Écrit le 1er mai 2017
Il
y a deux ans (c'est à dire en 2015), j’avais encore fait un effort. J'étais allé acheter UN brin en
toute fin de matinée à un vendeur indépendant…
L'année
dernière, elle m’avait tant fait de scène de jalousie et de haine, tant
renvoyé à des instants douloureux de ma vie, elle m'avait fait tant de mal
comme une vipère (c’était la fin de ses ragnagnas, le moment le pire, où
hormones, paranoïa et haine font un tsunami)…
Alors
non ! bien que je m'étais dit « Allez, va acheter du muguet, sois magnanime,
passe l’éponge une fois de plus »… Et bien non, je n'était pas parvenu à me
forcer à faire semblant. Non je ne lui aurais pas donné de muguet, sauf si elle
avait pu le bouffer et s’empoisonner avec.
Et
puis lui souhaiter une bonne fête du travail, c’est quoi ? Il y a longtemps
qu’elle n’en a plus. Moi, j’en ai été jeté par le destin. Deux de mes fils en
voudraient mais il n’y en a pas. Alstom va passer à la trappe, Whirlpool va
délocaliser,chaque jour mille personnes perdent leur dignité et leur liberté
relative, parce que la France les laisse perdre leur travail.
Ce
mot n’a pour moi plus aucun sens. Le travail c’était l’accomplissement d’une
vie, l’indépendance dans notre vie privée, le dépassement de soi, l’exaltation
d’exister et d’être utile…
Alors, le « non-travail », si je puis donner un nom à un vide existentiel, ai-je envie de le fêter ? Puis-je être joyeux de même l’évoquer ?
Alors, le « non-travail », si je puis donner un nom à un vide existentiel, ai-je envie de le fêter ? Puis-je être joyeux de même l’évoquer ?
Non
! C’est au-dessus de mes forces !
Par
contre le 1er mai, ça pourrait être la fete des Macronistes ! Je mexpliue : Le
travail ouvrier, ces mes, ils s'en battent les couilles ! la classe ouvrière,
ils s'en foutent ! La moitié des Français laissés au bord de la route, ils s'en
branlent !
Mais
les profits par la spéculation boursière, les gros bénéfices des organismes
financiers et des multinationales, ça, c'est leur tasse de thé ! Quand la
bourse va bien, tout va bien... pour eux !
Donc
je suggère que le 1er mai soit la fête du libéralisme, la fête du profit, la
fête de la dérégulation, la fête de l'égoïsme boursier ! Et pour la moitié des
Français qui n'ont même pas les miettes du gâteau... c'est déjà... la fête du
chômage...
Alors
ce matin, de cette année, je lui ai offert CE fameux brin, acheté samedi à
Leclerc pour deux francs six sous (c'est une façon de parler), en lui disant :
« Bonne
fête du chômage et de ta future retraite que Macron va bientôt repousser et
diminuer »...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire