lundi 24 octobre 2016

Faut-il prouver la déconnexion totale des élus par rapport à la vie des Français ?



Europe 1, publié le lundi 24 octobre 2016 à 09h36.

C'est une anecdote qui le poursuit. En 2012, Jean-François Copé avait voulu illustrer la "pression" de certains extrémistes musulmans. Le député-maire de Meaux citait alors le cas de "parents d'élèves traumatisés parce qu'un de leurs fils, qui prenait son goûter à la sortie du collège, s'est fait arracher sa nourriture des mains par une bande de jeunes qui se prenait pour une brigade iranienne de promotion de la vertu".

Selon lui, ce jeune s'était fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".

Un prix divisé par dix. Lundi sur Europe 1, un auditeur malicieux a demandé au candidat à la primaire de la droite et du centre le coût d'un pain au chocolat. Réponse de Jean-François Copé : "aux alentours de 10 ou 15 centimes". Raté. En boulangerie, le prix du pain au chocolat tourne plutôt autour de 1 euro voire 1,5 euro. Pour descendre au prix avancé par le candidat, il faut aller chercher les pains au chocolat industriels de supermarchés... et encore pour les moins chers.
"Je l'assume". Informé du prix réel du pain au chocolat en boulangerie, Jean-François Copé a d'abord tenté de justifier son chiffre : "ça dépend de la taille", avant de reconnaître son erreur : "je suis loin du compte. Je ne vais pas en acheter souvent, c'est un peu calorique". Dans "La Social Room" d'Europe 1, le député a fait amende honorable : "j'ai répondu très vite, je l'assume !".

Cette "bourde" en rappelle en tout cas d'autres de la part d'élus, souvent accusés d'être coupés de "la vie réelle". En 2012, par exemple, Nathalie Kosciusko-Morizet avait séché sur le prix du ticket de métro, en l'évaluant à 4 euros au lieu de 1,70 euros..

Mémoires et radotages (72) – Déni de criminalité



Parfois, j’écris des commentaires sur des blogs tiers ou sur les miens… Et comme par hasard, je suis en verve… Alors je les recopie dans mes ‘mémoires et radotages’, parce qu’ils sont pour moi des sujets importants. Cette fois, c’est la bonne conscience d’une catégorie de gens ignorant les faits, parce qu’ils sont heureux dans leur monde de bisounours, qui me fait réagir… Concernant la quiétude réelle des cités…

Il y en a qui ont passé un bon 14 juillet 2016 à Nice, aussi... Mais pas tous...

Que de banlieues je connais où tout est comme avant, c'est vrai !

Que de banlieues aussi je connais, où l'on passe un jour où les sauvageons se reposent ou bien sont ailleurs... Parce qu’ils ne peuvent pas "sauvageonner" 24h/24, non plus...

Que de coupe-gorges je connais, et j'ai connus et ce, depuis bien avant les "évènements", où passer est un véritable jeu de la roulette Russe ! Parfois j'ai failli y laisser ma peau. Mais combien de Français l'ont-ils su ? Certains de mes collègues de travail, ainsi que les collègues de travail d'autres gens, dans différents métiers où le contact est prolongé et non occasionnel dans ces bouillons de cultures communautaires, partagent cette connaissance de faits agressifs délictueux ou criminels... Comme si on allait raconter ces faits, ces agressions ces tentatives, ces actes dont nous sommes les témoins directs, pour peu que l’on soit observateurs, à nos familles, qui s’inquiéteraient, alors que nous, on préfère avoir une famille heureuse et souriante et surtout pas stressée !... Alors, ces problèmes, la famille ne les étale pas non plus puisqu'elle n'en a pas connaissance... Cela ne va pas jusqu'aux médias non plus, sauf fait divers sanguinolent, ou sauf déballage par des gens agressés qui sont au bout du rouleau...

À fortiori, les bo-bos n'en ont pas connaissance non plus... Et restent calfeutrés dans leurs illusions d’un monde qui va très bien…

Je me pose la question : Dois-je raconter tous ces moments cruciaux de ma vie ? Au risque d'être conspué par tous les "négationnistes" de la réalité socio-ethnique qui bouleverse profondément les fondements de notre société ? Ces adeptes de la pensée correcte ne supportent pas la vérité ce qui les rend hargneux, agressifs et inquisiteurs.
Je me tâte... Je n'ai pas envie non plus, car c’est comme cela que ça se passe, d'avoir à me défendre alors que je suis innocent... Je l'ai trop fait pour savoir ce qu'il en coûte d'être accusé et qu'on finit par prendre une attitude de repli tel un coupable alors que les coupables sont ceux que l'on dénonce et leurs complices ceux qui les soutiennent par méconnaissance et idéal déconnecté...
C'est la situation générale en France : Il ne faut pas dire la vérité. Comme dans la chanson de Guy Béart : Il a dit la vérité, il doit être exécuté... Alors, laissons les... comment puis-je les appeler ?... (J'ai un ami qui est comme ça : à avoir contourné les problèmes, il ne les a jamais rencontrés et prétend qu'il n'y en a pas)... Bon, je dirai "Amis".

Donc, laissons les "Amis" continuer leur fantasme de monde idyllique, de monde rêvé, qui n'est que la partie qu’ils veulent connaitre. Ils ignorent ainsi les potentialités et débordements criminogènes engendrés crescendo par notre société, avec la plus parfaite bonne conscience...

Espérons que soient de plus en plus nombreux, ceux qui conscients de cette réalité (je pense à ceux qui la vivent au quotidien), la dénonceront et la combattront avec détermination !

samedi 15 octobre 2016

Mémoires et radotages (71) – Politique, libéralisme et injustice



Pour être tout à fait honnête, quand j’ai regardé le match primaire droite versus droite jeudi soir, par moment le spectacle était tellement affligeant, (par exemple avec NKM dont je me dis qu’ils auraient pu choisir Morano, on aurait davantage rigolé ou Lemaire ou Copé, à coté de la plaque)… que, je l’avoue humblement j’ai zappé continuellement entre TF1 et envoyé spécial sur la 2, qui entre nous soit-dit était bigrement plus instructif que les clowneries sur TF1 !

En effet, nous avons découvert un lanceur d’alerte Français, Raphaël Halet, qui a contribué à la révélation du Lux-Leaks… Ses démêlés face à la justice Luxembourgeoise, plus prompte à défendre le groupe de conseil financier indélicat PricewaterhouseCoopers coupable d’aide à la fraude fiscale et au blanchiment d’argent, que le pauvre pékin qui avait « trahi » le secret professionnel, sont émouvants et écœurants à la fois, en ce qu’il représente le combat de David contre Goliath ! Sauf que David dans la réalité d’aujourd’hui ne gagne jamais !
Entre parenthèse, il a été mentionné que depuis les Panama papers, le Sieur Sapin, ministre de son état, n’a pas avancé dans la mise en place du dispositif de protection des lanceurs d’alerte… Se presser lentement, n’est-il pas révélateur de la volonté de ne vouloir rien faire en attendant d’être sauvé par le gong du 23 avril 2017…

L’autre sujet qui a retenu mon attention, c’est le mal-vivre de nos producteurs de lait pressurés par la famille Besnier (propriétaire de Lactalis). Ce groupe qui accumule les bénéfices, qui ne respecte pas l’obligation de publication légale de ses comptes, n’applique même pas les engagements pris devant le gouvernement et pratique des méthodes malhonnêtes, et infâmes sur les paysans acculés à la faillite.
Là encore, le libéralisme joue à fond ! Laissons faire la concurrence ! Où est l’état ? A quoi sert-il ?

Il n’y a pas de concurrence. La régulation du marché est une duperie, elle n’existe pas ! Tout finit toujours par une accaparation du marché : Le monopole. Parfois, il arrive que des ententes existent, mais qui constituent les mêmes entraves monopolistiques contre la concurrence… et surtout contre la survie des petits, des sans-grades…

Alors, quel point commun entre les candidats à la présidence (de droite ce soir là mais cela serait la même chose avec ceux du PS) et les sujets évoqués par envoyé spécial ?

Le point commun, c’est le libéralisme ! Cette tendance de donner la liberté totale aux puissants au détriment de la survie des petits… Les clowns qui s’agitaient sur TF1 faisaient partie ce ceux qui demain favoriseront les puissants et feront semblant de plaindre les petits déjà nommés « sans-dents » ou « pauv’cons » en privé…

Tous, sauf peut-être… un certain Poisson perdu dans un parti soi disant républicain… Mais ce n’est encore qu’une supposition… On ne le voit pas encore à l’œuvre et on ne le verra peut-être jamais…

vendredi 14 octobre 2016

Mémoires et radotages (70) – Pawn stars – la surenchère politique



La politique pue vraiment la merde !

Ces jours derniers, le capitaine de pédalo sort un bouquin de merde, avec des réflexions de merde qui foutent un émoi dans toute la population institutionnelle… Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour essayer de se montrer sous un autre jour, pour essayer d’accrocher les électeurs qui votent pour autrui ? (Au risque de perdre ceux qui lui sont encore fidèles)...

Evidemment je n’ai pu échapper jeudi 13 octobre 2016 au 1er round du match primaire du cartel des droites…
Sept candidats… Concours de marchand de tapis « J’i li pli jouli tapis, mo zami », « Moi li mien i li di millère qualiti ».
27 milliards, 30 milliards, 100 milliards, qui dit mieux ?
C’est à celui qui rasera gratis ! Et vas-y, des propositions les plus démago pour ceux qui veulent rassembler leur camp, ou des offres un peu moins disproportionnées pour ceux qui veulent mordre dans l’électorat un peu gauchisant, histoire d’anticiper la présidentielle !

Je rappelle qu’il y avait dans le temps de 2007 à 2012, le petit agité… Et bien hier, il y avait « le petit agité 2, le retour »… Rebelote !
Il devait avoir des puces, ou une grosse envie de pisser, parce qu’il s’agitait en tous sens, se dandinait, avait des tics de visage, des tics d’épaules… Il montrait une tension maximale. Si on avait pu mesurer sa pression interne… Je crois qu’il était au bord de l’explosion…
Grrrr, être à l’académie des 7, quel déshonneur, pour un être à l’égo si démesuré !
Il n’a vraiment pas changé… Même ses anciennes propositions (celles qui avaient été désastreuse) étaient de retour !
Un message d’un téléspectateur l’a mis devant ses contradictions au sujet du résultat du référendum de 2005 piétiné par lui alors qu’il ose promouvoir le référendum comme panacée pour un nouveau règne… Et bien il a répondu à coté… C’est tellement facile de s’esquiver… Et y’a pas un con de journaliste qui lui aurait dit « Vous n’avez pas répondu à la question »… Noooonn ! Des fois qu’il gagnerait l’année prochaine, il vaut mieux être prudent…
J’espère que les spectateurs auront relevé son éternelle mauvaise foi mâtinée de populisme à deux balles…

Et puis y’en a un qui m’a surpris agréablement. Je fais en effet partie de ces 2% qui ont préféré un certain J.F. Poisson… On se demande vraiment ce qu’il fout avec toute cette bande d’olibrius ce soir-là !

J’espère que petit Poisson deviendra grand !

Nous voici donc de plain-pied, dans cette foire aux promesses qui ne seront pas tenues, pas tenables, et qui n’engageront que les couillons qui y auront cru… Un nouvel épisode de « Les baisés, comptez-vous ! »…

Spectacle affligeant et pire, désespérant !

samedi 8 octobre 2016

Sarkozy, vampire des médias

NDLR : Regarder les vidéos, dispense de tout commentaire... 

Sarkozy Vampire des médias - Interdit en France (1/3)



Sarkozy Vampire des médias - Interdit en France (2/3)




Sarkozy Vampire des médias - Interdit en France (3/3)



Un héritage en déshérence



Ecrit par Laurent Herblay

Revenons sur ce que nous a légué le plus grand homme de notre histoire. 

C’est un des points qui ressort le plus facilement, surtout par comparaison avec ses successeurs. Le Général de Gaulle appliquait une rigueur toute militaire dans son rapport à l’argent. Lorsqu’il était Président de la République française, le Général de Gaulle mettait un point d’honneur à ne pas trop profiter de ses avantages. Il tenait à payer lui-même les factures d’électricité de ses appartements de l’Elysée, ainsi que ses frais de téléphone, ou les repas donnés à titre privé. En fait, il payait de sa poche, l’ensemble de ses dépenses personnelles.
Ce sont ces mêmes principes qui lui ont fait renoncer à sa retraite de Président de la République pour ne vivre que de sa retraite militaire et de ses droits d’auteur. 

Le Général de Gaulle était également un homme de principes du point de vue des idées. C’est ainsi que son respect profond du vote des Français excluait toute possibilité de rester au pouvoir en cas de référendum perdu. Il n’a fait aucun compromis avec la défense de la France, fût-ce au risque de sa vie ou de celle de ses proches pendant la guerre, et fut un ardent défenseur de sa souveraineté. Fruit de son héritage de chrétien social, il faisait de l’homme « la seule querelle qui vaille ».

Enfin, et c’est un aspect qui a été un peu oublié du fait des caricatures, le Général de Gaulle était tout sauf un nationaliste recroquevillé sur son pré carré. Il était profondément ouvert aux autres pays, et respectueux de leurs cultures, au point de faire l’effort de toujours prononcer des discours dans la langue du pays d’accueil. Il a porté au monde un message finalement très universaliste de tolérance, d’ouverture et de respect de l’identité et de la souveraineté des pays.

En ces temps où l’on répète trop souvent que rien n’est possible, il est fascinant de se pencher sur le parcours du Général de Gaulle, qui démontre que la volonté d’un homme, quand elle est inflexible et juste, peut littéralement déplacer des montagnes. Voici un sous-secrétaire d’Etat inconnu qui a réussi en quelques mois à incarner la France et à construire un gouvernement à partir de sa seule volonté. C’est lui qui a mis la France à la table des vainqueurs en 1945 malgré la déroute de 1940.

Et s’il a eu des échecs, quel parcours ! Voici un homme qui est parvenu à faire partager aux Français sa propre vision des Institutions, cas assez unique dans l’humanité, quitte à passer outre l’opposition de tous les autres partis, comme en 1962. Il a réussi à terminer la guerre d’Algérie dans un sens contraire à ce que certains l’imaginaient à son arrivée au pouvoir. Il a imposé à nos partenaires européens le compromis de Luxembourg. Bref, il a démontré tout ce que peut accomplir un homme politique.

Enfin, le Général de Gaulle nous a légué de grands principes qui peuvent encore guider l’action politique aujourd’hui. La première d’entre elle est sans doute sa conception de la démocratie qu’il a su graver dans le marbre de notre Cinquième République. Bien loin des accusations mesquines de coup d’Etat (quel dictateur a remporté deux suffrages populaires et deux votes des grands élus en huit mois ?), il a créé des institutions qui permettent à la volonté des Français de s’exprimer pleinement.

Le deuxième grand principe est l’aspect fondamental de la souveraineté nationale. Lui avait bien compris que la nation est le moyen pour l’homme d’agir sur son destin et qu’il ne faut faire aucun compromis avec la souveraineté nationale, surtout quand on est faible, ce qui le poussa à une attitude intransigeante à la tête de la France Libre. Cette partie de son message prend une actualité brûlante avec les coups de canif régulier portés à la souveraineté des nations en Europe.

Enfin, le Général de Gaulle était un progressiste, dans le sens où il croyait au progrès économique, produit de l’effort de la collectivité nationale. Mais si ce progrès devait reposer sur l’économie de marché, il était trop conscient des faiblesses du capitalisme (instabilité, injustices), pour ne pas comprendre que l’Etat devait jouer un rôle fort pour en éviter les excès. Pour lui, le progrès devait être partagé par tous, d’où son attachement à la participation, même s’il ne fut pas pleinement couronné de succès.

On peut ne pas être d’accord avec ses idées ou sa vision des choses, mais le Général de Gaulle aura au moins démontré que la politique peut être faite avec une éthique et de la volonté au service de grandes idées, des qualités qui semblent trop souvent disparues aujourd’hui. 

NDLR : Le Général de Gaulle est-il un exemple à suivre ? Peut être bien !
En tous cas, aucun de ses successeurs n’a suivi son exemple. Et nous, peuple Français, sommes en déshérence, blasés et écœurés par le cynisme et la suffisance de ces pantins qui nous volent notre avenir…

jeudi 6 octobre 2016

Rendons à Culbuto ce qui appartient à Culbuto



NDLR : Les médias ont tendance à publier le sensationnel et jamais le reste… C’est ainsi que par exemple, les accusés sont affichés à la une, les condamnations aussi, par contre lorsqu’un ‘mis en examen’ est blanchi, c’est écrit en tout petits caractères en dernière page et le commun des mortels pense toujours que son voisin est un criminel parce qu’il n’a pas eu l’information… Saloperies de médias…
De la même façon, je n’ai jamais su que la baisse des salaires du gouvernement avait été adoptée, j’en étais resté à l’obstruction pratiquée par le conseil constitutionnel…
Donc, soucieux d’équité, comme je pense ne pas être le seul à être victime d’une information à géométrie variable, je publie cette information sur une action de Hollande (la première) à porter à son actif (il est vrai que son passif est si lourd !!!) 

Baisse de 30% de la rémunération du président et des ministres 

Baisser de 30% la rémunération du Président de la République et des ministres

Pour les ministres, un décret avec effet immédiat a été adopté le 17 mai 2012.

La baisse du salaire du président et du Premier ministre a été votée par le Parlement le 31 juillet (link is external) dans le cadre de la loi de finances rectificative, avec effet rétroactif au 15 mai.

  • Salaire du président de la République : 19532€ à 21300€ (NDLR : Selon les sources) baisse à 14910€ (brut) et du Premier ministre : 21 300€ baisse à 14 910€ (brut)
  • Salaire des ministres : 14 200€ baisse à 9940€ (brut)

Une mesure retoquée par le Conseil constitutionnel (link is external) le 9 août, au motif qu'elle ne doit pas figurer dans une loi de finances, au nom de la séparation des pouvoirs. 

Un décret publié (link is external)le 24 août au Journal Officiel permet de rectifier le tir. Le salaire du Premier ministre et du président s'élève (link is external)désormais à 14 910 euros bruts pour 12 696 euros nets (21.300 bruts et 18.276 euros nets sous le quinquennat précédent). A noter que la mesure a un effet rétroactif à partir du début de leurs mandats.

Comme annoncé (link is external) par la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, la baisse du salaire du président et du Premier ministre ont fait l'objet d'un projet de loi en juin, discuté et adopté en juillet dans le cadre des discussion sur le collectif budgétaire.

Le contretemps de l'invalidation par le Conseil constitutionnel a mis cette promesse en retard. 

dimanche 2 octobre 2016

Lettre ouverte au Premier ministre


Monsieur le Premier ministre,

La réponse que vous apportez aux drames qui étaient prévisibles et qui viennent de frapper la France à plusieurs reprises démontre à quel point, avec le Président de la République et votre gouvernement, vous créez l'émoi et  l'incompréhension  mais  également  la  colère  et  l'exaspération  en  raison de votre déni de la réalité. Et vous vous obstinez avec une sidérante ténacité qui confine à la folie, à répondre non seulement à côté mais hors sujet. Car l'enjeu à ce stade ce n'est plus le vivre ensemble qui est devenu une utopie, mais l'adoption de mesures d'exception pour inverser le cours funeste des choses que nous devons au manque de clairvoyance de la classe politique dans son ensemble. Nul ne pourra cependant contester la forte aggravation de la situation depuis 2012. Honte à tous les naufrageurs et fossoyeurs de notre belle France !

Quel pacte voulez-vous passer avec ceux qui rejettent nos valeurs, nos traditions, nos  modes de vie, avec ceux qui rejettent nos lois et veulent imposer les leurs? Un pacte avec le diable ? Pourquoi  pas  un  traité  qui abandonnerait  à  ceux  encore  minoritaires  tous  les  droits  quand  on  sait – mais  peut-être  ne  le  savez-vous  pas – que  dans  les  pays    ils  sont majoritaires ils n'accordent aucun droit aux minorités ? Il ne s'agit pas de passer un pacte. Ce serait signer un aveu de faiblesse compris comme l'acceptation de la dhimmitude, c'est à dire de la soumission. Il s'agit au contraire, et il serait grand temps, de soumettre l'islam en France à nos règles et de lui poser nos conditions. Et ceux qui ne les acceptent pas doivent partir. Au besoin, il faudra même les expulser.

Car il faut bien que vous compreniez que le problème c'est bien l'islam. Ce n'est pas l'islamisme, l'islam radical, l'islam politique, l'islam modéré, l'islam psychiatrique, le salafisme, ou même l’État islamique. Non, comme M. Erdogan répondant sèchement à un journaliste qui l'interrogeait sur l'islam modéré, il faut le dire : «il n'y a pas d'islam modéré, l'islam c'est l'islam». Et partout dans le monde on tue au nom de l'islam. Depuis que l'islam existe, ses  combattants  n'ont  eu  de  cesse  de  tuer,  de  massacrer  les  populations  non  musulmanes  et  en  particulier  les chrétiens. D'ailleurs, il y a tout juste 100 ans, se déroulait le génocide arménien décidé par les Turcs musulmans. Finalement, qu'est-ce que l'islam a apporté à l'humanité si ce n'est la violence, l'esclavage et la mort ?

