, au moins aussi bien que ce que je pourrais dire de manière impromptue. Bien sur, je profite de cette réédition pour corriger et compléter mes propos… 

Le libéralisme a besoin du terrorisme... ne serait-ce que pour les ventes d'armes et tous les profits qu'elles génèrent, les comptes dans les paradis fiscaux et les spéculations qu'elles engendrent... mais aussi comme moyen de contrôle du peuple qui se resserre autour de ses dirigeants par besoin de protection, même si ce peuple n'approuve pas le reste de leurs politiques. Alors le libéralisme fait mine de faire une guerre au terrorisme, mais elle le fait sans discernement, en tapant dans le tas... C'est si commode…et les bombes que l’on fait pleuvoir... ça rapporte aussi... Donc, plus le terrorisme existera, plus le libéralisme a de beaux jours devant lui...

……….

Que m’a fait Sarko ? Il y a simplement que Sarko, j'avais dès avant son élection, complètement deviné le personnage en "observant" son comportement et ses dires et surtout les petits mots qui lui échappaient et qui en disaient beaucoup plus long que ceux qu'ils disait normalement... Pourtant, dès son élection, j'ai souhaité m'être trompé. Cependant je ne savais rien de ses supposées magouilles, puisque par définition c'est les seules choses qui ne se crient pas sur les toits... Et ce n'est qu'a partir d'octobre 2007 que "ma" coupe était pleine et que j'ai commencé à dénoncer tous ses excès et Dieu sait que ça faisait beaucoup, puisque chaque jour, on pouvait lui faire un nouveau reproche, voire plus... Il me foutait carrément la honte...

Hollande, lui, m'a également carrément foutu la honte, lui aussi, mais d'une autre façon que Sarko et surtout il a trahi ceux qui ont voté pour lui... Et même ceux qui comme moi, se disaient qu'il y avait peut-être une chance que ce soit mieux... Son bilan est mitigé, mais très loin de mes aspirations... Et lui aussi a fait alternativement une politique de la demande et une politique de l’offre, qui ne fonctionnent pas en France, à cause du contexte mondialisé, du manque de confiance (sans confiance du peuple, pas de résultat), de notre taux effarant d’importation et de notre taux d’évaporation financier…

Fillon a plus de tenue que Sarko et il a une sincérité sur son projet un peu plus importante que les deux précédents présidents... Quant à ses "indélicatesses, je n'en savais strictement rien non plus. Mais... j'écoute aussi le parler, je décortique. Il ne laisse pas passer des petits mots qui le trahisse comme Sarko, mais simplement je déduis sa politique de ce qu'il dit ou ne dit pas... Je n'approuve pas non plus sur certains points et j’approuve sur d'autres... Car il va refaire les mêmes conneries économiques que Sarko…

Alors, tu me dis qu'est-ce que t'a fait Sarko ? Il a fait des choses bien : La rupture conventionnelle, le RSA (bien mieux que ne l'était le RMI) et la négociation avec Poutine pour la Géorgie et le "supportage" du système bancaire par une caution de l’état (qui n’est pour pratiquement rien dans notre dette. La dette… il l’a plombé avec sa politique de l'offre, totalement inefficace (comme l'est tout autant une politique de la demande en France). Et puis son comportement était totalement inapproprié...

Et je vais te dire... Macron, ce sera {Sarko + Hollande} à la puissance 2, je veux dire, dans le coté mauvais pour le peuple... Alors, Sarko, je me le fous au cul... Mais le problème, c’est celui qui va nous en foutre plein le nôtre... C'est Macron ! A moins que je ne me trompe... Et je souhaite beaucoup m'être trompé...

Malheureusement le peuple Français va encore se faire baiser une troisième fois de suite... Alors que, perso, je n'ai voulu d'aucun de ces trois-là...

