Le
désespoir et la colère, pourraient être les moteurs d’un changement dans ce
pays. Si au moins on avait des dirigeants couillus et honnêtes au lieu des
éternels sodomiseurs de peuple ! Que n’avons-nous pas un président qui
réformerait notre pays comme Lula et qui tiendrait la dragée haute aux
américains comme Hugo Chavez ? Cela changerait bien des choses…
J’espère
que mes enfants connaitrons un nouveau de Gaulle, un mec intègre, courageux,
volontariste, soucieux de la France, c'est-à-dire de l’intérêt général des
Français et non pas de l’intérêt des seuls privilégiés. Quand réentendrons-nous
des phrases comme « je ne fais pas ma politique à la corbeille (de la
bourse) » ?
Je
réalise que j’ai vraiment vécu une des périodes les plus passionnantes de
l’histoire Française. J’ai fort heureusement eu la bonne idée de naitre bien
après (10 ans), la honteuse débâcle de 1940 et de cette indignité collaborative
qui a suivi. Mais quel bonheur d’avoir vécu cet espoir né en 58, d’une
renaissance de la France, sociale, solidaire, qui a fini par réussir une
décolonisation forcément inéluctable. Une France à la pointe de son influence
dans le monde, véritable modèle, où il n’y avait plus de misère, mais de
l’espoir et de l’impatience…
Certes
j’étais petit, mais l’oreille collée à la radio, je savais que je vivais des
moments historiques. J’ai vécu ainsi l’opération de suez en 56, l’accession de
de Gaulle au pouvoir en 58, son discours à Alger avec le célèbre « je vous
ai compris »…
J’ai
ressenti cette fierté nationale avec le caravelle, le France, le Concorde, nos
deux porte-avions, nos progrès scientifiques et techniques divers et variés qui
unissaient nos scientifiques, nos entrepreneurs et nos ouvriers dans un destin
plein de promesses… Même si toutes ces réalisations n’ont pas été des succès
(le France et le Concorde), la France se réindustrialisait et savait créer ce
que nous appelions alors ‘le progrès’…
Il
n’est plus rien de tout cela. Deux Français viennent d’inventer des cellules
photovoltaïques transparentes… et aussi sec ils l’ont fait produire en
Chine ! C’est moi qui ai eu l’idée : Le pognon, c’est pour moi. Tant
pis pour la société qui m’a payé des études, qui m’a soigné, qui m’a donné le
jour… Rien à foutre ! Tout pour ma gueule !
Que
la société Française est devenue vile et méprisable !
Comme
la vie est devenue une honte pour des millions de nos concitoyens !
La
peur, la tristesse, la désespérance, la résignation ont remplacé l’insouciance et
l’enthousiasme de ma génération…
Tant
d’images de cette joie de vivre me reviennent en mémoire comme autant de
flashs. Car même si mes parents n’étaient pas riches, même si on ne pouvait pas
s’offrir tout et tout de suite, on savait que l’on y parviendrait… Tout n’était
qu’affaire de temps… Nous n’avions aucune incertitude sur l’avenir… Nous avions
tous de quoi manger et un toit sur nos têtes, tous un travail, tous un destin
programmé dans nos pensées…
C’était
ça le bonheur, mais on ne le savait pas… Combien j’aurais voulu que ces années
se prolongent !...
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