Contrairement  à  ce  que  vous  affirmez,  l'islam  n'est  pas  compatible  avec  la  démocratie.  Et  c'est  simple  à démontrer: en effet, en démocratie c'est l'homme qui fait la loi. En islam, c'est Dieu qui a fait la loi et il n'est pas permis à l'homme de la changer; elle est inscrite définitivement dans le Coran. C'est pourquoi vous n'obtiendrez jamais une réforme de l'islam. Pas plus que vous ne réussirez à déradicaliser ces fous d'Allah. Et c'est pourquoi il n'y a pas d'islam de France mais l'islam en France. Et pour comprendre cette guerre qui est menée sur notre propre sol et sur celui de l'Europe par l'islam, il faut aller à la racine du mal. C'est bien les versets du Coran – qui régit l'islam –qui appellent au meurtre des infidèles. C'est bien les versets du Coran qui institutionnalisent l'infériorité des femmes. Et la laïcité est contraire à la culture musulmane. De plus, la Charia a été jugée incompatible avec la démocratie par la CEDH en 2003. Le Coran, cette «constitution politico-religieuse», est donc incompatible avec la Constitution française. Des centaines de versets sont, en effet, non seulement en opposition frontale avec notre culture mais sont même susceptibles d'action pénale dans la mesure où ils constituent une évidente provocation à la haine, à la violence, à la discrimination, au racisme, au sexisme, à l'antisémitisme. Et le discours tenu par ceux avec qui vous voulez pactiser n'est que manipulation, enfumage et mensonge. Quant aux propos tenus par un imam de Nice,  après  le  carnage  du  14  juillet,  affirmant  que  les  musulmans  refuseront  la  laïcité,  ils  sont  inadmissibles  et inacceptables.  Les  patriotes  ne  pourront  plus  tolérer  très  longtemps  ce  type  de  discours  que  vous  avez  d'ailleurs favorisé en prônant un laïcisme virulent appliqué, en réalité, uniquement à l'égard des chrétiens. Car votre laïcité présente un visage à deux faces. La première, telle une dague, a frappé violemment les catholiques, il y a un peu plus d'un siècle, avec la loi de séparation des Églises et de l’État imposée  dans  la  douleur.  La  seconde  s'est transformée  en  armure  pour  protéger  et  pour  favoriser  l'expansion  d'un  culte  non  seulement  étranger  mais incompatible avec la réalité historique de la France, de sa culture, de ses traditions. Ce mépris du peuple de France et de ses racines chrétiennes est insupportable et irresponsable. C'est indigne car c'est trahir l'âme de la France.

Le résultat aujourd'hui c'est la radicalisation d'habitants du territoire français sous l'emprise continue d'imams dégénérés  qui  n'auraient  jamais    pouvoir  prêcher  sur  notre  sol.  Cela  veut  dire  que  des  centaines  de  milliers d'habitants  de  notre  pays,  voire  plus,  sont  aujourd'hui  radicalisés  et  n'ont  pas  l'intention  de  s'intégrer  à  la communauté nationale, bien au contraire, puisqu'ils ont été «éduqués» dans la haine de la France et des Français.

C'est ainsi que 24 % des jeunes de 18 à 34 ans dans notre pays ont une opinion favorable à l’État islamique et que  35  %  des  musulmans  français  approuvent  les  attentats  kamikazes  pour  défendre  l'islam !  (sondage  ICM Research 2015). Alors –soyez-en certain – des dizaines de milliers de «déséquilibrés» bénéficiant de la solidarité de leurs frères et sœurs dans la multitude de «Molenbeek» constitués par les territoires perdus de la République se tiennent prêts à agir au signal. Comment réagirez-vous à la prochaine tuerie de masse, lorsque nous dénombrerons des centaines de morts ? Car le pire est devant nous.
Et «en politique, il faut toujours envisager, non pas le mieux, mais le pire, pour que ce pire ne se produise pas, pour que l'on se donne les moyens de le combattre».

Mais le combattre c'est le rôle et la responsabilité du politique qui doit savoir décider et anticiper au lieu de réagir aux événements dans l'urgence et dans l'hésitation. Un chef de guerre ne commente pas ; il analyse, décide et frappe vite et fort. Par ailleurs, ce n'est pas à l’État de s'occuper des affaires cultuelles et à mettre en place un système de financement pour permettre la promotion d'une culture qui, de surcroît, est hostile à la nôtre. Et l'idée saugrenue de la fondation pour l'islam est devenue une ineptie car nous ne pouvons plus «vivre ensemble» avec qui nous veut du mal. Alors, pourquoi vouloir promouvoir une culture qui veut notre mort ? C'est insensé et criminel !