Je suis réaliste... Macron est dores et déjà élu... Je ne vis pas dans mes rêves... Seul un accident, pourrait nous empêcher ce nouveau fléau qui est pour dans 40 jours... Je ne suis ni dans l'idéologie Sarkozyss, ni Socialiss, ni libérale Macroniss...

mardi 21 mars 2017

Démocratie selon Ségolène Royal




Mémoires et radotages (95) – Le grand débat du 20 mars 2017



Je ne raconterai pas les propos échangés, ce n’est pas le but de mon écrit. Les cinq candidats ont rivalisé de talent, on peut le dire…
Dans un premier temps courtois, les attaques ne tardèrent pas à fuser… Tout le monde attaquant tout le monde…

Mais plus particulièrement, chacun attaquait celui qui lui semblait être son adversaire favori… A cet égard, Marine le Pen était une adversaire favorite de tous les autres candidats, dont on pouvait penser que leur but était de se montrer à l’électorat comme étant chacun le seul en mesure de se mesurer à Marine au deuxième tour…

Chacun a eu son moment de gloire en clouant le bec aux autres, mais chacun s’est pris des rebuffades…

Il y a le sérieux des idées et il y a la façon de les exprimer…

Sur la façon d’exprimer les idées, c’est incontestablement Fillon qui a le plus convaincu, suivi je pense, par Mélenchon dont le talent de tribun est incontestable et enfin, par Marine , qui a, malgré quelques maladresses et quelques récusations subies, parfois rivé leur clou à ses adversaires, notamment sur le référendum de 2005…

Macron n’arrivant pas à convaincre et Hamon encore moins…

Sur les idées exprimées, quels candidats ont les meilleures ? Cela est très subjectif et bien entendu cela dépend de chacun des téléspectateurs, donc de chacun des électeurs… On adhère à une vision du monde ou à une autre…

En tous cas, dans le cas Macron, il est à noter que :

-Bien souvent, celui-ci faisait référence à Fillon pour s’approprier ses idées, tout en cherchant à rajouter un plus… Comme un caméléon qui voudrait se démarquer… Une sorte de ‘Monsieur Plus’ qui fait pareil mais qui fait plus…
-Sur tous les sujets qui visiblement n’étaient pas dans l’ordre de ses préoccupations, son langage ne voulait vraiment rien dire, par absence totale de proposition concrète, se contentant d’adjectifs et d’adverbes redondants.
-Dans tous les cas, il a un débit verbal très important, mais ne comportant que des phrases creuses, des propositions vagues, des grand écarts gauche-droite dans une même phrase qui discréditent totalement son propos en le contredisant… Il donne pourtant le change à ceux qui se bercent de la seule musique de ses mots...

Est-ce que cela va changer les sondages ? Probablement Fillon va-t-il revenir un peu du diable Vauvert, Marine va se tasser et j’aimerais bien que Macron s’écroule, comme un illusionniste dont les tours viendraient d’être découverts… Mais combien de gens ont-ils découvert ses tours de magie ? Toute la question est là.

Nota : J’ai noté une certaine satisfaction de Mélenchon, lorsque Marine défendait avec brio certaines idées qui sont les mêmes que les siennes… C’est dommage qu’ils soient si différents sur d’autres points…

jeudi 16 mars 2017

Perpétuation du phénomène élitiste en France

Écrit le 16 mars 2017

La droite Française et singulièrement l’UMP (ou LR) est un rassemblement de différentes sensibilités politiques, avec des idées diverses comme le profit, l’individualisme, la libre entreprise, la réussite, le travail. Mais certains (oserais-je dire beaucoup) ont en commun un sentiment de supériorité. « La gauche c’est des faignants, des grévistes, etc… », ce en quoi, ils ont parfois raison... Ils se définissent donc comme les seuls assez courageux pour avoir le droit de gagner leur vie (fut-ce pour certains par des moyens pas forcément très clairs). Et pourtant, tous ne sont pas des cadors au travail et quelques uns ont carrément du poil dans les mains. Mais c'est ainsi… Cependant, depuis maintenant de nombreuses années, le phénomène élitiste a créé le même mouvement dans des milieux qui se disent de gauche. J'ai souvent entendu des bobos de gauche affirmer le même mépris pour ces "faignants" qui vivent à "leurs" crochets... Comme quoi... c’est plus une question d’égo que de positionnement sur le spectre politique.

J’ai un beauf dans ma famille, qui avait réussi par sa force de travail et sa compétence à devenir un petit chef dans une entreprise privée. Il habite dans une ville fortement UMP, histoire d’être avec les siens : Ceux qui gagnent « correctement » leur vie avec leur travail…
Il déclarait à tout bout de champ « les chômeurs sont tous des faignants, on ne devrait pas les indemniser, etc, etc… ».

Un jour, il y a une quinzaine d’années environ, l’entreprise qui l’employait fit faillite et il se retrouva pour la première fois de sa vie, chômeur…
Il a fortement mal vécu cette période, d’autant plus que malgré ses recherches, il est resté très longtemps dans cette situation qui l’a rendu dépressif…
Il a eu beaucoup de temps pour côtoyer d’autres demandeurs d'emplois à l’ANPE (ça s’appelait encore comme ça à l’époque) et a bien compris qui étaient ces gens et ce qu’ils vivaient au quotidien, comme lui…

A cette époque, il a avoué avoir découvert que les chômeurs n’étaient pas que des faignants, mais des gens souvent courageux, travailleurs, mais qui n’avaient pas eu de chance à un moment donné et que ce sort était injuste…

Un an après, (c'est long un an de stress quotidien), après moult lettres, rendez-vous infructueux, stages de recyclages, il retrouvait un emploi, d’un niveau plus bas qu’avant, mais l’essentiel était atteint.

Quelques années plus tard, ayant progressé dans son emploi, il traitait à nouveau les chômeurs de faignants, sans modération, sans exception, sans nuance… Cherchez l'erreur !

C’est pour cela que la droite existera toujours. Mémoire défaillante, auto-flagornerie, besoin d’appartenir à la classe supérieure, même quand financièrement ce n’est pas le cas. Autant de bataillons de gens ordinaires qui renforcent et soutiennent sans souvent le savoir les libéraux et les affairistes d’une certaine droite mondialiste…
La cohésion de l’UMP, c’est son besoin d’appartenance à un clan d’élite, son besoin de croire à des intérêts communs, qui sont souvent imaginaires, alors qu’en majorité ces gens sont seulement des individualistes…
La cohésion des bobos de gauche, c’est leur besoin d’appartenir à un clan des privilèges qu’ils croient mérités et dont ils croient qu’ils leur sont dus…

Actuellement l’individualisme carnassier de leurs dirigeants est tel, la situation économique est si mauvaise, qu’elle touche les sympathisants les plus modestes de la droite comme de la gauche, qui ne sont plus si certains d’appartenir à cette caste dont les préoccupations sont si différentes des leurs…
La division, l’incertitude, le doute s’installe parmi les militants de base et parmi l’électorat non encarté de l’UMP (LR), des socialistes. Ils se dispersent parfois lors des élections… Mais pour combien de temps ? Ces gens aux intérêts si semblables ne quitteront-ils pas un jour leurs partis, pour s'allier dans un intérêt mutuel de classe ???

Si la tempête dans ces partis prend un jour fin, si les clans dirigeants redonnent une perspective d’utilité sociale à leurs sympathisants, il y a gros à parier que la vanité reprenne le dessus sur le doute et tel un aimant les fasse revenir dans leur fantasme de classe dominante…

NB : Je ferais probablement prochainement, un article sur les Bobos (de gauche), qui sont plus hypocrites que la droite, puisqu'ils se prétendent de gauche...
        

vendredi 3 mars 2017

Mémoires et radotages (94) – Le faux suffrage universel de 2017



Dans quel monde nous vivons en cette période préélectorale de 2017 ? Certains diraient atmosphère de révolution, de guerre civile… Non, pas du tout ! Mais c’est la première fois de ma vie, hormis les troubles politiques de 1956 et 1958, que je vois le paysage politique de mon pays dans une aussi mauvaise posture… Pourtant, il fallait bien se douter que la gigantesque escroquerie d’une fausse construction européenne, organisée par les puissances de l’argent et de leurs complices, finirait par créer un mécontentement important. Il fallait aussi se douter que les vannes grandes ouvertes à la permissivité et au laxisme, permettraient l’apparition de toutes ces affaires de corruption, de triche, d’attribution de droits indus, de privilèges et de biens mal acquis !