Devant ce qui devrait être l'évidence pour un responsable politique soucieux de la protection de la collectivité et de son avenir, vous vous préparez à faire de nouvelles concessions pour ménager un électorat qui a déjà permis en  2012  l'élection  de  l'actuel  Président  de  la  République.  On  n'a  pas  le  droit  de  sacrifier  le  peuple  français  sur l'autel  des  intérêts  à  court  terme  d'un  parti  politique  quel  qu'il  soit.  Car  sur  le  long  terme,  sachez-le,  vous  serez balayés  par  ceux-là  mêmes  que  vousavez  encensés  jusqu'ici  pour  des  raisons  électorales  et  avec  lesquels  vous voulez passer un pacte. Alors, si on veut éviter la guerre civile ethnique qui vient, il est temps que le politique se rende  à  l'évidence.  Et  c'est  donc  l'inverse  qu'il  faut  dorénavant  envisager  sérieusement,  à  savoir  engager  un processus  de  désislamisation  du  pays  pour  réduire  progressivement  mais  fortement  la  part  de  la  population  de confession musulmane dans notre collectivité qui doit retrouver un minimum de cohérence interne si on veut obtenir un  jour  la  concorde  au  sein  d'une  société  apaisée.  Il  faudra  du  temps,  probablement  trois  ou  quatre  décennies  à condition de le vouloir, et cela, tout en respectant l'état de droit. Car conduire la politique dans un État de droit, c'est à dire gouverner une démocratie, c'est respecter la Constitution et les lois et faire appliquer ces dernières, ce que précisément vous ne faites pas. C'est donc un virage à 180 degrés qu'il faut entreprendre pour supprimer tout ce qui a contribué à cet appel d'air migratoire insensé depuis très longtemps pour amorcer le mouvement inverse.
Et  sans  énumérer  toutes  les  mesures  immédiates  répondant  au  principe  de  précaution  et  celles  à  inscrire  sur  le moyen/long terme, on citera: l'arrêt de l'immigration issue de pays musulmans, l'arrêt du regroupement familial, la fermeture  et  la  destruction  de  toutes  les  mosquées  salafistes  et  des  écoles  coraniques,  l'expulsion  des  imams étrangers, l'arrêt de toute nouvelle construction de mosquée, l'interdiction de l'abattage rituel des animaux et donc du halal (barbarie à l'échelle industrielle contraire à notre tradition et indigne d'un pays civilisé), l'interdiction des burqas, qamis et autres accoutrements vestimentaires et des prières de rue, l'expulsion des familles polygames, la réforme du code de la nationalité, la suppression du droit du sol et l'adoption du droit du sang, la suppression de la double-nationalité, l'expulsion des clandestins, la suppression de l'AME, la dissolution de l'UOIF, annexe des Frères musulmans, le retour dans leur pays des étrangers sans emploi, l'instauration de la préférence de civilisation ...
L'ensemble du plan de mesures doit viser à faciliter le renvoi dans leurs pays d'origine, y compris par la contrainte, de cette immigration (y compris les binationaux après déchéance de la nationalité française), qui ne respecte pas nos règles de vie et nos traditions et qui ne doit plus pouvoir imposer sa culture mortifère sur notre territoire. C'est d'ailleurs l'intérêt de nos compatriotes musulmans intégrés, voire assimilés.

L'heure est grave et les années qui viennent seront de toutes façons difficiles et douloureuses. Alors, que nos responsables politiques ne perdent plus de temps et s'attellent à la mise en œuvre d'un véritable plan de sauvegarde de la France et de la Nation ! Car face à une situation qui se détériore de jour en jour, vous ne pourrez pas vous soustraire à ce dilemme : le sursaut ou le suicide. En refusant le sursaut  vous choisiriez le suicide, votre suicide politique qui ne serait qu'anecdotique s'il n'entraînait pas, en fait, le suicide de la France. Il ne resterait plus alors au peuple que deux solutions : la révolte ou la soumission, dans les deux cas des larmes et du sang. Pour ma part, mon choix est fait : je ne me soumettrai jamais.

Le 9 août 2016
Général (2s)  Antoine MARTINEZ
Coprésident des Volontaires Pour la France