Les mécontentements successifs ont fortement influé sur l’opinion publique… Au point de modeler une nouvelle proportion entre ceux qui vivent du système ou par le système et eux qui, totalement exclus sont condamnés à une régression sociale sans précédent.

Le gros problème actuel, c’est l’intervention du judiciaire et des médias dans le débat politique. Non pas en exprimant des idées, mais en influençant l’opinion publique et en essayant de fausser l’élection présidentielle.

Ils ont deux moyens à leur disposition :
-La publicité faite à certains candidats de leur choix, au détriment de ceux qui n’ont pas leur faveur (médias)
-La publication et la diffusion de scandales pour éliminer les candidats qu’ils n’aiment pas (médias et institution judiciaire)…

Que Marine et Fillon aient des scandales accrochés à leurs basques, dans la mesure où ceux-ci sont avérés, quoi de plus normal ! Nul personnage politique ne doit échapper à la sanction d’une conduite malhonnête !

Mais quand même… Comme si les scandales révélés n’avaient pas pu l’être en 2015, ou même début 2016, avant le début des campagnes, avant les primaires ! Cela aurait permis d’éliminer les brebis galeuses, afin que nous ayons la chance que les candidats restant en lisse soient plus ou moins au-dessus de tous soupçons…

Mais la date ou le déclenchement de ces véritables hostilités ne peut plus passer pour de simples hasards. Cela est fomenté, tout simplement pour éliminer le vote en l’éparpillant, d’une très importante partie de la population, dont l’expression aurait été prépondérante.

Il y a volonté délibérer de fausser le scrutin !

Mais, concernant Fillon, il est lui-même complice de cet assassinat politique en ce sens que son obstination et ses contradictions successives font de lui un candidat au suicide complice de son assassinat, qui, comme dans la secte du Temple Solaire emporte dans la mort tout son clan… Les Républicains se sentent trahis, cocus, orphelins, divisés et éprouvent ainsi une très grande colère…

Les Français seraient quant à Marine Le Pen, plus tolérants, parce que les emplois rémunérés n’étaient pas fictifs, mais seulement inappropriés… De plus en utilisant de l’argent de Bruxelles à des fins hexagonales, elle est en droite ligne avec ses opinions quant à l’inutilité coûteuse de l’Union Européenne, ce que ses électeurs approuvent…

Mais pour Marine, le problème est encore bien plus vicieux que pour Fillon : Sa levée d’immunité parlementaire intervient pour une affaire de publication de documents visuels concernant la barbarie de Daesh. L’institution judiciaire feint d’ignorer le texte qui exhortait à lutter contre cette barbarie et fait semblant de considérer les faits comme une apologie de la barbarie… Dans ce cas, il faudrait mettre en examen les auteurs de films sur les camps d’exterminations nazis au motif que cela constituerait une incitation au génocide !
C’est n’importe quoi !

La politique a toujours engendré les coups bas. « Tous les coups sont permis », dit-on ! Mais pour cette fois, je crois que nous sommes arrivés à un point de sabotage des institutions et une manipulation des électeurs sans précédent !

Les médias et l’institution judiciaire (dont le parquet est toujours aux ordres du pouvoir actuel, malgré une loi inutile et inappliquée interdisant toute collusion), ne sont plus des contre-pouvoirs bénéfiques à la démocratie, mais un pouvoir réel et occulte, qui s’arroge le droit de priver le peuple du suffrage universel, en le sabotant !

Les résultats des élections de 2017, pourront-ils êtres considérés comme valides ? Je ne le crois pas !

jeudi 2 mars 2017

Mémoires et radotages (91) – souvenirs violents divers



A vingt trois ans, dans les faubourgs d’Alès, j’ai sorti une femme d’une automobile DAF qui s’était retournée… Tous les habitants riverains étaient dehors, à distance prudente et me conjuraient de ne rien faire et d’attendre les pompiers. Bandes d’imbéciles ! Le moteur tournait, l’essence et l’huile coulaient par terre, il y avait de la fumée, la personne avait sa ceinture et reposait le cou sur le plafond de son véhicule.
J’ai fait ce qu’il fallait : coupé la batterie (heureusement le capot s’était ouvert sous le choc), tiré de toute ma force sur la portière écrasée, en prenant appui d’un pied sur la carrosserie, ai sortie la vieille dame (après avoir détaché sa ceinture) ainsi que ses affaires…
Et ce n’est qu’après que j’ai failli tomber… Sueurs froides, jambes molles… C’est ma peur qui se manifestait à posteriori…

A cinquante huit ans dans le métro, trois jeunes se sont mis à se battre à l’arrière du wagon… Tout le monde s’est écarté et serré, forcément ! J’ai crié pour demandé à quelqu’un d’assez proche, de tirer l’alarme, une dame l’a fait ! Les oiseaux se sont envolés dès l’immobilisation de la rame. Je n’ai plus eu qu’à dire ce qui s’était passé à l’agent de la RATP incrédule (la dame n’osant pas dire qu’elle avait tiré l’alarme), la foule a acquiescé…

Les couteaux… Et mon bras gauche

Je devais avoir dans les 16 ans. Cela se passait à Nice. J’allais au Lycée un matin en vélo. Pour prendre un raccourci qui m’évitait au moins 2 kilomètres, je descendis de ma bicyclette et j’empruntais un escalier abrupt, qui descendait sur une bonne cinquantaine de marches. Je tenais mon guidon des deux mains afin de retenir mon véhicule à deux roues de tomber jusqu’en bas… A mi parcours, je croisai un petit arabe de disons, dix à onze ans, que j’avais parfois aperçu de loin et que je trouvais gentil…
C’est alors qu’il me mit son opinel sur le ventre et me menaça. Instantanément, je lâchais mon vélo de ma main gauche et lui attrapai le poignet que je tordis très fortement. Il lâcha prise et j’envoyai son couteau d’un coup de pied vers le bas de l’escalier. Je le traitais de « saloperie ». Il s’enfuit vers le haut de l’escalier…
Ouf ! Je n’avais pas abîmé mon vélo ! « Sale petit enculé », me disais-je, « à cet âge-là, déjà »…

J’avais dans les 25, 26 ans, à peu près… Avec ma première femme (c’est la première fois que je parle d’elle depuis que je l’ai quittée), un dimanche, nous avions des invités (moitié famille, moitié amis). Le repas excellent avait été arrosé de bons vins, précédé d’apéritifs divers et suivi de digestifs… Nous étions tous un peu pompette… et même plus que pompette, carrément bourrés ! Je m’engueule avec ma femme… Elle part dans la cuisine… Je la suis… Elle se retourne, me fait face et me fonce dessus…. avec un couteau à viande qu’elle tente de me planter dans le bide… J’ai bloqué sa main droite de ma main gauche à une vitesse fulgurante… C’est bizarre comme le danger annihile les méfaits de l’alcool ! Heureusement pour moi, d’ailleurs… En revenant vers la salle à manger, j’avais les jambes plutôt molles.

C’était au Zaïre. J’avais 28 ans : Je tape à la porte et crie « Sortez les mains en l'air. Armée Française, vous ne risquez rien ! ». N'obtenant pas de réponse, j'ouvre à coup de pied et je fais irruption dans la case.
Je suis à peine entré, qu'un noir jailli de la pénombre, détourne de sa main gauche le canon de mon FM et abat sur moi sa main droite dans laquelle brille une lame. Je n'ai que le temps de lâcher mon FM. J'ai du mal à retenir son bras. Il a mis toutes ses forces dans ce coup. Les miennes faiblissent alors que les siennes ont l'air intactes. Nous luttons. De ma main libre, je parviens à sortir mon poignard, j’espère ne pas me blesser au passage. Je m'affale sur lui, épuisé. Je n'entends que ma respiration et mon sang qui bat contre mes tempes… Tout cela n'a duré que quelques secondes...
Je constate d'abord en tâtonnant, que je ne me suis pas poignardé, avant d'entreprendre de me relever. J'ai la main poisseuse de sang. Je suis couvert de sueur... Sueurs froides de la peur de la mort... Epuisement…